akiwa
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 ;clearly i need some balance. {fini~

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Lee KessyLee Kessy

THE FREAK ADMIN;
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;clearly i need some balance. {fini~ _
MessageSujet: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptyMar 3 Aoû - 13:44

Rien n’arrivait pour rien. Qui était l’idiot qui avait inventé cette théorie ? Si rien n’arrivait pour rien, c’était que le karma existait réellement. Et qu’un jour, forcément, toutes ses mauvaises actions lui retomberaient sur le nez. Mais s’il existait réellement une telle chose, alors, dans ce cas, ses bonnes actions devaient également lui revenir – ce qui insinuait que la théorie, en elle-même, devenait nulle. Et si dans un monde parallèle le karma était présent alors la science ne faisait plus de sens. La gravité, l’évolution humaine, les étoiles et les quelques soixante-quinze milliards de cellules composant son corps. La science. Mais s’il vivait dans un monde où rien ne devait nécessairement avoir une logique, qu’est-ce qui était vrai, alors ? Le félin se vautra sous son banc de parc, convaincu d’avoir semé la présence indésirable qui le chassait depuis déjà plusieurs minutes. Qu’avait-il fait cette fois ? Qu’est-ce qu’on pouvait considérer de mal, au fond – parce que personne n’avait le même avis. Et si Dieu existait réellement là-haut, qu’il y avait réellement une force toute puissante… c’était les humains qui avaient décidés de ce qui était considéré comme étant « mal. » La boule de poil poussa un long soupir, ses paupières s’alourdissant. Un peu de paix. Il n’avait jamais autant craché sa rage depuis qu’il était ici. Il y avait bien quelques matous là-dedans qui avaient tentés de faire leurs griffes sur son joli dos, mais une fois suffisait généralement à ce qu’ils comprennent son mécontentement. Alors peut-être que pour la blonde, c’était une mélodie, un doux ronronnement lorsqu’il ouvrait la gueule pour laisser briller ses parfaites canines et lâcher un cri de rage, les pupilles plus noires encore que son propre pelage. Elle était blonde de toute façon. Avez-vous déjà vu un chat sourire ? Alors qu’il s’apprêtait à chasser la saleté de ses pattes d’un coup de langue, il entendit des pas se rapprocher de lui. Merde. Il leva lentement le regard vers la grande blonde et grogna. Heureusement, il avait prévu le coup. Il se redressa lentement et s’étira de tout son long, fixant la jeune femme qui ne pouvait réellement l’atteindre d’où elle était avant de reculer jusqu’au mur derrière le banc. Deux ou trois coups de pattes et il dégagea un petit trou préalablement creusé en cas de situations dans le genre. Il se faufila donc à l’intérieur du château sans grande difficulté, son long corps se glissant entièrement dans le petit passage pour finalement totalement disparaître à la vue de l’autre. Maintenant, il pouvait certainement dire qu’il l’avait semée. Va savoir ce qu’elle lui voulait. Il n’était certainement pas assez curieux pour se demander ce qui se tramait dans la tête d’une pauvre étudiante.

Et le voilà qui se voyait obligé de s’aventurer dans les deux-cent cinquante millions de couloirs que possédait Akiwa. Certes, il préférait généralement rester à l’intérieur lorsqu’il faisait gros soleil à l’extérieur – mais le félin en lui, par contre, aimait bien se faire griller au soleil. C’était bon pour ses poils, de toute façon – pourquoi s’en inquiétait-il, en fait ? Ah. Certainement parce qu’il passait la majeure partie de son temps sous la forme de… ‘Saja’. Son thorax se souleva à nouveau alors qu’il lâchait son énième soupir de la journée, sautant sur la rampe d’escaliers pour dépasser à toute vitesse les élèves qui traînaient dans les marches. Lorsque ses fesses royales se posèrent enfin au troisième étage, il prit le temps de se pavaner devant ces pauvres souffrant, léchant bêtement le revers de sa patte avec une lueur faussement innocente au fond du regard. Une quinzaine de secondes et il repartait déjà vers d’autres lieux. Les toilettes, cette fois. Il se rua vers la porte lorsqu’un garçon en sortit, passant entre ses jambes, le faisant presque tomber pour se faire éviter et se glissant à l’intérieur. Il entendit un juron de l’autre côté mais n’y porta pas réellement attention, observant la porte se refermer jusqu’à ce qu’il puisse l’entendre le ‘clic’ sonore lui prouvant qu’elle était bien refermée. Là, il grimpa sur le premier lavabo qu’il rencontra, passant habilement d’un lavabo à l’autre pour observer les alentours. Heureusement qu’ils étaient circulaires. Lorsqu’il constata que personne n’était présent, il se laissa retomber sur ses quatre pattes au sol pour aller vers une cabine, où il put enfin faire ses trucs – c’est-à-dire, retrouver sa forme humaine, avant qu’il ne soit trop tard. Parce qu’ici, il n’avait que rarement droit à son intimité. Malheureusement.

Il s’était observé une seconde dans le miroir avant de reprendre son chemin. ‘Cette cicatrice est de plus en plus imposante Hee…’ Son regard s’était inévitablement posé vers la cicatrice à quelques millimètres de son sourcil, légèrement rougie. C’était la chaleur ou la colère. Dans ce cas-là, probablement la chaleur. Mais maintenant qu’il entendait ce surnom, la colère était peut-être plus logique. Ses dents se serrèrent légèrement et il passa ses mains sous l’eau, les nettoyants rapidement avant de sortir de la pièce, redressant son collet pour reprendre sa démarche détachée habituelle. Bientôt, il posait les pieds dans l’atrium, respirant enfin parce qu’aujourd’hui, il semblait que tous les élèves étaient occupés à trouver un cavalier pour le bal de début d’année. Était-ce vraiment important, un cavalier ? Le bal n’était pas avant un mois. En même temps, il n’avait jamais vécu ce genre de choses. S’il y avait des soirées à son ancienne école, la plupart des élèves n’y allaient pas. Ou du moins, son cercle… « d’amis » n’y participaient pas. Lui encore moins. Il n’avait pas encore reçu d’invitation, ou, du moins, n’avait pas fait en sorte de se faire inviter. Qui voudrait de lui, de toute façon ? Il était certainement le pire cavalier qu’on pouvait souhaiter, malgré les trois ans de valse et les deux ans de danse sociale que lui avait fait suivre – subir – sa mère.

… ou, enfin, cette créature qui lui avait donné naissance.

Son souffle s’était tout de même coupé à un moment, lorsqu’il avait senti la présence d’une personne derrière lui. Merde. Il n’avait pas droit à la paix deux secondes ? Ça se trouvait, c’était encore une de ces immondes femmes qui lui tournaient autour depuis quelques jours. Aish. Il se sentait étourdit encore. Une main se posa contre son épaule et un long frisson désagréable courut le long de son échine. « Hee Na, est-ce que tu pourrais me dire où se trouve la bibliothèque ? » Il attrapa la main posée sur son épaule et se retourna vivement, les sourcils froncés. « Kessy. » Puis il repoussa la main brusquement, comme si c’était la pire bestiole qui n’ait jamais posé ses pattes sur lui. Il n’avait même pas prit le temps de se demander qui c’était, pourquoi cette personne connaissait son prénom – qu’il avait tout fait pour effacer. Il baissa les yeux vers la jeune femme, la blonde qui le chassait un peu plus tôt. Sa mâchoire se resserra douloureusement et il tourna la tête, visiblement agacé. Ce n’était donc pas pour rien qu’elle le suivait, non ? A ce point-là, parler de paranoïa serait exagéré. Il pinça les lèvres avant de la saisir par l’épaule pour qu’elle s’assoit sur le banc tout près d’eux, se penchant vers elle et soufflant les quelques mèches qui s’étaient mises en travers de son visage pendant sa chute. « T’es qui, toi ? »


Dernière édition par Lee Kessy le Sam 14 Aoû - 8:58, édité 1 fois
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Kang Jee YieKang Jee Yie
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;clearly i need some balance. {fini~ _
MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptyLun 9 Aoû - 11:32

    Des yeux de félin, des yeux qu’elle connaissait trop bien. Combien d’heure avait-elle passé à les observer, une lueur d’admiration voilant ses propres iris. Des yeux qui lui semblaient avoir prient du vieux, du mauvais peut-être. Des yeux forts, sombres et fiers. Des yeux qui restaient pareilles alors qu’il se métamorphosait en chat, loin des regards indiscrets. Elle ne l’avait pas vu mais elle reconnaitrait toujours ce chat. Les poings sur ses hanches, elle souffla sur une mèche qui entravait son visage. Soit, il la fuyait – si ce n’était dire qu’il l’envoyait paître- c’était évident. Il lui montrait les dents, retroussant le bout de son museau pour pousser un bruit visiblement agacé alors qu’il reculait le dos rond, ses yeux lui lançant des avertissements bien clair. Brûle en enfer si tu crois pouvoir te débarrasser de moi aussi facilement. La motivation de revoir le jeune homme était en elle seule assez suffisante pour pas la décourager face au rejet. Mais qu’il ne la reconnaisse pas, elle qui constituait entre autre la seule personne dont il éprouvait un certain amour dans sa famille, la rendait folle de rage. Comment pouvait-il oser? De son coté, la jeune femme n’avait éprouvée que quelque doute en l’apercevant la première fois ; trop de poids perdu, cheveux différent, visage touché par la fatigue. Pourtant les doutes c’étaient dissipé en un éclair lorsque le félin s’était permit de bondir devant elle, sans lui prêter une once de son attention, vacant à ses occupations tellement importantes. Sa main s’était étirer sans même qu’elle ne le réalise, laissant pourtant le chat filer entre ses longs doigts fins. Trop rapide, pour lui laisser le temps de comprendre. Au final elle n’avait pas réellement prit le temps de réfléchir, lui criant de revenir la voir sur le champ, ses sourcils froncés, gonflant les joues par frustration. Sale chat, sale homme, sale cousin, sale Hee Na.

    Yie n’ avait probablement jamais autant courut de toute sa vie. Premièrement parce que sa mère ne l’autorisait pas à courir lorsqu’elle portait une jupe. Elle ne l’autorisait pas à courir tout court lorsqu’elle y pensait. Deuxièmement parce qu’il n’ y avait jamais rien d’assez important pour qu’elle risque un temps soit peu d’abimer ses chaussures à talon. Troisièmement, parce qu’elle préférait transplaner. Sauf qu’il était effectivement difficile de transplaner derrière un chat, d’ordinaire, on usait de cette fonction lorsque la destination était fixe. Ce qui était très loin d’être le cas. Qui plus est, un autre chat aurait été beaucoup plus facile à berner, ou encore elle aurait utilisé un sort pour l’immobiliser. Sauf que là, maintenant il s’agissait de quelqu’un de beaucoup trop cher à ses yeux pour utiliser un sort contre celui-ci. Elle s’arrêta enfin, voyant l’animal s’attarder à nettoyer ses pates des saletés qui s’y étaient logés dans la course. Aah, voilà, maintenant ce serait facile. Elle s’élança rapidement sur le petit être, perdant rapidement l’équilibre pour s’étaler contre le sol, tandis que lui, s’aventura rapidement dans un tunnel qu’il avait conçut probablement depuis longtemps déjà. Elle maudissait son ingéniosité, lui accordant toute fois un point, comme il était brillant son cousin !

    ~

    « Kessy. T’es qui, toi ? »

    Le reste se passa beaucoup trop rapidement et brusquement pour qu’elle n’y comprenne quoi que ce soit, son sourire s’étant dissipé alors que son cœur faisait un bond énorme dans sa poitrine. Pour être honnête, elle ne l’avait pas trouvé par ses propres moyens, qu’il soit dans l’atrium fut une véritable coïncidence. Cela facilitait grandement ses plans, puisqu’il avait retrouvé sa forme humaine. Communication beaucoup plus facile et entre autre, beaucoup moins difficile à rattraper. Qu’il soit aussi sauvage et haineux ne faisait par contre pas partit du plan qu’elle avait établit mentalement en 5 secondes lorsqu’elle l’avait aperçut. Chose qui la rendait complètement dingue. La jeune femme releva les yeux vers lui, une mine de gamine que l’ont disputait s’imprégnant dans les traits de son visage salit par la chute dans la cours arrière, des brindilles s’emmêlant dans ses longs cheveux blond. Maintenant qu’elle y songeait, que devait-elle lui dire? Non en fait, pour elle c’était facile. Le plus compliqué résidait dans la réaction probablement sauvage du plus vieux. Il n’allait certainement pas s’assoir et lui faire immédiatement la bise. Elle baissa la tête, ses mains jouant nerveusement avec le bas de sa jupe, ouvrant les yeux pour voir qu’elle était sale de la tête jusqu’au pied. Un frisson désagréable lui longeant la nuque.


    «Yie. C’est yie, Hee na. Tu sais, ta cousine. Je te croyais partit étudier dans une grande école d’Amérique … pour longtemps. »


    Soit, elle releva la tête lorsqu’elle prononça la première syllabe de sa phrase. Elle n’était certainement pas le genre de personne qui baissait la tête. Elle était forte, elle était belle, elle était fier et n’avait aucunement besoin de ressentir une certaine honte à parler devant lui. Elle ne lui annonçait pas un nouveau choc et elle n’était pas une admiratrice secrète. Elle était sa cousine, rien qui pouvait générer une gêne quelconque. Pourtant le sourire ne revint pas, elle baissa à nouveau la tête et observa ses doigts. Dégoutant. Elle releva celles-ci pour éviter de toucher quoi que ce soit, reprenant peu à peu ses esprits. Bon dieu qu’elle était dégoutante à ce moment présent. Les yeux ronds, elle tâta quand même ses cheveux pour en comprendre les dégâts, oubliant finalement tout ce qu’englobait la scène précédente. Elle l’observa comme s’il s’agissait d’un roi, son souffle s’accélérant peu à peu. Oui bien entendu, les mauvaises manies revenaient rapidement dans le tableau. Mais c’était Hee Na, il la connaissait tel quel. Hee na.

    «Ah !! Pardonnes-moi, je ne suis pas présentable. Mais tu es définitivement un chat insaisissable !»


    Elle lui adressa finalement un grand sourire, les mains toujours levé vers le haut, croisant ses longues jambes de porcelaine pour reprendre une touche de bonne manière. Ce devait sans aucun doute être raté, en fait, les retrouvailles entant que tels était un magnifique fiasco. Son esprit ayant préfabriqué – et ce depuis sa tendre jeunesse- l’évènement avec, disons, un peu plus de beauté et certainement plus de délicatesse. Mais ce n’était pas grave. Ce n’était pas grave non? Elle l’observa un instant, affichant une moue accusatrice. Oui, il y avait quelque chose de louche. Kessy. Qui était diable ce Kessy et pourquoi avait-il prononcé ce prénom pour la corriger lorsqu’elle avait dit Hee Na? Elle marmonna deux fois le prénom, inclinant la tête pour montrer son mécontentement. Elle se redressa sur ses pieds, plongeant ses yeux dans celui du plus vieux, son visage à quelque centimètre du sien, prenant toute fois gare à ne pas laisser son corps le toucher pour lui transmettre les probables centaines de milliards de bactéries qui grouillait sur sa propre peau.

    «Tu es quand même assez brutale avec la gente féminine … Kessy»

    Elle haussa un sourcil, pinçant les lèvres. Dieu, oui, comme elle pouvait sembler garce lorsqu’elle le voulait.

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Lee KessyLee Kessy

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MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptyMar 10 Aoû - 11:34

La jeune femme était retombée sur le banc avec quelque chose comme de la surprise empreinte sur son visage. Peut-être un peu de honte aussi, mais ce dont il était certain, c’était qu’elle ne s’était pas attendue à cette réaction de sa part. Sa main s’était faite violente sur son épaule, ses doigts fermement resserrés et son regard dur. Il avait baissé le regard vers ses cheveux emmêlés, sa petite jupe entaillée et ses talons malmenés par la saleté de l’extérieur sans pour autant faire un commentaire, constatant simplement l’état de la situation. Elle avait alors baissé la tête, comme réalisant au même moment à quel point son apparence était négligée en ce moment. Puis il avait relâché son épaule pour se redresser lentement, sa main retombant contre sa cuisse et son regard se posant ailleurs. Il n’avait aucune raison de s’attarder. La raison principale pour laquelle il avait posé ses sales pattes sur la jeune fille n’était rien de plus qu’un avertissement pour qu’elle le lâche un peu et le laisse respirer. Dieu, ce qu’il détestait ce genre de personnes. Au final, il ne s’était même pas posé la question – comment l’avait-elle reconnu ? Et puis, est-ce qu’elle savait réellement que le chat qu’elle poursuivait il y avait de cela déjà plusieurs minutes se trouvait devant lui ? Il soupira alors qu’elle ouvrait à nouveau la bouche pour parler, s’apprêtant à la couper pour lui dire qu’il n’avait rien à faire de ses âneries mais ce fut elle qui le prit par surprise cette fois. « Yie. » Elle prononça à nouveau les deux syllabes de son réel prénom et il tourna la tête vers elle, ses traits s’adoucissants pour laisser place à un regard perplexe. À peine visible mais bien là. Il mordilla l’intérieur de sa joue et pinça les lèvres. « Je te croyais parti étudier dans une grande école d’Amérique… pour longtemps. » Il baissa alors la tête.

    « On ne peut plus le supporter, Hee Na. » disait le monstre, le transperçant avec son regard sévère. « C’est assez. Prends tes valises et fous le camp. » répondait le bourreau, les bras croisés. Le garçon serrait les poings et la mâchoire mais tenait pourtant à ne démontrer absolument aucun signe de faiblesse. Alors le père souriait bêtement derrière la grande blonde, comme s’il savait tout ce qui se passait dans sa tête. « Omma. » répondait-il avec un semblant de tristesse dans la voix. Et il pinçait les lèvres en un sourire particulièrement mauvais, tirant une cigarette qui traînait derrière son oreille. « Tu vas faire quoi sans ton esclave ? » Le garçon avait à peine eu le temps de mettre la cigarette au coin de ses lèvres et de murmurer un vague « Trainée… » qu’une main se posait violemment contre sa joue, la balançant à l’autre bout de la pièce. Un rictus.



« Ah !! Pardonnes-moi, je ne suis pas présentable. Mais tu es définitivement un chat insaisissable ! » Le félin cligna des yeux, revenant au moment présent, l’observant comme si elle venait d’un autre monde. Comment avait-il pu oublier ce détail ? Tandis que la jeune femme souriait, lui restait muait, les poings serrés, ravalant sa salive, la tête légèrement penchée vers l’avant. Il était pris de court. Comment avait-il pu ne pas le remarquer ? Lui qui calculait tout ou alors à peu près tout n’avait même pas pensé à une chose si importante, si évidente, si… il se redressa alors, toujours perplexe. Et maintenant qu’elle se tenait à quelques centimètres de son visage, il le voyait. Les traits ressemblants, le sourire délicat, le petit nez, les yeux. Il tourna soudainement la tête et cligna des yeux, une fois de plus. Parti pour longtemps ? Qu’est-ce qu’ils lui avaient raconté, ces connards ? Qu’il allait revenir « dans longtemps » ou alors insinuait-elle qu’elle ne s’attendait pas à le revoir – jamais ? Dans tous les cas, lui, ne s’attendait pas à la revoir avant bien longtemps. Mais, après tout, sa jeune cousine était une sorcière elle aussi et il n’y avait pas trente-six choix d’écoles coréennes. L’évidence même. Son attention revint à elle après quelques secondes, le temps de réfléchir, d’assimiler ce qu’elle venait de lui dire. Ce n’était peut-être pas la fin du monde mais c’était définitivement un choc. Quatre mois, comment pouvait-il excuser quatre mois ? Sa langue passa le long de sa lèvre inférieure et il baissa la tête, ses mains se glissant à l’intérieur de ses poches alors qu’il baissait le ton. « Je viens tout juste de rentrer. Je supportais plus l’Amérique. » Je me suis fait expulser. Que pouvait-il lui dire ? Une école supérieure d’Amérique, c’était ce qu’on lui avait raconté. Oui, tandis que lui passait son temps à roder dans les rues et à squatter les appartements des gens pour un peu de nourriture et peut-être un peu de chaleur, elle, elle le voyait comme un maître dans une grande école supérieure. Ce n’était pas à lui d’avoir des remords, et probablement que cette bande d’idiots – anciennement, sa famille. – ne s’attendaient pas à ce qu’il repointe son nez en Corée d’ici la fin de ses études. S’il y avait bien une personne qu’il n’avait jamais voulu blesser, c’était Jee Yie. Son petit rayon de soleil. Il redressa la tête pour la regarder, observant son petit sourire – garce, criait-il. Qu’avaient-ils bien pu en faire, du soleil ? N’était-elle pas si délicate…

    « OUVREZ CETTE PUTAIN DE PORTE. » Il frappait comme un cinglé à la porte, ses bagages à ses pieds, ses poings douloureux. Il n’était pas question qu’il parte sans elle, elle devait le suivre. Il était jeune et imbécile, ils étaient tous comme ça. Il avait finalement assimilé l’information, l’Amérique l’attendait, mais certainement pas sans la petite. Qu’allaient-ils faire d’elle ? Ils allaient la transformer en monstre, comme cette chose qui lui servait de mère. Ce n’était pas une vie, ce qui l’attendait. Absolument pas. La porte s’ouvrait finalement pour laisser apparaître son oncle. « Maintenant garçon tu t’en vas. Tu fais peur à ta cousine. » L’homme saisissait son poignet et le traînait en dehors de la maison dès que son pied s’était posé à l’intérieur, et il pouvait apercevoir une petite tête apeurée tout en haut des escaliers. Sa tante qui ramenait la jeune fille à sa chambre en lui assurant que Hee devait s’en aller. Qu’il s’en allait en Amérique… que rien n’allait mal. Que tout allait bien. « DONNE-MOI LA PETITE, CONNARD. »


« La gente féminine n’est qu’un sexe opposé au miens. » Répondit-il sèchement, reprenant finalement ses esprits, redressant la tête pour se tourner vers elle, lui faisant face dans tout sa gloire, le dos bien droit. Ce n’était pas vrai, il respectait les femmes plus que n’importe quel autre homme. Il n’allait cependant pas s’égarer, ça ne faisait pas partie du… jeu. Le jeu. Celui que tout le monde jouait, au final. Il ne savait plus comment agir en ce moment. Devait-il lui faire la bise, l’attirer à lui ou alors simplement rester froid comme elle le faisait elle aussi ? La saleté ne le dégoûtait pas – pas à ce point, du moins. Mais les ‘microbes’ qu’elle devait supporter sur son corps en ce moment étaient si insupportables pour la jeune blonde qu’il en grinçait déjà des dents. Il soupira et attrapa délicatement sa main, la tirant vers lui alors qu’il se laissait tomber contre le banc, la blonde debout devant lui. Il tira contre sa jupe, la réajustant, effaçant les mauvais plis qu’elle avait pris et fixant le tissu juste pour ne pas la regarder dans les yeux. Un long silence pendant lequel il ne faisait que passer délicatement ses mains contre la jupe froissée passa avant qu’il ne redressa la tête, ses mains revenant saisir ses poignets pour qu’elle tourne les mains vers le haut. Elles étaient effectivement toute sales. « Comment as-tu deviné que c’était moi ? » Il retira la veste noire qu’il portait et tira une de ses mains pour la poser contre sa manche, l’utilisant pour nettoyer ses mains. Il passa à la suivante avant de redresser la tête, posant finalement son regard vers le siens. Elle n’était encore qu’une enfant. Du moins à ses yeux elle l’était. Son attention se dirigea alors vers ses longs cheveux blonds. « Et pourquoi le blond ? »

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MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptyMar 10 Aoû - 14:14

    Elle baissa simplement la tête, comme s’il avait totalement raison et qu’elle avait tort. Au final, il en avait toujours été ainsi, lorsque Hee décrétait quelque chose, une vision, une opinion, alors le sien se perdait lamentablement dans quelque chose de faux. Parce qu’il était tellement intelligent. Elle se laissa bêtement faire, ses yeux fixant ses gestes avec intérêt, aussi facile à bouger qu’une poupée. Elle haussa les épaules, soupirant discrètement. Elle ne savait trop comment prendre sa réaction. Il prenait soins d’elle mais restait toute fois sauvage, avait-il autant changé? Et les rires, sourires, les accolades, les mains pressées ensembles, c’était fini maintenant qu’elle était une femme? Maintenant qu’il avait passé 5 ans en Amérique? Les Américains n’étaient-ils pas un peuple chaleureux et porté sur le contact humain? Elle resta complètement muette devant lui, laissant ses mains propres retomber contre ses cuisses et ce sans poser le moindre geste. Devait-elle attendre qu’il se décide? Au final elle ne comprenait pas vraiment ce qui avait changé, avait-elle fait quelque chose de grave avant qu’il ne parte? Avait-il reçut toute ses lettres, cartes d’anniversaires, carte de noël, ses lettres, ses carte postales lorsqu’ils avaient été passer un séjour à paris, lui envoyant des baisers de la tour Effel? Lui n’avait pourtant jamais répondu, ses parents avaient promis qu’ils avaient la bonne adresse.

    «Pourquoi tu n’as pas répondu? Maman m’as dit que tu lui avais écrit que tu avais bien reçut mes cartes. Mais tu ne t’adressais jamais réellement à moi. »


    Pourtant si elle se souvenait bien, il n’avait pas voulut partir sans elle. Sa mère lui avait dit qu’il était triste de la quitter. Elle releva les yeux, grand, inclinant légèrement la tête pour lui montrer son questionnement.

    La chambre était si parfaitement éclairé, une petite tête noir s’échappant d’un lit beaucoup trop grand pour son petit corps, laissant les rideaux vaporeux du lit s’emmêler les uns aux autres. Le jour était levé depuis bien longtemps et elle n’avait pas pour autant mis le bout de son nez dehors, ses doigts glissant contre les carreaux de la fenêtre qui donnait sur la cours. Un grand sourire s’afficha sur son visage de porcelaine alors qu’elle l’apercevait gravant les escaliers, des bagages à la main. Il venait sans doute dormir chez elle encore une fois, encore quelques jours, quelques semaines. Elle poussa rapidement la vitre pour sortir sa tête hors de la maison, l’excitation prenant le dessus alors qu’elle s’apprêtait justement à aller prendre ses leçons de violon. Tant pis pour la pratique, elle pouvait bien attendre quelques heures encore. Ses longs cheveux noirs valsèrent au gré du vent, prononçant son prénom d’une voix mielleuse. Les bruits de ses pas contre le bois de la chambre pouvaient sans doute se compter par millier, ouvrant la porte à grande volé. Que ce passait-il? La fillette s’arrêta brusquement contre la rampe du haut de l’escalier, les murs n’étant pas assez isolé pour couvrir un temps soit peu la voix du plus vieux qui se faisait mauvaise. Pourquoi avait-elle peur, pourquoi était-il si en colère, pourquoi criait-il et n’entrait-il simplement pas pour venir jouer avec elle tranquillement? Son père s’était levé et avait soupirer, comme s’il tentait de se faire sévère, ouvrant à peine la porte tandis que sa mère lui demandait avec patience de ne pas rester hors de sa chambre, de venir la trouver. Ce n’était simplement pas suffisant pour qu’elle détache son regard de son père, trainant Hee hors de la maison. Elle ne comprenait pas, n’écoutait pas, se laissant finalement ramener à sa chambre sans réellement comprendre pourquoi sa mère insistait sur le fait qu’il n’y avait aucun problème. Alors pourquoi n’était-il pas déjà dans la chambre? Elle lui disait qu’il devait partir, qu’il était simplement triste de devoir s’en aller si loin de sa jeune cousine, mais qu’il n’avait pas le choix pour faire de bonnes études. Yie hochait simplement la tête, acceptant docilement la version des faits, se laissant bercer dans les bras de sa mère, fermant les yeux pour garder ses larmes de tristesse, s’éloignant doucement de la réalité, aidé par des doigts qui s’entremêlait à ses longs cheveux.

    Elle se laissa finalement retomber contre le banc, l’observant sans aucune réelle gêne. Tout ça n’était qu’un affreux malentendu et ils riraient aux éclats d’ici dix minutes. Elle lui fit signe de laisser tomber, elle ne voulait pas réellement entendre la fameuse phrase du « Pardonnes-moi, je n’ai pas réellement eu le temps. » C’était toujours des mensonges et tant qu’à y être, elle se sentait beaucoup mieux dans l’ignorance total. Elle glissa simplement le bout de ses doigts contre sa joue, son menton, remontant jusqu’à son oreille du revers de sa main. Elle savait que le dégout de se faire toucher était un trait caractéristique de la famille, mais ce n’était pas ce qui était le plus important pour le moment. Devait-elle y aller doucement? C’était à peine s’il n’avait pas vomit de haine lorsqu’elle avait seulement posé sa main contre son épaule, quelque seconde plus tôt. Sa main dévia simplement sur son front, s’aventurant contre son sourcil la où elle frôlait cette cicatrice qui avait tant troublé son enfance. Elle était jeune mais pas assez pour ne pas comprendre que ce n’était pas une marque sans histoire. Mais ça, personne n’avait voulut lui dire. Elle attrapa finalement l’une de ses mains, prenant place sur ses propres genoux pour l’observer autant qu’elle le pouvait, ses mains portant la sienne contre ses lèvres.

    «Tes yeux. La forme ne change pas lorsque tu es un chat. Et ils sont dur à oublier. »

    Elle redressa le menton, une moue remplaçant son magnifique sourire en quelque seconde, se rappelant les quelques dernières paroles qu’il lui avait dit.

    «Et pourquoi pas? Tu n’aime pas, ce n’est pas beau? »

    Elle afficha un air inquiet, délaissant sa main pour venir tenir la pointe de ses cheveux. Elle avait passé sa vie à voir sa mère et la mère de Hee avec de beaux et grands cheveux blonds, trait prônant des vélannes. Des vrais vélannes. Elle n’en n’était pas une, mais certainement qu’elle suivrait l’exemple de ces deux femmes si magnifique. Ça n’avait certainement jamais constitué un doute dans son esprit, mais maintenant que Hee en parlait …

    «Je peux changer si tu préfère! »

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Lee KessyLee Kessy

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MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptyMer 11 Aoû - 6:59

Toutes ses questions s’étaient perdues dans le néant lorsqu’elle avait à nouveau parlé. Des cartes postales ? Comment avaient-ils pu le contacter s’il n’avait pas d’adresse fixe ? Encore un mensonge. Sa vie était, visiblement, une série de mensonges. Ils semblaient de plus en plus présents en ce moment, ces mensonges. Ils revenaient tous un par un et bientôt, il le savait, quelque chose allait éclater – quelque part, pour il ne savait quelle raison, mais quelqu’un allait lui retomber sur la tête et il en était certain. « Mais tu ne t’adressais jamais réellement à moi. » Il aurait voulu recevoir ces lettres, si seulement il avait pu. Peut-être que ces cartes postales et ces lettres auraient pu lui arracher un sourire au cours de ces cinq horribles années. Mais rien, il n’avait rien reçu. Il soupira et suivit du regard sa jeune cousine qui se laissait retomber à ses côtés, tournant la tête vers elle. Elle ne voulait pas entendre la vérité, non ? Mais lui ne voulait plus ajouter des mensonges à ses paroles. Il mordilla l’intérieur de sa joue avant de baisser les yeux vers la main qui se posait contre sa joue. « Je n’ai jamais répondu à ta mère… je n’ai rien reçu. » dit-il simplement, redressant la tête pour la regarder directement dans les yeux. Il n’avait pas l’intention d’en dire plus, ni d’expliquer pourquoi ou comment il n’avait pas pu répondre ni pourquoi il n’avait rien reçu. Le reste, elle n’avait pas besoin de le savoir. Et elle savait certainement mieux faire que de poser des questions face à cette réponse claire. Il grimaça lorsque ses fins doigts glissèrent contre sa cicatrice, ses yeux se plissant juste assez pour montrer qu’il n’aimait pas ce toucher. « Tes yeux. La forme ne change pas lorsque tu es un chat. Et ils sont dur à oublier. » Parce qu’il avait réellement changé ? Malgré tout, il haussa un sourcil, vaguement amusé. Les chats ne se ressemblaient-ils pas tous, au final ? Il n’avait jamais remarqué les différences. Mais la plus jeune, elle, avait visiblement retenu ces nombreux détails, comme il aurait certainement dût le faire lui aussi. Le sourire rayonnant dessinant les lèvres de la blonde s’évapora aussi rapidement qu’il était apparu et le félin redressa la tête, sa main se resserrant légèrement contre son genou tandis qu’un air inquiet venait prendre place sur le visage pâle de Yie. Il devait l’avouer, le blond lui allait beaucoup mieux. En même temps, il ne pouvait pas réellement comparer avec le souvenir qu’il avait de la jeune fille qu’il trainait partout avec lui. Cinq années s’étaient passées depuis la dernière fois où il avait eu la chance de tenir sa petite main, cinq ans s’étaient passés depuis la dernière fois où il avait pu la regarder en face. Elle avait douze ans et lui quinze ans. Mais le blond n’était qu’un trait remarquable chez une vélanne. Tout comme sa mère et celle de la plus jeune. Cette pensée le fit presque grimacer. C’était la seule chose qui lui dérangeait, au fond. Mais il ne pouvait pas réellement le lui dire – non ? Il inclina donc légèrement la tête, tel un chaton intrigué, pinçant les lèvres en signe de réflexion. C’est au bout de plusieurs – longues – secondes qu’il daigna finalement parler. « C’est joli. Mais étrange. » Comme maman.

Elle n’avait pas changé – du moins pas tellement, ou alors il osait l’espérer. Elle l’écoutait déjà, comme s’il était la voix de la raison et rien d’autre. Il aurait certainement pu lui dire que le bleu ciel aurait été plus joli qu’elle aurait changé la couleur de ses cheveux dans les prochaines heures, convaincue qu’il avait raison. Heureusement, il n’avait pas envie de lui faire ce genre de coups. Heureusement. Voilà qui était plus clair. Jee Yie était effectivement une des seules personnes connaissant ce petit félin. Il y avait elle, la chose qui lui servait de mère et deux élèves ici présents. Enfin, trois… sur quelques milles élèves. Sa langue glissa sur sa lèvre supérieure et son dos se posa contre le dossier du banc, sa main quittant la cuisse de la plus jeune pour se poser contre sa propre cuisse alors qu’il tournait la tête, cachant le mince sourire dessinant à présent ses lèvres toujours pincées. Dur à oublier ? Ça ne nourrissait en rien son ego, pas de la part de la blonde du moins. C’était plus touchant que flatteur de sa part. Alors comme ça elle ne l’avait pas oublié. Après tout, vu le jeune âge de la vélane, il aurait parfaitement pu être le cousin oublié de sa jeunesse. C’était ce qu’il avait cru longtemps, du moins. Il inspira discrètement, sa main se glissant dans la poche arrière de son pantalon pour sortir un paquet rouge, en retirant une cigarette qu’il posa au coin de ses lèvres, penchant la tête pour la regarder en coin avec un petit sourire amusé.

« Alors comme ça je suis difficile à oublier ? » demanda-t-il, l’accent anglais à présent beaucoup plus appuyé dans ses mots. Ça au moins, ce n’était pas un mensonge et ça ne trompait pas. Il était réellement parti en Amérique pendant cinq ans. Il alluma la cigarette et flippa le briquet, levant la tête vers le panneau de règlements interdisant la cigarette dans l’atrium. C’était une aire ouverte, mais pas réelle. Et il savait parfaitement qu’ils n’avaient pas le droit, comme toute pièce se trouvant à l’intérieur du château. Mais il n’y avait personne dans les environs, et même s’il y avait réellement une autre personne – à moins que ça ne soit un préfet, il s’en fichait toujours autant. D’ailleurs, ils étaient en vacances, et les points n’étaient pas comptés pendant la période vacancière. Retenue en pleine vacances ? Il en doutait. Voilà, système de merde. Il tira une deuxième cigarette du paquet et la tendit à la plus jeune. Certes, il avait un peu de mal à discerner. Une lady se devait d’être polie et de toujours bien paraitre. Une femme ‘fatale’… c’était différent. Entre les deux, lui, ne voyait pas grande différence. En même temps il n’avait aucune notion à ce niveau-là. Il ne s’était jamais réellement considéré comme supérieur de classe ou alors inférieur. Fumait-elle ? Sortait-elle avec des garçons ? Écoutait-elle toujours sa mère comme une gentille jeune fille ? Elle avait dix-sept ans, à présent. Si pour lui ça semblait assez vieux – elle était presque majeure après tout, non ? Pour les coréens c’était différent. Ah, oui, c’est vrai. Elle n’était pas encore majeure, il restait trois ans. Ou alors peut-être était-ce totalement l’inverse. Peut-être qu’elle était devenue un horrible monstre comme sa mère et sa tante. Un frisson de dégoût lui courut le long de l’échine à cette pensée. Peut-être était-elle devenue une chasseuse d’hommes.

Voyant qu’elle ne réagissait pas, il avait simplement déposé la cigarette au creux de sa main et rangé le paquet dans sa poche, tirant sur le cylindre pour enfin prendre une bouffée. Il se sentait tout de suite mieux. Il ferma même les yeux une seconde avant de souffler lentement la fumée hors de ses poumons pour reporter son attention à la situation présente. « Je ne t’ai jamais oubliée. » dit-il enfin, la voix basse, comme pour apaiser l’inquiétude de la plus jeune, se levant sur deux pieds pour poursuivre son chemin dans l’atrium. Comment aurait-il pu l’oublier ? Elle était sa seule famille.
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MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptyMer 11 Aoû - 12:51

    Son bras s’étira longuement vers la boîte de fer rouge pour faire glisser l’enveloppe dans la boîte aux lettres moldu, la poussant avec force pour que celle-ci glisse bien au fond. Elle se tourna un sourire au lèvre vers sa mère qui lui tenait délicatement l’autre main.

    -Vous croyez qu’il répondra vite mère? Que demain j’aurai une lettre, avec mon nom à moi dessus?

    Sa mère était restée silencieuse, hochant à peine la tête pour tirer sur sa main, l’incitant à ne pas s’attarder dans cette rue vide bien longtemps. Elle tenait probablement sa peur des moldus de celle-ci, la suivant lentement sans réellement porter attention à autre chose que le lendemain, où elle ouvrirait de suite une enveloppe. Ils lui avaient expliquer qu’ils n’allaient pas fonctionner par système d’hibou, pour la simple et bonne raison que le chemin était beaucoup trop long pour la bête et qu’elle se perdrait sans doute, que le moyen le plus sûre était la poste des non-sorcier. C’était plausible, c’était possible, c’était stupide. Elle avait prit soins de coller une fleur contre le papier rosé de l’enveloppe, comme ça, ils remarqueraient la lettre et lui ferait attention. Parce qu’ils ne devaient pas briser la marguerite, cela valait de soit non?




    Son regard ce fit inquiet devant sa réponse. Comment n’avait-il jamais reçut ses messages? Pourquoi tout d’un coup la jeune femme se sentait complètement trahit par sa mère, son père, son oncle et sa tante. Tout ça n’était surement pas foutaise, Hee ne lui mentirait jamais, non pas à elle. Du moins elle semblait espérée que l’homme qui était près d’elle n’avait pas autant changé pour commencer ce genre de manie envers elle. Non, surement pas, si non il ne lui aurait pas avoué aussi brusquement, s’il aurait voulut lui faire plaisir, il aurait tout simplement dit qu’il lui avait pourtant écrit, tout les jours de l’année, comme elle l’avait fidèlement fait les deux première qui s’était écoulé depuis son départ. Elle soupira simplement, n’osant pas poser plus de question. De toute façon, s’il n’y avait eu aucun contact entre lui et sa famille depuis tout ce temps, ce n’était certainement pas lui qui pourrait répondre. Il n’en savait pas plus qu’elle et ça ne valait pas la peine de gaspiller un temps fou à s’expliquer sur quelque chose d’aussi vague. De toute manière, ce qui était passé, était passé, ce n’était pas plus le temps de revenir sur des choses que personnes ne pouvait se faire blâmer. Elle lui fit un grand sourire, laissant passé le terme ‘’étrange’’ et gardant simplement le fait qu’il trouvait ça joli. De toute façon, ce n’était que des cheveux. Son sourire devint encore beaucoup plus grand lorsqu’il répéta qu’elle avait eu du mal à l’oublier. Elle hocha vivement la tête, dépliant finalement ses jambes de sous son corps, prenant place sur le banc de façon convenable, étirant ses longues jambes engourdit.

    «Évidement, de toute façon je ne vois pas pourquoi du jour au lendemain je devais tout simplement t’oublier! Ce n’est pas comme si tu avait projeter de ne plus jamais revenir! »


    Et c’est à ce moment qu’elle s’autorisa à un rire discret et doux. Ne plus jamais revenir! Elle était bonne non? Son rire s’arrêta pourtant rapidement, inclinant la tête en direction de la cigarette qu’il lui proposait, hésitante. Contrairement à son cousin, la jeune femme n’était pas spécialement adepte du je-m’en-foutisme envers les lois préétablit. Elles existaient pour une raison, parfois obscure mais certainement pas pour rien! En même temps, ce n’était pas n’importe quel homme qui lui proposait une cigarette. Les yeux ronds, elle le laissa quand même la déposer dans le creux de sa main, restant immobile à la fixer tandis qu’il s’en allait. Où allait-il? Il avait des choses si importantes à faire pour la laisser toute seule là? Non, donner un cigare à quelqu’un signifiait que l’entretient n’était pas terminer et invitait même à la décontraction des deux. C’était ce qu’elle avait comprit des visites que son père avait eu, les cigares s’offrant à la fin pour éterniser légèrement la soirée, faire la transition entre la fin d’une journée de travail acharné avec le début d’une soirée haut en conversation moins solennel. Elle se leva rapidement pour venir le trouver avec hâte, oui, elle était ravit d’être en sa compagnie. C’était le moins que l’ont pouvait dire. Arrivé à sa hauteur, elle tourna la tête pour l’observer avec une pointe d’admiration. Il était sans aucun doute le seul qui bénéficiait d’un tel comportement. Il était beau, plus beau que dans ses souvenirs, il semblait si fort, si imposant ! Combien de venin avait craché ses lèvres contre le monde entier, leurs dictant sa loi, sa façon de fonctionner, les éblouissant de son intelligence! Peut-être avez-vous enfin comprit combien la jeune femme était complètement à ses pieds? Non, vous vous trompez, vous êtes encore beaucoup trop loin de la réalité, c’est pire encore. Elle posa son regard contre la tige de tabac entre ses doigts, réalisant quel honneur elle avait de pouvoir faire cette activité avec lui. Non, elle n’avait jamais fumé, mais ce n’était pas grave. Elle agrippa délicatement le tissu de sa manche, l’incitant à arrêter pour qu’il puisse lui prêter son feu. Elle lui adressa un sourire en coin, se jouant l’attitude de la femme qui n’était pas née de la dernière pluie, glissant finalement sa main contre son torse, haussant un sourcil. C’était ainsi que les femmes matures agissaient dans les livres qu’elle avait lut. C’était une façon qu’elle avait comprit, se la jouer ainsi pour obtenir ce que l’on voulait. Elle s’approcha d’avantage, baissant subtilement le regard vers le sol, jusqu’à ce qu’elle soit si près pour sentir son thorax s’élever contre sa poitrine, plantant ses yeux dans les sien.

    «Allumes-moi. »
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MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptyJeu 12 Aoû - 15:59

C e n’est pas comme si tu avais projeté de ne jamais revenir, disait-elle. A ces mots, il avait simplement inspiré lentement et tenté d’ignorer ses paroles. Ne pas répondre, encore une fois. Ses mains s’étaient glissées à l’intérieur de ses poches tandis qu’il poursuivait son chemin d’un pas las, visiblement perdu dans ses pensées. S’il y avait bien une chose à laquelle il ne s’attendait pas c’était ça ; retrouver sa petite cousine. Pas aujourd’hui, du moins. Mh. Qu’en aurait-elle pensé, s’il lui avait dit la vérité à ce moment-là ? Qu’il n’avait absolument pas l’intention de revenir, au départ. Que la seule raison pour laquelle il s’était fait expulser – parce que oui, il s’était fait expulser… - c’était parce qu’il ne pouvait tout simplement plus continuer sa vie là-bas. Comme une obligation, au final. Parce que non seulement physiquement mais également mentalement, il ne pouvait plus gérer la souffrance que la distance lui causait. Non, il n’était pas stupide. Il avait remarqué tous les changements que cette distance avait causé en lui. Il s’en remettait, doucement. S’il avait rencontré sa cousine il y a de cela deux ans, et même moins, elle n’aurait certainement pas reconnu le pauvre chat de gouttière qu’il était devenu. Un sale chat errant, un mauvais garçon – même pas mauvais, en fait. Simplement pathétique et dégoûtant. Une loque. Sa main droite se glissa hors de sa poche pour aller chercher la cigarette posée au coin de ses lèvres, tirant sur celle-ci une nouvelle fois pour la retirer, s’arrêtant en chemin tandis que la plus jeune le rattrapait, s’arrêtant devant lui pour tourner la tête. Un petit sourire vint dessiner le coin de ses lèvres lorsqu’il remarqua la pointe d’admiration qui brillait au fond de ses yeux. C’était mal, au fond, mais il ne pouvait s’empêcher de sourire. Était-elle mignonne ou simplement naïve ? Et juste comme il se posait la question, la plus jeune revint en sa direction, s’approchant de lui. C’était une toute autre Jee Yie qui se présentait à lui, sa main glissant contre son torse et son regard se transformant en quelque chose qu’il n’aurait pu définir à ce moment-là tandis que les dernières paroles s’échappaient d’entre ses lèvres rosées. « Allumes-moi. » Et tout retombait. Où était-elle passée ?

    Débauche. Comme tous les soirs en fait, ce n’était pas nouveau ; c’était tout ce qu’ils savaient faire de leurs vies, et s’il se retrouvait avec ces garçons tous les soirs c’était certainement parce qu’il n’avait justement rien de mieux à faire. Parce qu’eux au moins, ils ne s’emmerdaient pas à entretenir des relations interpersonnelles de la mort. Parce qu’avec eux, il pouvait passer deux mois sans les contacter qu’il était toujours le bienvenu, qu’on ne lui posait jamais trop de questions. Ça n’avait jamais vraiment été son truc. L’alcool, la drogue. Non, jamais, et de toute façon, il n’avait pas réellement besoin de ça pour rendre sa vie encore plus laide qu’elle ne l’était – n’est-ce pas. « Dude. » Il tournait la tête vers le garçon. Il était un peu le mouton noir de la bande, dans un sens – le voilà, le minus au milieu de tous ces blancs. Il avait dix-sept ans et ils en avaient tous au moins vingt. « what’s up with you? » Il haussait les épaules et tournait la tête vers le téléviseur à nouveau. A vrai dire, il ne passait que rarement du temps avec les sorciers. Il préférait les ‘moldus’, comme on les appelaient. Peut-être était-ce parce que sa mère l’avait toujours tenu loin de ces gens-là qu’il tenait tant à se rebeller. Si elle savait, elle en serait morte de honte. Mais elle l’avait renié – ça n’importait plus maintenant.


Il avait pincé les lèvres sur le coup. Parce qu’encore une fois, il ne savait pas comment réagir. Il y avait à peine deux minutes, elle était la jeune fille toute mignonne qu’il n’avait pas cru avoir changé tant que cela. Il s’était même demandé si sa mère ne l’avait pas rendue pire qu’elle l’était déjà à l’époque – là où il avait dut couper à court son ‘sabotage de vie nulle pour lui en donner une réelle’. A la manière Kessy – ou Hee Na, peu importe, mais ce prénom ne voulait plus rien dire pour lui. C’était celui que – celle qui lui avait donné naissance – avait donné à son garçon, qui n’était plus son garçon à présent. Parce que dans les deux sens, il ne faisait plus partie de la famille. Il mordilla l’intérieur de sa joue et cligna des yeux, son air détaché ne quittant pourtant toujours pas son visage. C’était devenu une habitude de ne jamais laisser paraitre les émotions, à présent, de toute façon. Sa main gauche, toujours glissée à l’intérieur de sa poche, s’approcha lentement du bras de la plus jeune, pour poser son index tout prêt de son coude et monter lentement jusqu’à son poignet, son regard se posant vers ses lèvres tandis que les mots se répétaient dans sa tête, et que la scène se transformait en une autre. « Allumes-moi. » Murmurait-elle à son oreille, et il devait fermer les yeux pour refréner les millions de frissons parcourant son corps. Il ouvrait les yeux et elle était là, sur le lit. Sur le siens, plus particulièrement, dans sa petite robe de satin rouge. Et elle le regardait avec un regard aguicheur, elle l’attendait, sa langue passait contre ses lèvres et elle le lui répétait. « Allumes-moi. » Il humectait ses lèvres, la rejoignait dans le lit, posait une main contre sa cuisse pour se glisser entre ses jambes et faire monter lentement, très lentement le tissus léger qui recouvrait son corps. Son souffle contre sa gorge, ses lèvres tout près de son oreille, et son corps contre le siens… « Ooh baby I can make you burn in sweet, sweet hell… » répondit-il, humectant réellement ses lèvres.

    Quelques heures s’étaient passées et il s’était laissé tenter par un ou deux verres. Mais lentement, en douceur, parce qu’il savait ce qu’il en était lorsqu’il s’agissait de l’alcool. Il en faisait trop, il devenait étrange… il n’avait toujours pas besoin de ça. Il ne savait même pas où il allait dormir cette nuit. Pas ici dans tous les cas, il avait besoin d’un peu d’air, lui aussi. Et la présence de ces garçons n’était pas toujours appréciée. Un peu d’argent par ci, un peu d’argent par là. Au fond, c’était une sale bande de traitres. Mais ce qu’il pouvait s’en ficher… un ‘pop’ sonore résonna dans la pièce et il n’y fit toujours pas attention. De toute façon, il était beaucoup trop préoccupé par la poitrine généreuse qui se dandinait dans le téléviseur. C’était comme une activité de famille, ça. Juste un peu moins catholique. Ils critiquaient les scènes comme des professionnels et comme si la vie n’était pas déjà assez portée sur la chose, critiquaient chaque défaut physique de l’actrice principale. Mais le soudain silence, entrecoupé par les faux gémissements de la belle blonde, avait finalement attiré son attention vers les autres. Un fantôme était passé, quelque chose d’étrange, quelque chose de pas rassurant à voir la tronche qu’ils se tapaient en ce moment. Il aurait presque pu en rire, en fait, si seulement même ça ne lui demandait pas tant d’efforts. Il avait donc tourné la tête vers cette mystérieuse chose, un sourcil haussé, observant le foyer où il pouvait à présent observer une valise. Une petite robe, rose pétante, qui contrastait avec le macabre décor et les cris de l’actrice. Aucune réaction. Il était habitué, en même temps, mais… il avait alors écarquillé les yeux après avoir lu l’étiquette de la petite robe. Kang Jee Yie. Ça, par contre, ce n’était pas normal – ah tiens. Non, ce n’était effectivement pas là il y avait de cela à peine deux minutes. « Uuhn… je pense que j’ai trop – » ; « Ouais, une salle halucination… » Répondait-il, le regard vide, la loque se levant finalement pour se diriger vers la cheminée. « Eh – tu le vois aussi, Key ? » ; « … nevermind. »


Il cligna soudainement des yeux, frissonnant violemment tandis qu’elle claquait des doigts sous son nez pour le faire revenir à la réalité. Il ravala difficilement sa salive et recula d’un pas, observant la cigarette qu’elle avait levé devant ses yeux. Lapsus… il entrouvrit les lèvres pour parler et lui demander ce qu’elle faisait, réalisant qu’il avait posé sa main contre la sienne, tout près de son cœur. Mais il leva soudainement le menton et retira délicatement la main de son torse, cherchant le briquet dans ses poches, posant sa propre cigarette – qui semblait s’être remarquablement consumée toute seule le temps qu’il s’était perdu dans ses pensées – au coin de ses lèvres, baissant la tête. Il trouva finalement le briquet et attrapa la cigarette de la plus jeune pour la glisser entre ses propres lèvres, l’allumant de la bonne façon pour la glisser entre les lèvres rosées de la blonde. Il tira sur la sienne. Ravala à nouveau sa salive et se racla la gorge. Conneries par-dessus conneries… « Tu… fumes ? » Bredouilla-t-il, finalement.

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MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptyVen 13 Aoû - 10:48

    « Ooh baby I can make you burn in sweet, sweet hell… »

    La jeune femme haussa un sourcil, inclinant la tête légèrement tandis que le plus vieux semblait à des astres lunaires de l’atrium. Elle resta un long moment dans l’attente d’une suite, sans réellement en obtenir une. Au final elle ne savait absolument pas ce qu’il venait de lui dire, non, ses parents n’avaient pas voulut qu’elle apprenne l’anglais. Pour une obscure raison ils avaient bien insisté – suite à sa demande – que si la jeune femme voulait apprendre une langue, que ce serait le français. Elle glissa doucement sa main contre son cou, remontant vers son oreille, approchant d’avantage son visage. Simplement pour tenter de percer ce que ces yeux semblaient regarder dans son esprit. Les yeux n’étaient-ils pas les miroirs de l’âme? En quelque sorte oui, seulement ceux-là ne semblaient pas plus percevable que ça. En réalité, le garçon semblait, perdu. Pris d’un piège qui – Oh par pitié, c’était son cousin quand même. N’avait-il pas réussit à contrer ce genre d’effet? Ce n’était pas comme s’il voyait une demi-vélane pour la première fois. Encore pire puisqu’il avait dut en côtoyer deux vélanes à part entière. En même temps, elle devait admettre qu’il ne les avait pas autant fréquentées depuis voilà maintenant cinq ans. Elle soupira, écartant rapidement son visage du plus grand pour claquer des doigts devant lui, présentant la cigarette offerte devant elle.


    C’était décidé, elle allait le retrouver sur le champs! Non, pas réellement, elle attendrait tard le soir, feindrait de dormir sagement et ensuite elle partirait. C’était la première fois en un an qu’elle avait une adresse. Elle n’avait pas put écouter le reste de la conversation, ses parents l’ayant rapidement chassé dans sa chambre. Elle était pire qu’un radar, elle entendait son nom à des rondes, et se pointait pour en écouter le reste des éloges. Forcément, c’était lui, rien de mal ne pouvait-être dit! Elle grimpa rapidement les escaliers, notant l’adresse rapidement dans son petit journal intime tandis que la nouvelle était fraiche. Pas la moindre chance qu’elle ne l’oublie, mais par simple pure précaution, elle devait la noter quelque part de sure. Là où personne ne pouvait le lire. Un fait, puisque le petit livre avait un cadenas. Voilà, plus sécurisé que la banque sorcière de Seoul. Elle ramassa le plus de chose possible et les déposa contre son lit, s’empressant de sortir sa valise de sous son lit. Beaucoup trop de chose pour la pauvre petite. Elle dut choisir, trier, se demander ce qui serait le plus important. Un ensemble à thé, parce que même s’il n’aimait pas le boire, elle aimait lui faire de petit gâteau et que dans ses cas là, il l’appelait ; Princesse Yie. Une belle robe à nœud, parce que c’était élégant et qu’il disait qu’elle était adorable dans celle-ci. Un ours en peluche, pour se rappeler l’odeur de la maison. Voilà. Le reste elle le porterait sur elle, si non elle appellerait sa mère pour qu’elle lui prête un peu de monnaie, histoire d’acheter quoi mangé et pour avoir une maison. C’était pas plus compliquer que ça non?
    Le principe était simple, tant qu’elle était dans la maison, dans la cours, dans la ville, dans le pays … elle devait obéir les désirs de sa mère. Une fois passé dans le salon de son cher Hee, elle ne pourrait plus lui ordonner de rentrer non? Elle boucla rapidement le tout, poussa rapidement la valise là où elle était en temps normal et sortit de la chambre à grande course.

    - Mère? Père? Oncle, tante. Pardonnez-moi de vous interrompre mais je voulais simplement venir vous faires la bise une dernière fois avant d’aller dormir.
    - Tu sais qu’il n’est que 16h!? Tu n’as pas envie de manger avec nous?

    - Oh. Je ne me sens simplement pas bien, pouvez-vous me garder quelque reste, je mangerai plus tard.

    Elle se coucha rapidement, ayant bien avertit lady marianne – son poméranien – qu’elle devait-être debout dès que tous seraient couchés. C’était sa mission.



    «Hee! Tu m’allumes? »


    Elle afficha un grand sourire, ses yeux glissant contre son corps en même temps que ceux du jeune homme, observant avec un air naturel, leurs mains jointes contre son cœur. Il devait être content, au rythme qu’elle pouvait sentir contre sa paume. C’était ce qu’elle en déduisait. Pour quelle autre raison cela se produirait!? Nervosité? Ne rêvez pas quand même, Hee Na n’était pas le genre nerveux. Rien ne pouvait le rendre nerveux, parce qu’il était tellement merveilleux que tout lui coulait si bien au pied. Tout ce qu’il touchait se transformait en or. Elle en gloussa presque, sa main ayant délaissé son torse pour venir tapoter ses joues rougissantes. Elle poussa un long soupire de joie, portant finalement son regard envers l’homme. Oui, l’homme, fort, puissant. Il n’était certainement pas stupide comme tous les autres jeunes de l’école. Pas irréfléchi, et seulement à le regarde, il inspirait la classe. Il était tellement - « Tu… fumes ? » - non. Elle hocha timidement la tête, les yeux fuyant. Bien entendu qu’elle ne fumait pas. Mais ça ne devait pas être compliqué non plus. Pas besoin d’un manuel pour comprendre ; tirer une bouffé, aspirer la bouffé et ensuite la soupirer. C’était aussi facile que de manger avec des baguettes ! Elle remonta rapidement les épaules, cambrant légèrement le dos et afficha une nouvelle fois une expression étrange. Mais mystérieuse. Voilà ce qu’elle avait exactement lu dans les livres. Elle devait-être … Mystérieuse. Pour quelle raison, ça elle ne savait, mais il en semblait simplement que les femmes se la jouaient ainsi en présence d’homme. Elle le laissa allumer la « chose », l’observant attentivement alors qu’il en tirait – par reflexe et pour qu’elle prenne bien – une petite bouffé. Yie nota chaque faits et gestes, tentant de se détendre tout en prenant le fin bâton entre son index et son majeur. Comme lui le faisait. À l’instant même, il lui semblait avoir un comportement d’enfant de deux ans, imitant sagement ce que les grands faisaient devant ses yeux. « Pareille à Hee! Yie grande fille !». Nouveau soupire. Elle pivota simplement, feignant habillement d’échapper quelque chose contre le sol. Une simple bague serait suffisante pour détourner son attention. Elle se pencha donc doucement vers l’avant, posant une main contre son genou pour chercher ce qu’elle avait intentionnellement perdu. Le plan était simple, pendant qu’il ne lui faisait pas face, elle pouvait expérimenter la première bouffer, et ce sans lui faire honte devant un quelconque élève trainant dans les environs. Elle porta la cigarette à ses lèvres, inspirant avec force, avalant cette immense boule de fumé qui lui brûlait la langue, la gorge, les poumons, s’étouffant rapidement.

    - QUE FAITES VOUS JEUNE FILLE?

    Elle sursauta, tournant le visage alors qu’elle venait tout juste de pousser sa valise dans la cheminer, alimenté de poudre de cheminette. Elle venait de se faire surprendre. L’intense envie de sauter quand même se faisait présente, maintenant. C’était maintenant ou jamais. Le jamais gagna, son père la trainant dans les escaliers, les larmes coulant sur ses joues alors qu’il la disputait pour la première fois de toute sa vie. Plus jamais elle ne recommencerait.


    Elle calma enfin sa toux, sa main se tendant vers l’avant pour ramasser le bijoux contre le sol, se retournant avec un sourire sur le visage, les yeux emplis d’eau. Elle cria un timide « trouvé ! » et s’approcha finalement de lui, indiquant silencieusement de la tête qu’ils pouvaient avancer. Elle se tourna finalement vers lui, l’observant malicieusement, un sourire en coins, haussant un sourcil. Oh, oui. Il serait parfait.

    « Dis-moi, depuis ton arrivé … as-tu rencontrer beaucoup de belles filles?»
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MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptyVen 13 Aoû - 16:29

Les vélanes. Elles avaient pourri sa vie quinze ans de temps, et pourtant, il s’était fait une carapace à force de les côtoyer. Lui-même possédait du sang de vélane, aussi ridicule cela pouvait paraitre. Était-ce la raison pour laquelle toutes ces filles lui tournaient autour en ce moment ? Non. Aucunement. Ça n’avait rien à voir avec ça puisque le sang de vélane n’avait absolument aucun effet sur le genre masculin. Du moins il le croyait, et jusqu’à maintenant, personne n’avait réussi à prouver le contraire. Comment le prouver, de toute façon ? S’il avait réellement un effet quelconque sur son comportement ou alors sur les gens qui l’approchaient, il était tellement minime que rien ne pouvait être réellement prouvé. Si en étant une fille de vélane, le pouvoir, dirons-nous, était déjà réduit d’une génération, c’était encore plus réduit si c’était sur le sexe opposé. Mais encore. Il croyait fermement que ça n’avait absolument aucun effet sur le genre masculin. Jee Yie. Était-ce la raison pour laquelle la blonde l’avait plongé si rapidement dans de si sombres pensées ? Sa petite cousine. La petite fille de douze ans qui l’admirait tant, la petite comme il l’appelait il y avait de cela cinq ans. Elle n’avait que dix-sept ans, elle était encore une petite fille. Disaient-on…

    « Je t’en supplie, Mason. » Suppliait-il, à genoux devant la porte de son – ancien – appartement, les mains jointes devant son visage, la tête baissée. « Il pleut dehors. » Il redressait la tête, les lèvres pincées, la grosse valise à ses côtés et la robe soigneusement posée sur cette dernière. « Je trouverai l’argent. Pitié. » Il avait fait attention à ne pas froisser cette jolie robe, à ne pas égarer ne serait-ce qu’une petite pièce, à ne pas abîmer la jolie valise qui s’était pourtant si brusquement posée dans la cheminée cette journée-là. Il pleuvait, à en boire debout, l’orage frappait fort à l’extérieur. Il ne pouvait pas le laisser dormir dans la rue ce soir, non ? Surtout pas avec ces choses – si précieuses – en sa possession. C’était la seule chose qu’il possédait au final. Il se perdait un peu, n’avait pas réussi à garder son minable job d’été et sa seule envie était de rentrer quelque part où il faisait chaud, où il pouvait être seul ou, du moins, pouvait dormir à l’abris de la tempête. Accessoirement protéger les choses que sa cousine avait égaré dans le coin le plus mauvais de l’Amérique. Cette nuit-là, Mason n’eut pas pitié de lui. Cette nuit-là, la jolie robe de Jee Yie s’abîma, se salit, se déchira. N’est-ce pas, qu’il était fort, Hee Na.


Le bruit métallique de la bague avait attiré son attention et, pour une fois, il était la parfaite poire. Il s’était laissé prendre au piège. Mais croyait-elle réellement pouvoir cacher sa réaction au plus vieux ? Le félin avait donc posé le regard vers la bague, haussant un sourcil tandis qu’il pouvait entendre la blonde suffoquer à la fumée de la cigarette qu’elle venait d’aspirer. Il avait mordillé la pointe de sa langue et s’était forcé à ne pas tourner la tête pour ne pas la gêner. Elle voulait être une grande fille. Mais peut-être que ce qu’il aurait dut faire, c’est l’empêcher de se faire du mal. Et pourquoi ? Peut-être parce qu’elle serait prête à sauter du pont s’il le lui demandait, il ne pouvait donc absolument pas dire qu’elle savait ce qui était bien ou non pour elle. Il glissa sa main libre contre son front et redressa distraitement ses cheveux déjà bien dressés sur sa tête, tournant finalement la tête vers la plus jeune qui faisait mine d’avoir retrouvé sa bague. Il aurait très bien pu lui dire qu’elle était stupide de croire que son petit manège l’avait trompé, mais il ne le fit pas. Ce n’était pas comme s’il n’avait pas de cœur, au fond. Il n’en voyait pas l’utilité. Pour une fois, il n’avait pas envie d’être trop franc. Ils avaient alors repris leur marche et Kessy n’avait rien ajouté, n’ayant même pas remarqué l’emploi de son prénom réel. Un silence s’installa donc à nouveau entre les deux pendant lequel il glissa sa main gauche dans sa poche, observant ses pieds qui avançaient un à la suite de l’autre sans faire attention à la direction dans laquelle il allait. Il suivait simplement les pas de la plus jeune et se laissait guider. Il ne marchait que rarement la tête basse. Pour un félin, c’était signe de rédemption. Il baissait les armes. « Dis-moi, depuis ton arrivé … as-tu rencontrer beaucoup de belles filles ? » Quelle question inattendue après ce qu’il venait d’imaginer. Il s’arrêta à son tour et redressa la tête. Il y en avait partout, des belles filles. Un peu trop, peut-être. Pourquoi le lui demandait-elle, en fait ? Il ne se passait rien de bien intéressant dans sa vie, échecs par-dessus échecs, sauf niveau études et en ce moment c’était plutôt mort. « Mmh… »

    « C’est ta copine ? » le garçon était occupé dans sa lecture lorsque sa petite cousine s’était présentée à sa porte pour briser le silence et lui demander la question la plus ridicule. Il avait lentement baissé le livre et haussé un sourcil, ses lèvres s’entrouvrant mais la plus petite ne lui laissant absolument pas le temps de répondre, venant s’asseoir au pied de son lit. « Elle est plus jolie que moi ? » Puis il avait souri, la pointe de sa langue glissant au coin de ses lèvres alors qu’il se redressait. « Jee Yie-ah, t’es jalouse ? » La gamine avait froncé les sourcils et tourné la tête, croisant les bras, hochant négativement la tête comme si c’était la pire des insultes. « Non. C’est juste une question. » Un soupir. Il avait alors déposé son livre sur la table de chevet tout prêt de son lit et reposé ses lunettes sous la lampe, tirant contre le poignet de sa jeune cousine pour l’approcher de lui, ses doigts glissant naturellement au travers de ses longs cheveux bouclés pour l’occasion, l’anniversaire d’Hee Na. ‘J’ai mal au ventre, je vais me reposer un peu. J’ai trop mangé de gâteau – en fait, mon bouquin est plus intéressant que le trois quart des gens dans cette pièce’. « Pas autant que toi. » Avait-il répondu avec un haussement d’épaule, serrant la petite dans ses bras, observant le sourire dessiner ses lèvres dans le reflet du miroir.


« Jee Yie-ah, t’es jalouse ? » la voix était beaucoup plus grave que dans ses souvenirs, du moins il semblait, et il maîtrisait mieux l’art de la taquinerie il semblait. Il avait haussé un sourcil et laissé retomber la cigarette au sol, l’écrasant du bout de sa chaussure pour se rapprocher de la blonde, la contournant, faisant quelques pas devant lui pour se retourner et marcher à reculons, écartant les bras dans les airs pour hausser les épaules. Rictus. « Beaucoup… » Puis il avait laissé ses bras retomber avant de lui lancer un clin d’œil. « Mais pas autant que toi. » Puis il s’était retourné pour reprendre son chemin, disparaissant dans le paysage derrière les arbres. La scène ressemblait à un conte de fée, le paysage était clair – on aurait presque pu croire que de l’autre côté, si on continuait à marcher, une grande clairière paradisiaque les attendait. Cette fois, il n’eut pas besoin de miroir pour deviner le sourire de la vélane. Il s’arrêta cependant en chemin, écoutant attentivement les pas de la plus jeune qui le cherchait. Si ses oreilles ne le trompaient pas, dans trois, deux, un… il se tourna pour faire face à la blonde et lui adressa un mince sourire, l’air de dire ‘je sais tout.’ « Pourquoi ? » Demanda-t-il finalement, son regard plongé dans le siens, le revers de sa main glissant contre sa joue. Qu’avait-il vu au travers de tout ça ? La petite n’avait rien d’innocent.
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MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptyVen 13 Aoû - 17:49

    N’importe quoi! Elle croisa les bras et fronça de suite ses sourcils, offusquée, prononçant un « Non! » clair et net. Puis son visage se détendit rapidement, comprenant finalement l’allusion qu’il faisait, un sourire illuminant son visage à la teinte porcelaine. Il fallait s’y faire, peu importe si la jeune blonde se clamait maintenant être une femme, elle redevenait rapidement la petite princesse de son enfance. Égoïstement adorable. Un rire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle se retrouvait seule parmi les arbres, tournant sur elle-même pour chercher où il se trouvait. Elle leva les yeux au ciel comme si le vent artificiel pouvait lui apporter un indice, n’obtenant qu’une volé d’oiseau dans le ciel magnifiquement ensorcelé. – TROUVÉ HEE NA ! Maintenant c’est à toi de compter. Et cette fois, essaie de me trouver en moins de 30 minutes! – La blonde posa une main contre l’écorce d’un arbre, penchant la tête vers l’avant pour tenter de l’apercevoir quelque part, approfondissant ses recherches. Un chat reste un chat, se faufiler entre les arbres sans faire de bruit était un atout important à leurs survies mental. Sans quoi, ils n’auraient certainement jamais la paix et le calme qui les obsédaient tant. Non, il n’y était pas. La jeune femme s’avança prudemment avant de retirer ses chaussures pour plus de facilité. Théoriquement, il n’y avait aucune bestiole dans ce sol – il était enchanté non? Ses pas la menèrent finalement à destination, ou peut-être avait-il fait exprès pour se trouver exactement sur le chemin qu’elle avait emprunté par pure hasard. Elle déposa sa main contre la sienne, la faisant glisser jusqu’au creux de son cou, avançant vers lui avec grâce, son corps se collant au sien. Naturellement.
    «Pourquoi? Simplement pour savoir combien de femme vont me détester, si tu accepte. »

    Il ouvrit rapidement la porte, criant son prénom, amusé. La fillette posa sa main contre sa bouche pour retenir son rire,. Il n’avait aucune chance le la trouver sous le lit ! Encore moins qu’à l’habitude, puisqu’elle avait prit la peine de poser des couvertures de chaque coté du lit, l’empêchant ainsi de voir à travers. Elle l’entendit regarder derrière la porte, sous le bureau, sous les nombreuse peluche de son lit, dans le garde-robe. Ah, ce qu’il était mauvais à ce jeu tout de même ! Elle gagnait toujours. – Je me demande bien où elle peut être !?. - disait-il en prenant place contre son lit. Une main s’étira sous les couverture, empoignant son pied pour la tirer hors de sa cachette. – TRICHEUR, tu savais où j’étais.. – C’est pas de la triche, j’ai seulement gagné!Disons que cette partie ne compte pas d’accord?. - Elle leva le menton, le dos droit, gardant sa main contre la sienne pour qu’il suive simplement ses pas. Cette fois, elle guidait, et ce seulement pour s’assurer qu’il n’avait rien oublier. Un test, un examen surprise. La jeune femme avança d’un pas, tournant légèrement vers la droite. C’était le jeu du chat et de la souris, c’était ce qu’ils avaient tenté pour lui faire comprendre le tango étant jeune. Hee n’avait pas semblé adorer, mais tant pis. Elle aimait parce que c’était puissant et qu’entre autre, cela avait probablement été le plus gros contact homme/femme qu’elle avait eu dans sa vie, ses parents l’ayant immédiatement interdit de continuer dès son premier spectacle avec un partenaire. Elle glissa sa main contre son cou, sa joue, entremêlant finalement ses longs doigts fins dans la chevelure du plus vieux.

    «Est-ce que tu danse? »

    Elle continuait la ronde, induisant lentement, progressivement un rythme, un tempo mental sur ses propres pas. Sa main délaissa finalement son corps, reculant complètement, ne coupant pourtant en aucun cas le contact des yeux. Elle s’amusait, complètement, le laissant chasser sa pauvre carcasse, traçant un chemin plus ou moins étourdissant. Elle posa sa main contre son torse, gardant ainsi une distance entre eux. Pas la peine de le laisser gagner aussi rapidement. «Mm, non. Les hommes ne veulent pas danser.». Elle contourna rapidement un arbre, s’y adossant un instant, attendant simplement de voir son visage apparaitre à coté du sien. Riant automatiquement aux éclats. «Mais t’amuser par contre. J’ai entendu papa dire que par contre, les hommes aimaient voir les femmes danser. Ça les amuse. Ça t’amuses ?». Elle glissa le bout de ses doigts sous son menton, s’éclipsant encore une fois à reculons, l’entrainant d’une silencieuse demande, sans trop savoir où elle allait. Son dos heurta rapidement un autre arbre, glissant finalement ses bras autours de son cou. Elle adorait jouer ainsi avec lui. Un cœur d’enfant dans le corps d’une jeune femme. Il n’avait pas tant changé que ça, l’Amérique ne lui avait pas détruit son Hee na. Elle posa sa tête contre son torse, serrant de toutes ses forces contre lui. Comme il lui avait manqué son cousin.

    «Est-ce que tu veux t’amuser avec moi? Est-ce que tu veux m’accompagner au bal? Les autres garçon ne veulent qu’une seule chose, et ils ne l’auront pas. Alors que toi … c’est pas pareille.»

    Elle afficha un grand sourire admiratif. Oui, bien entendu. Hee Na ne la rendait pas mal à l’aise. Il ne la voyait certainement pas comme une … bombe-à-bébé. Elle se pressa contre lui pour le faire reculer légèrement, s’écartant finalement du garçon. C’était étrange comme elle n’avait jamais réellement prit la peine de venir voir l’atrium. C’était étrange de penser que tout ça n’était pas réel. Elle se tourna vers le plus grand, portant à ses lèvres la cigarette qu’elle avait semblé oublier. Inspira avec précaution, et la souffla doucement par la suite. Voilà ! ce n’était pas si dure que ça non?

    «Enfin ça c’est si tu n’est pas déjà pris par l’une de tes nombreuse beautées.»
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MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptyVen 13 Aoû - 18:55

Simplement pour voir combien de femmes vont me détester, si tu acceptes. S’il acceptait quoi ? Forcément, dans la tête du plus vieux, une seule chose venait – son corps. Bien sûr. Était-il dérangé ? Ne partageait-elle pas le même sang que lui ? Oui, en effet. Mais ce n’était pas sa sœur ou quoi que ce soit dans le genre, alors, au final, ce n’était pas si grave. Quoi de plus rassurant que de se dire qu’il n’était pas le seul. Et que sa famille l’avait renié, de toute façon… même s’il savait parfaitement que, tout au long de ces cinq années d’absences, elle avait probablement été la seule à ignorer toute l’histoire. À toujours le considérer comme son cousin. Et lui aussi, réciproquement, n’avait jamais réellement réussit à l’oublier aussi bien que tout le reste de la ‘famille’. Elle était toujours restée là, quelque part, sa petite cousine, et d’ailleurs il avait toujours gardé ce bagage de souvenirs avec lui peu importe où il allait. Réparé la petite robe. D’accord, l’éducation stricte de maman n’avait pas servi à rien. Mais en y mettant du siens, au final, il s’en était sorti – il n’était peut-être pas un si mauvais garçon que ça. Mais la jeune fille devant lui, par contre, était très « Vilaine… » souffla-t-il à son oreille tandis qu’elle glissait sa main contre sa nuque, emmêlant ses doigts à ses cheveux. Un court frisson le parcouru, comparable à celui qu’il avait ressenti plus tôt et son regard osa s’aventurer vers ses lèvres tandis qu’elle lui demandait s’il dansait. Et alors qu’il s’apprêtait à poser une main sur sa taille, la blonde se recula. Il redressa la tête, ses doigts se refermant contre sa paume de main alors qu’il observait son petit manège en silence. Elle lui échappait, lentement, volontairement, et gardait une distance entre les deux à l’aide d’une main. Un air plus sérieux était revenu prendre place sur son visage, malgré la petite lueur amusée brillant toujours dans son regard. « Mh, non. Les hommes ne veulent pas danser. » Puis elle disparut. Il cligna bêtement des yeux et, curieux, suivit à nouveau le chemin dans lequel elle l’entraînait, posant une main contre l’arbre derrière lequel elle se cachait pour contourner l’arbre. Là, il la coincerait contre cet arbre et… « Mais t’amuser par contre. » Elle éclata de rire et il haussa un sourcil, mordillant le coin de ses lèvres pour empêcher son sourire de refaire surface. Il redressa la tête, rapprochant lentement son visage au siens tandis qu’elle posait un doigt sous son menton. « J’ai entendu dire que par contre, les hommes aimaient voir danser les femmes. Ça les amuse. Ça t’amuse ? » Disparue, à nouveau. Et il la suivait comme un idiot, parce que les hommes étaient tous comme ça de toute façon. Elles dirigeaient et ils suivaient comme des marionnettes. Son dos retrouva rapidement un autre arbre et il put la coincer gentiment contre le nouvel obstacle, sa main gauche trouvant sa place tout prêt de son épaule tandis qu’elle le serrait contre elle. Tout l’effort qu’elle mettait pour le serrer si fort n’était pourtant qu’une douce caresse. « Est-ce que tu veux t’amuser avec moi ? » C’était si bien dit. « Est-ce que tu veux m’accompagner au bal ? »

    Une de ces nombreuses fêtes en famille où il n’avait rien de mieux à faire que d’aller s’enfermer dans les toilettes de l’étage pour avoir un peu de paix, se tenir loin des commentaires disgracieux à son égard et du monde qu’ils s’étaient créés. Ce n’était pas pour lui, ce n’était pas pour - « Hee… » Toc, toc. « Hee c’est toi dans la salle de bain ? Hee… papa ne veut pas danser avec moi. » L’appel était beaucoup plus important que sa propre paix. Il n’y avait rien de plus important. Quelques secondes et elle tenait déjà le bout de son index, tournoyait joyeusement au milieu de tous ces gens inconnus, le projecteur était sur elle et ses longs, longs cheveux qui volaient au vent. Il était toujours là pour la faire danser. « Je serai toujours là pour te faire danser, Yie-ah. Petite peste. »


Sa main trouva enfin son chemin jusqu’à sa hanche, resserrant délicatement son emprise pour l’approcher de lui. Même si elle imposait à nouveau une certaine distance entre leurs deux corps, il ignorait sa demande et s’approchait d’elle pour la coincer un peu plus, l’emprisonner. Il recula cependant la tête juste assez pour la voir goûter à nouveau à ce toxique cylindre de nicotine et recula. Elle se débrouillait comme une pro, ou du moins, presque. Mais il attrapa la dite cigarette entre deux doigts et l’amena à ses lèvres, tirant sur cette dernière avant de lui réserver le même sort que la dernière, l’écrasant au sol tout comme l’autre pour se rapprocher une fois de plus. Elle voulait qu’il l’accompagne au bal. Il n’avait jamais eu l’intention d’y aller, jamais même eu aucun intérêt envers ce dit bal. Il n’était pas vraiment le bienvenu dans ce genre de réception, n’est-ce pas ? Les seules personnes le connaissant dans cette école savaient parfaitement qu’il n’avait pas le profil du parfait cavalier, ou, du moins… pensaient. Il s’humecta les lèvres et glissa sa main droite derrière la jeune femme, la posant au bas de son dos pour qu’elle cambre légèrement le dos, soufflant contre les quelques mèches recouvrant sa gorge. Ce n’était pas pareil avec lui ? Qu’est-ce qu’elle voulait dire, par là ? Qu’il avait droit à ce que pleins d’autres hommes n’avaient droit, qu’il était… privilégié ? Comment penser autrement. Si les autres n’étaient pas privilégiés, il n’y avait que lui qui pouvait accéder si facilement à ce genre de faveurs. Même si c’était malsain en y réfléchissant. Profitait-il de l’admiration que portait la plus jeune pour lui ou alors se soumettait-il à ses désirs ? Parce qu’il y avait deux côtés à la médaille. Il baissa doucement la tête, son nez se posant contre son menton pour qu’elle le redresse avant de retrouver sa clavicule, montant lentement le long de sa gorge pour retrouver son oreille. Il inspira doucement le parfum de la plus jeune, fermant les yeux. « J’ai fais une promesse. »

Elle voulait danser, alors elle danserait. Ne ressemblaient-ils pas à un vieux couple bourré de fric en ce moment ? Un vieux film des années soixante. Il ne manquait plus que le cigare et la robe rouge de la belle blonde et il était le pion. Elle brillerait, mais seulement entre ses mains. Parce que, d’un moment à l’autre, il devenait le marionnettiste et elle devenait la poupée. Juste là. Il ouvrit les yeux et lui adressa un sourire plus mesquin, cette fois, ses doigts pianotant le long de sa colonne pour s’arrêter au milieu de son dos tandis que son autre main rejoignait la sienne pour glisser ses doigts entre les siens. Ses lèvres effleurèrent sa joue et il relâcha sa main, ses doigts glissant cette fois lentement le long de son bras pour s’arrêter à son coude et revenir saisir sa main, moins doucement. Il la fit pivoter sur elle-même, son dos se posant contre son torse et son bras passant au-dessus d’elle, tenant toujours sa main de façon à ce que son propre bras soit en travers de son corps. Il posa alors son menton contre son épaule, son nez se nichant au creux de son cou et son souffle courant délicatement contre sa peau laiteuse. « Je serai toujours là pour te faire danser. »

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MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptySam 14 Aoû - 6:44

    « J’ai fais une promesse. »
    Parfaitement. Même s’il était quelque fois difficile de bien replacer tous les souvenirs, il n’avait qu’à parler pour que le tout se bouscule dans sa tête. Il avait une merveilleuse mémoire ce félin. Le dos cambré, la jeune femme soupira simplement suite à un frisson incompréhensible se glissant contre sa peau. Étrange, mais pas désagréable, seulement restant légèrement inquiétant et indéchiffrable. Ses doigts effleurèrent sa nuque, avant de se rediriger contre son épaule, sa gorge, s’arrêtant à sa mâchoire, ses doigts se crispant à nouveau alors qu’elle pouvait sentir son souffle chaud tout près de son oreille. Ses paupières s’ouvrirent finalement pour observer ce sourire mesquin naissant contre ses lèvres. Un sourire insaisissable. Elle écarta sa main dans une attente impatiente, immédiatement comblé par des doigts se mêlant au siens. Il avait lui aussi de long et fin doigts, les siens semblaient avoir eu beaucoup plus la vie dure, de l’expérience. Elle frissonna à nouveau, laissant la peau de son bras être traité avec une certaine tendresse. L’affection pouvait en effet rendre les gens beaucoup plus différent que ce que l’ont croyait. Elle n’était pas si dupe non plus, elle avait bien remarqué qu’il était beaucoup plus gentil avec elle qu’avec les autres enfants dans les soirées mondaines organisé chaque mois par les deux vélannes. Il était beaucoup plus gentil avec elle, qu’avec n’importe qui en réalité. Et pour être honnête, elle n’avait pas réellement envie de le voir agir ainsi avec d’autre gens. Homme, femme, enfant. Elle renversa légèrement la tête, ses lèvres effleurant sa joue, se glissant d’avantage contre lui, une hanche à la fois, suivant toujours et encore ce rythme précis qui s’encrait dans sa tête. Une histoire d’enfant trop grand, une histoire sans réelle fin et sans commencement. Le moment présent seulement. Il avait accepté et c’était tout ce qui aurait put causer une simple inquiétude dans sa pauvre petite journée bouleversée de A à Z. Autant se faire pardonner en lui disant oui, non? Elle n’était pas spécialement le genre de personne qui adorait les journées aventureuses ; attendre n’était pas son fort. Mais pour être une journée étonnante, elle l’était. Le reste s’en suivit plus rapide, se laissant toute fois diriger complètement. La poupée y était, prête et docile. Mènes-moi. Elle afficha un grand sourire contre la tempe du brun, les paupières à moitié close, avouant à qui voudrait entendre qu’elle avait presque oublié combien sa peau pouvait-être chaude. Et que c’était rassurant de la sentir ainsi contre la sienne. Elle recommença rapidement à se déhancher doucement, tournant lentement sur eux-mêmes, il lui avait promit de danser, et ce n’était certainement pas fini. Elle vint chercher son autre main de la sienne, les posant tout près de sa cuisse nue, montant graduellement jusqu’à ce qu’elles soient bien haut dans le ciel bleuté.



    «Tu m’avais aussi dit que j’aurais droit – et ce chaque dimanche – à une sucrerie. Il faut se rattraper. Tu as environs… Mm. »


    Elle lâcha la main de Hee qui se trouvait contre son corps, s’éloignant pour tourner sur elle-même, tenant toujours le bout de son doigt, ouvrant les yeux pour l’observer aller et venir devant ses yeux. Ça, elle se souvenait parfaitement l’avoir faire des centaines et des centaines de fois lorsqu’elle était petite. Elle s’arrêta brusquement, redescendant leurs mains jusqu’au niveau de sa joue, pour tirer contre celle-ci d’un mouvement ferme et doux à la fois. Elle avança exactement au même moment, posant sa paume contre son épaule, leurs corps s’heurtant délicatement. «180 dimanche à rattraper. Mais bon…» Ses doigts glissèrent contre sa joue, venant y déposer un bref petit baiser d’écolière, lui souriant immédiatement par la suite. Elle s’écarta de moitié, quelque pas sur le coté, gardant toujours sa main dans la sienne, légèrement parallèle à lui. Elle inclina la tête et fit une jolie révérence. Yie ferma un instant ses yeux, souriant légèrement alors qu’elle débutait doucement une valse. Tourner, tourner et encore tourner, c’était bien désorientant mais elle adorait. Qui plus est, elle dansait avec un chat, aucune chance qu’il ne perde l’équilibre. Un rire s’échappa se sa gorge qu’elle déployait maintenant, reposant à nouveau sa main contre le haut de son torse. Ils dessinaient leur propre danse, mélangeant tout et n’importe quoi, ce qui arrivait tout simplement et ça. Ça c’était définitivement plus amusant que de suivre une chorégraphie préétablit. Hee anticipait parfaitement ce qu’elle lui livrait et apportait exactement les mouvements qui pouvaient bien s’y intégrer. Ce n’était pas de la danse, c’était un jeu, une façon de parler, de renouer contact. Maintenant, les retrouvailles ressemblaient plus à ce qu’elle avait imaginé toute jeune. «Nous savons tous les deux que tu sauras très bien te rattraper. » , Elle arrêta enfin de tourner, levant haut son genoux contre la hanche du brun, son bras entourant son cou pour s’y pendre, cambrant le dos au maximum, ses longs cheveux pendant pratiquement contre le sol. Elle étira délicatement sa jambe – celle contre sa hanche – derrière lui, la ramenant vers le sol dans un cercle parfait. Oui, la souplesse était de soit pour une lady, c’était sa mère qui le lui avait dit. Une lady devait-être capable de se sortir de n’importe quel situation et ce, avec grâce. Elle redressa finalement son visage, prenant appuis contre son épaule pour se redresser complètement.
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Lee KessyLee Kessy

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MessageSujet: Re: ;clearly i need some balance. {fini~   ;clearly i need some balance. {fini~ EmptySam 14 Aoû - 8:57

La danse dans laquelle s’était lancée la plus jeune n’avait rien à voir avec ce qui se déroulait dans la tête du plus vieux. Forcément. Elle ne réalisait donc pas les sous-entendus qu’elle lui insérait dans la tête et continuait comme si rien n’en était et lui, de son côté, continuait de croire au petit scénario qu’il avait analysé d’une façon bien compliquée pour ce qui en était réellement. Mais il aurait certainement dut se méfier, s’en douter. Ce n’était pas n’importe quelle femme qui tentait de lui faire du charme, c’était sa cousine qui tentait simplement de l’inviter au bal. Mais rien. Voilà pourquoi son sourire ne quittait pas ses lèvres, ses mains ne quittaient pas son corps et son nez glissait toujours le long de sa peau pour s’enivrer toujours un peu plus du parfum de la jeune femme. Sa main remontait le long de sa cuisse nue, le long de son corps, s’évadait dans le ciel et descendait le long de son bras pour revenir se poser contre ses côtes. Et elle tournoyait sans arrêt, lui échappant sans cesse dès qu’il tentait de poser ses lèvres contre sa peau si douce. Comme du velours. Dieu lui avait envoyé une petite fée, un petit ange dont il devait prendre soin et auquel il devait faire attention. Ne pas la brusquer, la traiter comme si elle était la chose la plus fragile qu’il n’ait jamais touchée et probablement était-ce le cas, au final. La brutaliser en douceur, lui faire violence avec tendresse. « Tu as environ… mmh. 180 dimanches à rattraper. » Et la voilà qui valsait, l’entraînant toujours dans sa danse et lui la suivait habilement parce que c’était ce qu’il savait faire de mieux ; être habile. « Nous savons tous les deux que tu sauras très bien te rattraper. » Il avait alors haussé un sourcil, toujours aussi amusé. Des sucreries. Son genou glissa contre sa hanche et sa jambe s’étira lentement derrière lui, sa main droite se posant derrière son dos tandis qu’elle se cambrait lentement vers l’arrière et que sa jambe à lui passait entre les siennes pour la balancer sur une jambe. Sa main gauche, elle, vint se poser contre sa cuisse pour glisser lentement le long de la peau qui se révélait sous son toucher, remontant finalement le long de sa jambe pour revenir attraper sa hanche et la redresser plus rapidement tandis qu’elle s’accrochait à son cou. Comme dans les films. Comme dans les vieux films. Sa main relâcha sa hanche pour venir se poser contre sa joue et repousser les quelques mèches s’étant mises en travers de son visage, qui, à présent, était tout près du siens. Il décida cette fois de ne pas répondre et garder le silence, revenant saisir sa cuisse pour la poser contre sa taille et l’appuyer doucement sur l’arbre. Il n’avait plus besoin de paroles, non ? Et puis, pourquoi attendre jusqu’au bal…

Certes, l’endroit aurait dut être une priorité. Mais non, en fait, il semblait avoir complètement oublié l’endroit dans lequel ils se retrouvaient. Et sa main remonta alors à nouveau, retraçant le même chemin, s’arrêtant un peu plus haut cette fois, tout près de ses fesses. Ses doigts se replièrent, ses ongles passant délicatement contre sa peau tandis qu’il baissait la tête pour enfouir son nez au creux de son cou une nouvelle fois. Il y prenait goût. Alors comment voulait-elle qu’il le fasse ? Doucement, délicatement, parce qu’elle était délicate. Mais sans cérémonie parce qu’elle le connaissait, non ? Il n’avait plus besoin de se présenter à elle. Elle l’avait attiré à elle et elle ne demandait plus que ça, qu’il laisse tomber les grands mots pour faire place à la pratique. La vraie danse. Oh, oui, il savait parfaitement se rattraper pour ces cent-quatre-vingt et quelques dimanches où il n’avait pu la gâter. Et maintenant, c’était beaucoup plus concret, toutes ces paroles, dans sa tête. C’était ce qu’elle voulait, non ? Cousine ou pas, on s’en fichait, après tout. Et ses lèvres trouvèrent finalement leur chemin contre sa peau, délicatement comme il l’avait prévu, ses yeux se refermant et ses cils venant chatouiller sa peau au même moment. Son souffle, lui, se promenait toujours contre sa peau tandis qu’il se rapprochait d’elle, la serrait contre son corps, levant la tête jusqu’à ce que son souffle vienne mourir contre son oreille. Frissonnait-elle en ce moment ? Parce qu’il pouvait sentir les millions de frissons courir le long de son corps, et les millions de frissons à venir lorsque ses mains fouleraient finalement son corps pour de bon. Oh oui. Il allait définitivement bien se rattraper. Il eut à peine le temps de poser ses lèvres contre sa joue, tout près des siennes, qu’une présence se fit entendre à quelques mètres de là. Certes, n’importe qui ne l’aurait pas remarqué, mais ça aussi, ça faisait partie intégrale de ses instincts – entendre les prédateurs pour mieux se cacher lorsqu’ils l’approchaient. Il redressa donc la tête et fut immobile une seconde, fixant le vide, tournant soudainement la tête vers sa gauche alors qu’il pouvait entendre les pas se rapprocher. Il fronça les sourcils avant de se retirer presque trop brusquement de sa cousine, comme s’il revenait soudainement à la réalité. Il lui adressa un dernier regard avant de disparaître comme par magie entre les arbres le temps que la plus jeune ouvre les yeux. De loin, il observa la scène – le jeune homme qui se rapprochait de la blonde, l’air perplexe, lui demandant si elle ne s’était pas perdue un peu et pourquoi elle traînait dans ce coin. Parce que ce n’était visiblement pas dans ses habitudes, surtout pas de se promener nu pieds dans un endroit comme celui-là. D’ailleurs, le garçon tenait les chaussures de la plus jeune et les lui tendait.

A quoi avait-il pensé lorsqu’il avait posé ses mains sur elle ? Et pourtant, il était convaincu d’avoir réussi à s’être fait une carapace, une armure, un bouclier face à ces foutues vélanes. Mais c’était Jee Yie. Tout compte fait, c’était différent. Il l’avait volontairement laissée percer cette carapace, sans se douter une seule seconde de quelque chose, n’ayant absolument rien décelé dans le regard de la plus jeune. Elle était toute jeune, la dernière fois, en même temps. L’avait-elle fait exprès ou alors avait-il simplement été idiot ? Avait-il tout imaginé, au final ? Peut-être. Peut-être que non. Il ne la laisserait certainement pas le prendre dans ses filets si facilement, la prochaine fois. C’était à dire… dans quelques jours, au bal. Entre temps… il s’écarta lentement des arbres, s’éloignant à reculons pour finalement reprendre son chemin dans le sens inverse, abandonnant la veste toute sale au sol, volontairement. Il la ferait danser – au bal. Au prochain rendez-vous, c’était lui le marionnettiste. Pas elle, pensa-t-il, pinçant les lèvres en signe de frustration alors qu’il se perdait dans les couloirs de l’école. Avait-il péché ? Non. Pas encore du moins.

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