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 Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]

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Seo Yu JinSeo Yu Jin
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Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] _
MessageSujet: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptySam 10 Juil - 23:08

    Marche marche petit agneau. Avance avance jeune homme. Cours cours petite bête. Tu n’échapperas pas au prédateur qui te poursuit dans ces couloirs. Quelle idée de trainer ici ? Endroit sombres et dépourvu d’élève si ce n’est…les Ineo. Ineo, doux prédateur au regard de feu près à passer ses nerfs sur quiconque. Du moins, c’est la définition générale. Tu croyais peut-être tomber sur l’exception ? Je suis dans le regret de t’annoncer que tu n’as pas eu cette chance. Courir dans ce couloir pour échapper à ma présence, pour échapper à ma baguette. Te fait-elle si peur ? Gentil premier année… Continu de courir, tu me divertis. Gentil premier année, n’ait pas peur, je ne cherche qu’à t’effrayer. C’est si agréable de sentir la peur d’un autre fleurir sur son visage. Voir son visage apeuré lorsque je continu mon chemin vers lui. Mais pourquoi a-t-il si peur de moi me direz-vous ? Après tout, je ne suis qu’un simple élève et rien de plus… Ah… Juste une mauvaise histoire, un mauvais conflit. Je crois qu’il a renversé son verre de jus-de-je-ne-sais-quoi sur moi. Déjà, c’est affront assez grand envers ma personne, mais si en plus il ne s’excuse pas et fais semblant de n’avoir rien fait : ça passe pas. User de la magie sur lui ? Je l’ai déjà fait. Il est un peu… défiguré dirons-nous. Oh rien de définitif je vous rassure. Mais juste assez pour que Monsieur veuille fuir le monde durant vingt quatre heures.

    Ou vas-tu petit agneau ? Dans cette pièce ? Laisse-moi te rejoindre… Que ? Oh, quel choix judicieux petit agneau. Vraiment, je souligne ton intelligence. La salle des miroirs, quoi de mieux pour se cacher. Allez, laisse moi venir à toi… Fais une erreur, juste une que je puisse savoir derrière quel miroir tu te caches. Un pas puis deux… Je vois un bout de ton uniforme… Un pas puis deux… Je vois un bout de ta chaussure… Un pas puis deux… Je vois un bout de ton bras… Et le petit agneau sauta sur ses jambes, me bousculant au passage. Me faisant tomber à terre à la renverse. Ma tête heurte plutôt violemment le sol. Assez pour grogner un « Tu as intérêt à te cacher sale monstre, parce que si je revois ta face de lutin, je l’aplatirai contre un mur ! » Je connais son visage, son année et sa maison : le retrouver ne sera qu’un jeu d’enfant. Le retrouver et le punir pour m’avoir assommer : ce sera un magnifique passe-temps… Oui, un merveilleux passe-temps… Enfin, je crois que j’étais tellement pris dans mon jeu du chat et de la souris que je n’ai pas vue Cette personne dans le couloir. Je n’ai pas remarqué qu’elle m’avait vu terrorisé un premier année. Car si j’avais su, je vous assure que la gamin aurait eu la chance voire le miracle de ne rien subir.

    Je me remet sur mes jambes et m’approche du miroir au centre de la pièce. Au début je ne vois que mon reflet. Juste moi. Puis j’entends des bruits de pas mais bizarrement au plus il se rapproche, au plus je devrais voir la personne apparaître sur le miroir : il n’en est rien. Encore un pas et je me retourne un peu violemment. Me massant l’arrière du crâne je plisse les yeux pour distinguer son visage. Je souris, à la fois heureux et confus. Sait-elle ? Sait-elle que j’ai terrorisé le petit agneau ? M’a-t-elle entendu le menacer d’un décalquage facial contre un mur ?


    « Ryo Won… Tu vas bien ? » Je continuais de lui sourire un peu bêtement. « Tu m’as l’air contrarié… » Le problème avec Ryo Won, c’est qu’en réalité : il était assez dur de retranscrire les émotions de son visage…
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Shin Ryeo WonShin Ryeo Won
 

 
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Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] _
MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyDim 11 Juil - 7:50

    Regarde-le! Cet être si déplorable ferait presque pleurer. Du moins une petite âme sensible car toi, il ne te ferait rien. Si! Il t'irriterait presque. Ses larmes, ses cris sont si lamentables. N'a t'il donc aucune fierté qui pourrait le stopper? Pourquoi tu ne lui viens pas en aide? N'est tu après tous pas celle qui ne peut laisser un enfant pleurer? Sûrement car tu en as assez d'être la bonne âme charitable. C'est compréhensible ne t'en fait pas. Tu as assez donner pour les autres, tu peux penser à toi. Ce n'est pas de l'égoïsme rassures toi, juste une envie de ne pas se sentir asservie. Hein? Comment ça? Vous pensez que je me parle toute seule? Que je délire? Oh je n'ai jamais été nette d'esprit certes mais rien dans mon encéphale n'a encore disjoncté. Nous avons tous notre propre façon de penser. La mienne était de m'adresser à moi même. Non pas à haute voix, j'ai toujours chérie la discrétion. Après cette petite explication sur ma personne, je suppose que vous souhaitez à présent savoir ce qu'il se tramait devant moi pour pareille réflexion? Quels curieux! Un défaut que je ne peux supporter. Savez vous qu'il finira par vous perdre? Enfin, je sais que je ne pourrais vous le cachez, vous finirez bien par savoir le fruit de tant de pensées. Alors pourquoi ne pas vous le dire maintenant? Devant moi un deuxième année laissait couler les eaux du coeur. La raison m'était inconnue et je m'en moquais. Tous passait devant lui posant simplement un regard curieux ou s'en amusant. La cruauté humaine est effroyable. Ils abandonnaient un semblable lors d'un moment de détresse. Non je ne suis pas comme eux. Car si j'en venais à me poser des questions c'est qu'au fond je me sentais perturbée. Derrière la froideur que j'aimais dégager se cachait une demoiselle incapable de laisser souffrir quiconque. Un aspect de ma personnalité que je tentais d'oublier, ne l'acceptant guère. J'aurais adoré passer sans me soucier de cet enfant ne posant sur lui que rapidement mes yeux mais je n'aurais guère mieux valu que les autres. Ce que je craignais en allant parler au pleurnichard? Tous simplement qu'un autre gosse vienne s'attacher à moi et que moi même j'en vienne à m'accrocher à lui. On souffre à avoir des proches, n'en avais-je pas déjà fait l'expérience? Mais je suis trop gentille ou peut-être idiote pour ne pas apprendre de mes erreurs passés. Car oui j'avais oublié mon pan de mur auquel j'étais adossée pour faire quelques pas vers ce qui aurait pu être un autre martyr. Cette école n'en manquait pas après tous. Mais ma marche fut stoppée. Non, on ne venait pas de me rentrer dedans! Une demoiselle venait de me devancer. Et je n'allais aucunement m'en plaindre...

    J'allais m'en retourner à mon agréable mur frais duquel j'observais cette étrange population lorsque cette fois on en vint à me faucher. Par réflexe, j'en vins à vouloir savoir qui venait de m'importuner. Rien de surprenant! Un simple élève qui s'amusait à se faire poursuivre. Enfin s'amusait...Lorsque je vis qui lui courait après j'en aurais presque froncé les sourcils. Yu Jin...Ce gamin s'était sûrement trouvé une nouvelle victime. Et il allait encore que je tente de lui en mettre un peu dans la tête. Ne me considérais-je pas après tous comme sa grande soeur? Il me fallait l'éduquer et le surveiller sinon il tournerait mal. D'accord, je m'imposais une charge qui n'étais pas la mienne. Mais c'était un défaut majeur de ma personnalité. Je n'aimais guère beaucoup de monde mais lorsque j'adorais je le faisais sincèrement. Trop? Sans nul doute. Encore un aspect qu'il m'arrivait de regretter. Enfin, ce n'était le temps de penser à moi. Il fallait que j'aille trouver mon camarade et aider un innocent. Sans courir mais pourtant d'un pas rapide, j'en vint à les suivre. Longue poursuite. Heureusement que j'étais un tant soit peu sportive, je n'aurais tenu l'effort. Le première année n'était guère malin à mon goût. Il y'avait des façons plus aisées de se débarrasser d'un parasite plus collant que la normal.
    Lorsqu'ils rentrèrent dans la salle des miroirs j'en poussais un soupir de soulagement. J'arrivais enfin près de ma cible, plus besoin de parcourir tous le château. Mon pas se ralenti alors. Non il n'y avait rien de pressé, Yu Jin ne ferait rien de bien mauvais à l'élève. Du moins je le supposais. À peine avais-je atteins la porte qu'elle s'ouvrit brutalement. Je me retrouvais alors face à euh...une drôle de tête? Mes yeux vinrent embrasser le plafond avant de se reposer sur l'étrange créature. Alors que celle-ci souhaitait repartir rapidement, je la rattrapais. Sans délicatesse, j'en vin à attraper son visage. Oui je le serrais fermement mais il ne devait s'en aller. Ma baguette se déposa brutalement sur son nez lui rendant alors un aspect normal. S'ensuivit alors des cris de joies, des bons mais évidemment aucun remerciement. Pauvre con...Mais je ne m'en soucierait guère. J'avais d'autre chat à fouetter.

    Toujours doucement, j'entrais dans la pièce. Si mes camarades s'amusaient des formes qu'ils pouvaient y voir, je m'en moquais éperdument. Oh il ne me fallu guère longtemps avant de retrouver mon dongsaeng. Il ne m'avait pas vu. Effet de surprise, le meilleur! Lorsqu'il se retourna il se cogna mais je ne m'en inquiétait aucunement. Sa remarque m'amusa légèrement ou plutôt m'exaspéra. Mes yeux se plantèrent dans les siens. J'allais être dure mais il me connaissait.


    "Pauvre con...Tu veux jouer les hommes forts avec un marmot? Tu te sens courageux? Pathétique...Tu me fais honte."

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Seo Yu JinSeo Yu Jin
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Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] _
MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyLun 12 Juil - 10:04

    Tu sais Noona, je n’aurai vraiment pas voulu que tu vois ça. En faite, je n’ai jamais vraiment apprécié que tu me vois sous ce mauvais jour. Avec toi, j’ai honte de cette partie de moi. Noona sais-tu pourquoi ? Parce que tu es une personne que je respecte et qui m’est cher. Parce que toi, je n’ai pas envi de te décevoir. Pourquoi continuer à avoir un tel comportement ? Tu sais, comme on dit, le renard change de poil mais pas de caractère. Alors je suppose que je suis pareil. Je change d’attitude devant toi, non en faite je ne fais qu’être cette partie de moi dont je n’ai pas honte. Je suis cet être souriant, qui te parle comme si tu étais vraiment de sa famille. N’ai-je pas d’ailleurs pleuré dans tes bras un jour ? Ma fierté d’homme fait que je n’en parle jamais, mais je n’ai pas oublié que la même peine que tu viens d’avoir pour ce gamin m’a sauvé. Cette peine ou cette bonté m’a permis de réapprendre à sourire. Parce que tes conseilles peuvent-être crus ou doux : ils sont généralement tous bons à prendre. Mais comme un adolescent en crise brisant les règles qu’il s’est toujours imposé, je transgresse ton autorité. Car, il faut l’avouer, je respecte toujours tes conseils. Sauf quand j’ai un plomb en moins. Sauf quand j’ai envie de prendre mes distances, de faire le « mal ». Juste quand je me sens puissant, je pense que je peux passer outre ton regard critique de grande sœur. J’ai tord. Je le sais que j’ai tord de courir après ce gamin. Je sais que j’ai tord de lui en vouloir, que je pourrai passer l’éponge pour être plus mature. Mais, sa désinvolture m’a vraiment énervé. Il tache mes vêtements, ne s’excuse pas et en plus il m’ignore. Je ne dis pas qu’il a totalement tord, son nez… C’était peut-être exagéré je l’avoue. J’y suis allé un peu fort. J’aurai pu juste le menacer verbalement et ne pas mettre en action mes dires : je n’en avais pas envie.

    Dis Noona, n’as-tu pas honte d’aimer un être tel que moi ? Un être qui se croit supérieur, un être qui croit n’avoir besoin que de lui pour survivre ? Un être sincèrement cruel ? Un être qui aime vraiment faire peur comme il vient de le faire à cet enfant ? Oui, j’ai honte noona. Honte d’aimer faire souffrir certaines personnes juste pour me passer le temps ou pour une vengeance démesurée. Dis noona, qu’est-ce qui fait que tu arrives encore à me supporter ? Noona… Je ne pense vraiment pas être une bonne personne… J’aime me sentir fort, même si la personne est un plus faible, plus jeune : je me sens vivre. Courageux ? Non, je n’irai pas jusque là. Je ne ressens aucun courage, juste une poussée d’adrénaline intense. J’ai l’impression que tout s’efface autour de moi. J’ai l’impression de détenir des sentiments qui ne sont pas miens aux creux de mes mains. J’ai l’impression d’être le maître qui dirige les pièces d’un échiquier. « Pathétique… Tu me fais honte. » Je comprends, et en même temps que mon cerveau analyse la situation, je détourne les yeux, observe ailleurs. Je ne veux pas observer ce regard dessus. Je tape du pied nerveusement à terre. Je suis déçu. Déçu de te décevoir. J’aurai préféré que tu ignores. Que je puisse t’expliquer calmement. Mais au fond, l’action serait restée la même. Au fond, tu aurais sûrement pensé la même chose. Ma main reste derrière mon crâne, je me le masse doucement. Demain j’aurai sûrement une bosse mais vraiment, je me sens si mal à l’aise que je m’en contre fiche. Je ne fais qu’observer les multiples miroirs autours de nous. Et je croise toujours ton visage dans ceux-ci : comme un fantôme hantant sa victime. Finalement, je cesse de taper du pied, je relève mon visage vers toi : froid et impassible. Je veux assumer mes actes devant toi, je ne veux pas fuir. Mais pourtant, comme un petit frère ne voulant pas écouter ta grande sœur, un rictus contrarié se dessine délicatement sur mes yeux. La vois-tu cette lueur ? Cette lueur qui dit : oui noona j’ai tord, mais dans le fond, tu sais que je vais recommencer. Excuse moi, quelque part, c’est comme te dire : je m’en fou. Mais je ne pense pas que cela soit ça. Je pense que c’est la rébellion ou la non entente qu’ont certain frère et sœur un jour.


    « Je n’ai jamais dit que je prenais mon pied… »
    Je sourie, limite provocateur. « Je me divertie et je lui apprend les bonnes manières. » J’arque un sourcil « Est-ce mal ? »

    Mais en faite, ma provocation n’aura durée qu’un court instant. Je détourne vite mon regard, toi, petite femme, toi grande femme. Si tu domines l’âge, je domine la taille. Pourtant, dans l’esprit, je pense que tu gagnes en maturité. Alors je me mets à rire nerveusement. Que vas-tu faire devant un idiot comme moi ? Je suis sûr que dans quelques jours, voire même quelques minutes, je regretterai déjà mes paroles. Je regretterai déjà d’avoir voulu jouer au fier devant toi. M’excuser ? Non, je ne le ferai pas : je ne t’ai rien fait. Reconnaitre mon erreur ? Ce serait comme vendre son âme au diable. Je l’ai déjà fait ? Si ce n’est pas le cas, cela ne saurait tarder. Alors noona, aimes-tu toujours ce petit être démoniaque ? Peut-être est-ce juste : qui aime bien châtie bien.
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Shin Ryeo WonShin Ryeo Won
 

 
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Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] _
MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyMar 13 Juil - 4:38

    Serais-je à mon tour pathétique? Moi, cette jeune femme à l'orgueil démesuré, étais-je à présent aussi ridicule que ce gamin qui pleurait quelques temps auparavant? Certes mes larmes ne déferlaient le long de mon sombre visage mais les demoiselles de la tristesse n'étaient pas les seules êtres capables de rendre pitoyable. Cette scène qui se déroulait à présent n'était t'elle pas humoristique? L'avorton et moi jouions des rôles qui sûrement ne nous vont guère. Telle une comédie, nous devons prêter à sourire. Lui si grand et presque adulte se faisant engueuler comme un enfant par une camarade à peine plus âgée que lui et qu'il dépasse d'une bonne tête. Si je n'étais un des protagonistes, j'en rirais. Intérieurement évidemment, je n'exprimais jamais mes états d'âmes. Oh le comique ne s'arrêtait pas là. Etais-je plausible dans cette attitude protectrice que j'avais à présent? Sûrement que non. Bien que m'ayant toujours voulu discrète dans cette déplorable école, je m'étais forgée la réputation d'égoïste sans coeur. Je ne vivais que pour moi, ne me souciant guère de mon prochain. On ne venait jamais vers moi et je n'allait jamais vers les autres. Mais bien qu'aimant ces rumeurs à mon sujet, je ne pouvais qu'admettre qu'elles étaient fausses. Vous ne pouvez deviner à quel point j'aurais aimé qu'elles ne fussent pas que des racontars. Exemptée de palpitant, je vivrais plus heureuse. Non, je ne me qualifiais pas de martyre. Après tous pourquoi devenir comme ceux que je méprisais? Pleurnichards et pessimistes m'insupportant. Ils n'étaient à mes yeux que des faibles. J'étais forte. Une dure au grand coeur malheureusement. Derrière la froideur qui inhalait de mon être se cachait une demoiselle incapable d'ignorer un humain en difficulté. Je savais que cette gentillesse me coûterait d'où le mépris que j'avais à son égard. Seo Yu Jin était une de ses victimes. Pauvre jeune homme? Peut-être. M'étant prise d'affection pour lui, je ne pouvais le laisser dériver. Sous ses airs de sale môme mauvais et capricieux, j'étais persuadée qu'il avait bon fond. Et quand bien même je me trompais il ne pouvait se conduire de façon si immature. Oui je m'accordais un titre de grande soeur qu'il ne m'avait jamais permis d'avoir. Allez savoir, peut-être que celui-ci le dérangeait? Lui demander? À vrai dire je m'en moquais. Le coréen aurait du y réfléchir à deux fois avant de venir pleurer bons nombre de fois dans mes bras. Il était à présent cher à mes yeux. Et il pouvait s'en vanter! Rares étaient ceux ayant pu avoir ce titre. Et comme les pierres, leurs raretés ne les rendaient que plus précieux.

    Cette lueur qui venait d'éclairer son regard...Combien de fois l'avais-je vu? J'aurais du y être habituée depuis tous ce temps mais l'irritement vint me taquiner. Le jeune homme avait gagné. Il voulait me mettre hors de moi et il savait comment le faire. Me défier était le meilleure moyen. Je n'admettrais pas qu'il avait réussit même s'il devait fortement s'en douter. Aucune trace de mon agacement parcouru ma face ni mes yeux. Je ne devais guère être humaine dans le fond. Enfin...Ce gamin devait voir un aspect plus "normal" de ma personnalité que les autres. S'il continuait cette provocation, il savait que j'hausserais la voix. Je n'hurlerais pas, du moins je l'espérais, mais un peu de tonalité dans ma voix ne m'étais pas coutumier. Elle n'arrivait que lorsque l'on me cherchait. Comme maintenant. Yu Jin jouait les fortes têtes encore une fois. Et encore une fois je ne le laisserait pas s'en tirer ainsi. Je l'avais bien que trop souvent sermonné sur son idiotie. Je m'étais d'abord tentée à mes longs discours baratineurs sans résultats. Frustrant. Tenace, je ne pouvais pas lâcher le morceau. J'arriverais tôt ou tard à le calmer! Quitte à ce qu'il me haïsse. Oui, j'étais capable de le pousser à bout pour le corriger même si nous devions ne plus nous parler. Certes j'en souffrirais mais ne vivrait pas t'il mieux avec plus de plomb dans la cervelle? Vous me l'accorderez, on ne gagne rien à se montrer méchant. Du moins aussi stupidement. Je ne pouvais pas affirmer que j'étais la bonté incarnée mais mes vengeances, mes envies mauvaises n'étaient pas aussi lâche. Car c'est bien ce qui me dérangeait chez ce jeune homme. Il ne faisait que s'en prendre à plus faible. Que se prouvait t'il ainsi? Qu'il était un homme? Malgré quelques années passées en sa compagnie, je me sentais toujours incapable d'en dire la raison. L'être humain était trop complexe pour une insociable...

    La violence ne corrigerait cet enfant, j'en avais pleinement conscience. J'avais jusqu'alors songé à en revenir à ce remède mais je ne l'aimais que peu. Frapper ne venait toujours qu'en dernier recours lorsque l'on manquait d'argument. Je n'en était jamais à cours. Mes poings ne viendraient pas à l'encontre de ce beau visage qu'était le sien et ma baguette continuerait à dormir tranquillement dans ma poche. Yu Jin...Tu ne voulais pas m'écouter? Je n'aimais pas me répéter et pourtant je n'avais cessé de le faire avec toi. Non je ne perdais pas patience, j'allais simplement changer ma pédagogie. Quoi que...après une mûre réflexion de trois secondes, j'abandonnais mes nouvelles idées. Tenter de me moquer de lui et le ridiculiser ne ferait que créer un autre petit jeu. Tant pis! J'allais devoir mettre de côté mes bons principes faussement pacifiques. Rapidement mes doigts vinrent pincer son nez pour le tordre. La douleur ne devait pas être intense, je ne voulais le faire trop souffrir.


    "Les punitions physiques sont les plus marquantes. Si je te frappe régulièrement et ainsi te fais souffrir peut-être encrera tu dans ta petite tête tous ces putains de conseils que je ne cesse de te répéter. Qu'en penses tu Bout de Chou?"

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Seo Yu JinSeo Yu Jin
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Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] _
MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyJeu 15 Juil - 21:54

    Petit femme, petit bout d’être et pourtant caractère de feu. Tu t’embrases plus vite qu’une allumette que l’on titille pour qu’elle s’allume. Est pour la bonne cause ? Oui, aujourd’hui oui. Parce que tu n’es pas un être parfait, tu ne peux pas toujours agir avec de bonnes raisons. Parce que tu n’es pas un être parfait, il t’arrive de te tromper. Mais même ma bouche remplie de mensonge n’oserait te dire que tu as tord. Du moins, je ne le ferai pas explicitement. Tout n’est qu’une question de parole : savoir dire les choses autrement. La subtilité d’une langue est toujours amène à nous sortir des plus vilaines discutions. Pourtant au fin fond de mon esprit, comme une petite lumière blanchâtre, subsiste un élan de raison. Qui me guide à accepter mes erreurs avec les personnes que j’apprécie vraiment. Et toi, fine personne au regard sympathique : je n’arrive pas vraiment à te tenir tête. Parfois ça m’énerve quand j’y pense. Allonge sur mon lit, observant le plafond. Je me dis que je suis bien faible à tes côtés. Mais faible pourquoi ? Faible d’aimer ? De t’aimer comme une grande sœur ? Est-ce de la faiblesse ? Si certaines personnes me voyaient ainsi, n’osant pas te regarder plus de quelques secondes dans les yeux : oui, ils penseraient tous que c’est de la faiblesse. Ils se diraient tous que le fier Yu Jin est tombé bien bas. C’est peut-être pour cela que j’arrive dans cette phase où j’éprouve le besoin inutile de faire le malin devant toi alors que je suis en tord. Ai-je tord ? Mon esprit me signale que oui et ma fierté affirme que non. Qui croire ? Ma fierté ou ma raison ? Mon âme ou mon être ? N’ai-je pas déjà vendu mon âme au diable ? Je n’ai plus que mon être pour me soutenir. Et mon être, oh oui je sais combien il peut-être noir et impure. Je suis loin d’être parfais parce que depuis longtemps je n’accorde plus ma confiance à mon âme. Parce qu’elle m’a fait trop souffrir. Tu le sais bien Noona comment cette partie de moi est dangereuse pour ma survie. Tu m’as vu, la première année où j’ai mis un pied ici. Me croisant dans ces mêmes sous-sols, fuyant le regard des autres pour pouvoir pleurer en paix. Fuyant les ouïes d’autrui pour pouvoir gémir silencieusement. Pourtant, ton oreille m’a entendu. Tes yeux m’ont vu. Petit être recroquevillé sur lui-même contre un mur. Tu t’es approché. Tu m’as aidé. Tu m’as sauvé. Je t’ai tout dit. La mort s’était approchée de moi si près. Elle ne m’a jamais touché, mais elle m’a enlevé des êtres chers sous mes propres yeux. Et toi, tu ne m’as jamais jugé, toi tu m’as écouté.

    Tu ne m’as jamais dit que ces personnes chers à mes yeux devaient sûrement avoir honte de leur mort car elle était digne de celle d’un moldu. Tu n’as pas jugé, tu as écouté, tu as réconforté. Comme une mère tu m’as prise dans tes bras plusieurs fois, tu m’as enveloppé de ta douce odeur jasmin. Ta patience fut magnifique à voir Noona. Tu écoutes tous et ton visage ne bougeait. Comme aujourd’hui il est difficile de le voir changer en des émotions trop fortes, ces fois là ton visage fut neutre. C’est peut-être pour cela que j’ai honte d’agir ainsi avec toi. De vouloir faire le fort alors que tu m’as vu au plus bas. Ce n’est pas malin, ce n’est pas réfléchi. Pardonne moi, je ne sais pas trop comment réagir parfois. Surtout lorsque tu me prends sur le faite, martyrisant un gamin, qui avouons-le, le méritait bien ! Toi-même il ne t’a pas remercié alors qu’avec un coup de baguette tu lui as réparé son nez, tu lui as redonné un visage normal. Pas même un sourire, un mot ou une phrase. Et ce n’est pas le coup de l’émotion qui lui a fait perdre la langue : il est né avec l’impolitesse incarné. Pourtant, c’est mon nez que tu as saisit entre tes doigts me forçant ainsi à me plier le dos pour suivre ton mouvement. Je ne m’attendais pas à ce qu’en plus tu me le tordes. Toi, vouloir tuer le nez d’une beauté pareil ? Narcisse semble avoir prit possession de mon corps le temps quelques secondes. Rattrapé par la légère douleur désagréable que tu exerçais sur moi avec la pression de tes doigts.


    « Aish ! Ca fait mal ! »

    Petit gémissement alors que mes doigts vinrent s’enrouler autours de ton poignet. Avec douceur et délicatesse : je ne voulais pas te faire mal Noona mais je ne voulais pas non plus déclencher ta colère ! Les foudres de ma Noona en colère peuvent-être terribles ! Soit, mais dis-moi Noona, quel courage et quelle raison t’anime pour t’acharner à faire de moi une personne de confiance ? Pour faire de moi une personne plus bercé par la lumière que par les ténèbres ? Tu devrais le savoir pourtant que je ne suis bon qu’avec les petits gens de mon entourage. Que je suis mauvais avec tout inconnu. Tu me connais suffisamment maintenant. Tu dois savoir qui je suis. Pourtant chacun vit dans sa propre utopie. Moi aussi je vis dans la mienne. Préférant m’entourer de solitude et de noirceur pour ne pas craindre la douleur. Chose futile que de penser ainsi n’est-ce pas ? Pourtant, toi aussi Noona tu t’enveloppes dans un manteau de solitude. Que fuis-tu ?

    « Ce gamin n’a aucune politesse ! C’est à lui que tu devrais tirer le nez pour lui faire entrer tes conseils ! » Tirant légèrement sur ton poignet, je voulais que tu lâches doucement mon nez pour qu’il ne soit plus douloureux.« Allez Ryo Won… lâches mon nez… »



Dernière édition par Seo Yu Jin le Jeu 22 Juil - 23:14, édité 1 fois
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Shin Ryeo WonShin Ryeo Won
 

 
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MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyVen 16 Juil - 1:38

    La philosophie n'avait jamais été le propre des sorciers. Contrairement aux moldus, nous n'avions cette faculté à réfléchir au monde dans lequel nous vivions. Cette autosuffisance qui nous animait nous rendait aveugle et peu intéressé par ce qui nous entourait. Pourtant, bien qu'incapable de corriger les moeurs, cette discipline avait toujours été capable d'amener de profondes réflexions que j'avais toujours apprécié découvrir.Non, mes pensées ne dérivaient aucunement. Il me venait juste à l'esprit une citation qui me semblait convenir à l'instant présent. Un penseur français avait affirmé que la violence, sous quelque forme qu'elle se manifestait était un échec. J'adhérait à cette pensée. Jamais frapper n'avait été une solution. Aucune guerre, aucun combat n'avait amené ne serait-ce qu'une once de bonheur. Alors pourquoi était-je là à tordre le nez de celui que je considérais comme mon petit frère? Les coups n'étaient que la réponse à l'ignorance, je le savais pertinemment. Mais je n'étais stupide. La raison de l'immaturité du jeune homme m'était toujours inconnue même après tant d'années à la chercher. Il l'avait enfoui au fond de lui, la protégeant comme un précieux trésor. J'étais tenace, entêté mais rien. Ce gamin me mettait face à l'échec. Un fait que mon orgueil ne pouvait accepter. Accepter les dires du coréen? Non, je me le refusais. Je ne pouvais croire qu'il était l'être si mauvais qu'il disait être. Il avait bon fond et j'en étais persuadée. La petite créature déplorable que j'avais vu il y'avait de cela trois printemps ne pouvait être aussi cruelle qu'elle l'affirmait.Elle avait ce coeur qui, comme moi, semblait entouré de solitude. L'espace d'un temps, j'en étais venue à songer que toute cette agressivité que Yu Jin engendrait avec autrui n'était qu'un vulgaire moyen d'exprimer un mal être. Bateau? Sans nul doute pourtant elle était loin d'être stupide. Alors pourquoi avait-je renoncé à cette idée? Car je craignais de me tromper. N'aurais-je pas été ridicule à lui avancer mes théories si elles étaient erronées? Et si elles étaient un temps soient peu correctes, mon Dongsaeng ne se serait t'il pas replié sur lui même, cachant ainsi une quelconque faiblesse? Oui, je ne savais plus que penser et je n'en étais que des plus perturbées.

    Si l'avorton avait besoin d'être réconforté, j'étais loin de lui donner une raison de se sentir rassurée. Mon agacement avait fait envolé loin de moi tous mon calme. Ce n'était d'ailleurs pas la première fois que ce fait arrivait. Ce gosse était le seul à réussir à me sortir hors de mes gonds. Telle une véritable soeur, je ne cessais de m'inquiéter pour lui. Oui, Ryeo Won l'égoïste en arrivait à se demander ce que pouvait faire son camarade, s'il était encore en train d'embêter un première année, s'il avait correctement manger ou s'il dormait bien. Trop maternelle? Je l'ignorais. Parfois j'en arrivais à me sentir ridicule pourtant je ne pouvais effacer tous l'intérêt que je lui portais. Yu Jin avait réussit à entrer là où personne d'autre n'avait pu aller. Il avait pénétré mon palpitant pour y résider à côté d'un autre être qui m'était cher. Le jeune homme avait à présent une valeur inestimable à mes yeux. Je ne pouvais donc me résigner à le laisser partir dans un mauvais chemin. Tôt ou tard, il ne ferait que souffrir et sa peine me serait insoutenable. Je voulais qu'il aille bien, que des véritables sourires illuminent son visage. Un de mes autres défauts majeurs venait de refaire surface. L'attachement que je pouvais porter à autrui était des plus important. L'amour que je portais à mes proches était sincère tout autant que l'inquiétude. C'était en partie cette angoisse que le gamin aille mal qui, en ce moment, venait de diriger ma main vers son nez pour le pincer. Le stress me rendant différentes. D'accord, qu'il ose se payer ma tête n'était pas un fait mineur. Mon égo n'était t'il pas surdimenssioné après tous? Alors comment accepter qu'un mioche me balance des conneries?

    La pression qu'exerçaient mes doigts se relâcha légèrement lorsque l'asiatique vint me prendre le poignet. Même si je lui faisait mal, je ne me résignerais pas de si tôt. Surtout lorsqu'il vint ouvrir la bouche pour me lancer encore un flot de paroles ridicules. Qu'est-ce que je pouvais m'en moquer de sa victime et il le savait! Pendant quelques secondes je ne bougeait pas. Puis j'en vins à avoir un soupir. Mon regard pourtant inexpressif devint des plus noirs. Oui j'étais énervée maintenant. Nos habituelles engueulades allaient reprendre. Fort heureusement, nous étions isolés car ma voix pouvait porter au plus loin. J'atteignais des décibels impressionnantes. Je lâchais ma prise pour plaquer violemment mon autre paume de main contre le miroir derrière le gamin.

    "T'ose te foutre de moi? Tu veux réellement t'en prendre une l'avorton? Je passe mon temps à m'inquiéter pour toi et toi tu ose me prendre pour une conne en me balançant tes mensonges? Tu veux mourir? Hein? Tu veux creuver dans d'atroce souffrance l'idiot?"

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Seo Yu JinSeo Yu Jin
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Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] _
MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyJeu 22 Juil - 6:27

    Peut-être aurais-je dû être plus gentil moins prise de tête… Peut-être aurais-je dû te dire oui… Mais à quoi bon ? Pour ne pas se disputer ? Pour ne pas te blesser ? Pour juste paraître obéissant et réfléchis ? En bref pour mentir ? Non, je ne voulais pas. Même si le monde actuel est plus basé sur l’hypocrisie que l’honnêteté, je ne voulais pas te mentir à toi. Je préfère affronter tes idées, exposer les miennes. Qu’importe qui a raison, qui a tord. L’important c’est de se respecter suffisamment pour ne pas se mentir. L’important c’est de savoir s’imposer une limite dans les mensonges à l’égard d’autrui. Et avec toi Noona, je n’y arrivais pas. Tout n’était qui vérité : une vérité détournée. Une vérité dite avec des mots plus simples ou plus durs. Dans le but de faire perdre le fil à celui qui l’écoute. T’embobiner ? Dans un sens, c’est ça. Dans un sens, c’est vouloir te faire croire une chose différemment comparais à la vérité. Mais je n’y mets pas tout mon cœur, je n’y mets pas toute mon âme. Pourquoi je n’y arrive pas avec toi ? Tu n’es pas un membre de ma famille, tu es une élève, rencontré il y a trois petites années. Trois temps durant lesquels tu m’as soutenu : peut-être trop. Peut-être que si tu aurais été plus froide, je ne t’apprécierai pas autant. Peut-être que si tu aurais été plus cruelle, je ne t’aurai pas accordé ma confiance. Peut-être que si tu aurais été plus ignorante, je ne t’aurai pas connu. Mais est-ce ce que je souhaite ? Ne pas te connaitre ? Non, je t’apprécie, comme la plus chère des sœurs que je pourrai avoir. Comme le membre le plus parfait de ma famille. Mais j’aurai aimé ne pas avoir cet attachement en ta personne. J’aurai aimé ne pas avoir ce dévouement et encore moins cette déification de ton être. J’aurai voulu que tu sois juste une connaissance qui m’est aidé le temps d’une année à aller mieux. J’aurai aimé que tu ne restes pas avec moi les deux autres années. J’aurai aimé que tu me rejettes prétextant que mon état ne justifiait plus ta présence. Mais cela n’est pas arrivé. Pourquoi ? Parce que tu as eu cette gentille de m’accueillir dans te bras. Parce que tu ne m’as ni repoussé ni rejeter. Parce que je me suis jeté sur toi comme sur la dernière personne qui en ce monde pouvait m’écouter et m’aider. Ni jugement, ni critique : juste des conseils. Peut-être pas les meilleurs mais sûrement pas les pires. Et au plus tes bras m’accueillaient, au plus mon cœur s’ouvrait. Au plus tu me souriais, au plus je rigolais. Au plus tu m’écoutais, au plus je t’observais. Noona, douce Noona : ta bonté peut-être effrayante. Surtout quant on voit le genre de monstre que tu as aidé. Ce genre de personne qu’on tuerait bien tant qu’il n’est qu’un enfant innocent et pur. Tout cela pour que la gangrène de la haine ne naisse pas en lui. Pourtant, il semblerait que tu ais fait un pari avec le diable. Aider son démon pour mieux le vendre à dieu. Je ne suis pas croyant Noona, tu le sais. Mais j’aime ce genre de métaphore. Totalement moldu ? J’ai honte de l’avouer.

    Alors doucement ma main vient défaire la tienne de mon nez. Profitant que tes petits doigts aient relâché leur pression autours. Profitant de ton inattention. Profitant du fait que tu me cris dessus comme si le pire des petits frères venait de commettre la pire des bêtises. Mais en y regardant mieux. Je comprends ton état. Je fais pleurer des gamins. Leurs larmes roulent sur leurs joues comme les miennes sur mes propres joues. Je ne fais que leur distiller dans leur sang le malheur que nous haïssons tant. Le pire, c’st peut-être qu’ainsi je ne me sens pas plus fort mais moins seul. Je ne me sens pas puissant mais entouré. La douleur ne touche pas que mon esprit. La peine n’envahie pas que mes yeux. Et la peur ne perturbe pas que mon cœur. Parce que je vois qu’ainsi, tout monde peut sourire, peut pleurer, peut souffrir. Je crée mes propres émotions sur le visage des gens. Si j’ai peur, ils doivent avoir peur. Si je suis triste, ils doivent pleurer. Si je souffre, ils doivent souffrir. Oui, je suis sûrement égoïste de penser ainsi. Je suis sûrement égoïste d’imaginer qu’autrui doit vivre les mêmes choses que moi et uniquement pour mon bon plaisir. Je suis égoïste de penser que cela n’est qu’une réaction naturelle qu’ils doivent accepter : car c’est moi qui provoque ces mêmes réactions. Conséquences de mes actes immatures, conséquence de mes pensées égoïstes. Je contamine l’esprit des gens leur diffusant mes émotions pour mieux survivre. Vivre ? Dans un monde comme le notre, vivre est une belle utopie. Si tout peut vous sembler rose et bien pensant : tout n’est que leurre et hypocrisie. On aura vitre fait de vous poignarder en pleins cœur, pour les plus honnêtes, ou dans le dos, pour les pires malfrats. Alors avant d’essayer de vivre, il faut apprendre à survivre. Se battre contre ses propres pensées : battre l’amour, la haine. Mais au fond, il faudrait devenir un être sans âme pour pouvoir vivre en paix. Il faudrait la vendre au diable pour qu’il puisse vous offrir une vie sans regret. L’ai-je fait ? Il y a un temps, j’ai pensé avoir passé ce cap. Je pensais être devenu un être aussi rigide que du bois. Mais tu es apparu. Pour la deuxième fois dans la journée, la vingt et une nième fois dans le mois et sûrement les milliers de fois dans l’année. Tu m’as rappelé que si j’avais donné mon âme, je n’avais fait que jeter mon cœur aux orties. Tu m’as rappelé que même s’il souffrait, il battait toujours, là, en moi, au creux de ma poitrine. Tu es l’air d’une vie. Tu permets de vivre mais tu tues par la même occasion. Inconsciemment, comme les toxines qui se propagent dans nos airs : nous respirons l’air pour prendre l’oxygène, mais inévitablement nous inspirons les gaz qui nous amèneront à notre mort. Alors aujourd’hui aussi je te laisse m’achever délicatement. Je te vois je souris, tu parles je dépéris. Mais je n’ai pas peur de ces douleurs là. C’est un échange équivalant pour avoir le privilège de rester à tes côtés encore un peu. Malgré la colère que cela peut faire naitre en moi…


    « Ryo Won tu exagères ! Un gamin moi ? C’est l’autre imbécile qui m’a pourris la journée ! Et tes sermons, tu veux quoi ? Que j’en fasse une bible ? ‘La Sainte parole de Shin Ryo Won vous amènera à une vie prospère et douce’. » Je me mis à rire d’énervement, comme si tu ne comprenais pas qu’au fond, même si tes paroles pouvaient être juste, elles avaient du mal à être accepté par mon être. « Tu crois qu’on vie dans un pays rose ? Si je sourie, que je suis polie et que je respecte les autres, ma putain de vie sera plus belle ? »Mon visage se pencha vers tes yeux, toi qui était plus petite que moi. « Ne me fais pas rire. »

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Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] _
MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyVen 23 Juil - 9:12

    Pourquoi n'arrivais-je pas à renoncer? Pourquoi continuais-je à tant vouloir te venir en aide? M'étais-je mise en tête des idées trop irréalistes? Mettre ce marmot sur le droit chemin était t'il utopique? Je savais si bien me remettre en question alors pourquoi étais-je tant incapable de changer? Encore en pourquoi...Ils y'en avaient tellement qui venait me perturber dès que je pensais à cet enfant. Telle une bourrasque, ils semblaient déferler et voletaient en tous sens comme pour mieux me déstabiliser. Oui, je n'arrivais à le comprendre. Pendants ces années passées à l'écouter, le consoler et ainsi être à ses côtés, n'aurais-je pas du apprendre ce qui pouvait bien se tramer dans sa petite caboche? Je me devais de le connaitre à présent. Assez du moins pour ne pas avoir des espoirs qui peut-être seraient vains. J'en venais à nouveau à douter de mes capacités sociales. Je me surestimais sûrement. Redescendre de ce piédestal où je m'étais élevée me rendrait t'il plus lucide et prête à accepter une vérité qui n'irait aucunement dans mon sens? Malheureusement je ne me sentais prête à le faire. J'avais depuis longtemps accepté d'être celle que je ne souhaitais pas être lorsque j'étais en présence du jeune coréen. Ouverte, attentionnée et sympathique...Je ne l'étais qu'avec lui. Je semblais ne pas pouvoir me tolérer un autre sacrifice qu'étais celui de tolérer une sorte de défaite mais aussi de me considérer moins importante. Connerie? Encore une fois je n'en savais rien. Il y'avait bien un autre point qui me dérangeait tant. Je n'avais jamais aimé le changement. Il n'avait guère amené quoi que ce soit de bon dans ma putain de vie alors comment lui faire confiance? Et le refuser était sûrement un défaut majeur. Je ne pouvais sûrement avancer dans ma propre vie sans lui, celle-ci ne pouvant pas être aussi longiligne que je l'aurais souhaité. Ah? Vous osez penser que ce long discours n'était qu'un de mes incroyables baratins? Pourtant une importante partie est si vraie...Malheureusement bien trop...Mais vous êtes moins stupides que je ne l'aurais songer. Vous aurais-je sous estimé? Après tous vous venez d'émettre une hypothèse des plus correctes et que j'aurais tellement espéré cacher de peur de paraitre encore une fois bien trop sentimentale. Aspect tellement mis en avant auparavant que je n'en serais que ridicule maintenant. Mais puisque vous le savez ne serait t'il pas insensé de continuer à le dissimuler? Oui, je craignais qu'en adoptant une tout autre attitude notre relation évolue négativement. Peut-être le jeune homme ne voudrait pas d'une Noona qui ne se chamaillait plus avec lui? Nous avions toujours eu l'habitude d'agir ainsi l'un envers l'autre. Une nouvelle "moi" risquerait t'il de bouleverser les liens que nous entretenions? Je dois être bien pitoyable à vos yeux avec tous mes doutes auxquels n'importe quels de mes camarades auraient su répondre si simplement....

    Mais qu'étais-je en train de faire? Toujours à me plaindre alors que celui qui me faisait face souffrait. Oui, je ne pouvais m'oter cette idée de la tête. J'étais trop bornée et comme dit précédemment, incapable de me modifier. L'histoire de ce petit frère m'en empêchait aussi. J'avais conscience qu'il ne m'en avait dit qu'une simple partie et ma discrétion m'interdisait d'en demander plus. Le peu que j'avais su me révélait toute la peine que Yu Jin devait endurer. On ne ressortait pas d'un tel passé intact. À moins d'être fort. Et il ne l'était pas. Non! Je n'étais aucunement langue de vipère! Ce n'était qu'une triste vérité. Je ne le jugeais pas aux larmes qui avaient déferlés sur son doux visage il y'avait un temps de cela. Les pleurs n'étaient point de la faiblesse à mes yeux. Au contraire. Montrer son désespoir à autrui était un courage que peu avait. Ses agissements le trahissaient. Il se voulait en un monstre qu'il n'était point. Sa cruauté envers plus faibles n'étaient pas pour moi une méchanceté que j'aurais pu juger de gratuite. Les gamins perturbés sont souvent agités. Il en était un. Il ne pouvait s'accrocher facilement à autrui d'où son rejet d'un entourage trop important. Cherchait t'il à vivre à travers les sentiments d'autrui? Je n'aurais su le dire mais j'étais en tous cas persuadée qu'il ne s'amusait pas autant à faire souffrir des petits êtres. Il se mentait à lui même? Bon d'accord, je n'étais toujours pas plus psychologue que dix minutes auparavant. Et ne pouvant être capable de me douter de ce qui se tramait et de ce fait de plus en plus mal à l'aise, j'eu un geste que je n'avais pas eu depuis une éternité. Plutôt que de répondre à ses provocations, je le pris dans mes bras. Comme pour le rassurer mais sans nul doute aussi pour me réconforter tout autant. Ou alors me donner le temps de réfléchir. Je pouvais certes me murer dans mon habituel silence tandis qu'il débitait des conneries mais cette réaction ne serais guère naturelle. Du moins avec lui...


    "T'es un putain de gamin! Un sale gosse complètement déboussolé qui refuse de l'admettre. Tu as pris le mauvais chemin car personne n'a été là pour te guider. Et te voilà à présent à vouloir agir tel un diable créant la discorde et le chaos autour de toi. Pourtant tu t'égares. Tu penses qu'ainsi tu t'épanouiras mais tu ne fais que t'enliser. T'enliser dans ta propre détresse. Ton désespoir ne fait que s'accroitre chaque jour. Tu souffres et je ne peux le tolérer. Si mes paroles sont pour toi des évangiles, je souhaiterais qu'elles fassent un miracle. J'aimerais seulement que tu tentes de les écouter ne serait-ce qu'une simple petite fois. Alors peut-être réussirais-je à marcher avec toi le long de se sentier et réussir à retirer les ronces qui te mutilent chaque jours un peu plus. Sûrement crois tu que je souhaites seulement te déranger. Tu ignore à quel point je t'aime. Tu es mon ami, mon confident, mon âme soeur et mon petit frère. Je t'aime au point de ne pouvoir ignorer ton malheur et l'accepter. Laisses moi te porter secours s'il te plait. Je ne rendrais pas ta vie rose mais j'arriverais à amener une lueur dans cet univers si sombre dans lequel tu t'es enfermé. Je veux te voir heureux."

    Ce coeur que les rumeurs m'avaient enlevé parlait dévoilant pour la première fois ses craintes, ses espoirs et ses sentiments. Je ne tentais pas d'attendrir Yu Jin mais ne sachant plus quoi faire pour l'aider, je lui révélais juste entièrement mes attentions. Quelle avait été l'utile de les cacher?
    Je fini par émettre un léger rire.


    "Tu dois me prendre pour une folle à présent non?"
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Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] _
MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyMar 27 Juil - 20:04

    Noona suis-je vraiment doué d’une conscience ? Pas de celle qui font penser mais celle qui t’arrête avant de commettre une folie. Penses-tu vraiment que j’en ai une ? Penses-tu vraiment que je puisse avoir cette faculté caché au fond de moi ? Parce que, vois-tu, je me le demande chaque jour. Chaque jour je teste mes limites. Chaque jour je vais un peu plus loin. Pourtant, chaque jour je suis effrayé ca mon esprit me laisse faire. Il me laisse agir à ma guise de la pire façon qui soit. Il me laisse me débrouiller comme je le souhaite. Et le pire, c’est que je n’ai ni regret ni remord. Après chaque acte des plus mauvais que j’ai pu commettre : je n’ai jamais rien ressentit qui aurait pu me faire culpabiliser. Rien qui aurait pu m’arrêter. Alors je continus comme si je faisais une quête désespéré. Mais pour trouver quoi ? Ma limite ? Et si je n’en avais pas ? Que ce passerait-il ? Est-ce que je me laisserai sombrer doucement un peu plus dans les ténèbres que je chéris tant ? Me laisserais-je emporter par cette folie qui vie en moi ? Et si c’est le cas, comment réagiras-tu ? Me détesteras-tu ? Peut-être que tu feras comme si nous ne nous étions jamais rencontré ? Peut-être que tu me fuiras pour ne pas avoir à affronté mon visage que tu connais tant… Parfois cela m’effraie de penser à tout ça. De penser que je puisse m’éloigner de toi. Que tu puisses t’éloigner de moi. Je voudrais juste avoir un peu de retenu dans mes questions démesurées. Je voudrais juste être un peu plus normal dans mes attitudes disproportionnées. Et tout cela pour te garder le plus possible à mes côtés. Pour pouvoir t’avoir encore longtemps. Pour pouvoir t’appeler Noona comme le veut la coutume, mais surtout, pour pouvoir t’appeler Noona, parce que je pense que tu es comme une sœur. Je veux continuer d’avoir ce privilège. Je veux avoir le privilège de voir ton sourire, tes larmes, tes sermons, tes critiques, tes compliments. Je veux avoir le privilège d’entendre ta voix et de pouvoir y répondre sans crainte. Peur de toi ? Si, parfois tu m’effraies, mais cette crainte est née parce que je te connais. Ce n’est pas la crainte ou l’appréhension que l’on a lorsqu’on ne connait pas une personne. Parce que j’ai eu cette chance que tu viennes me prendre dans tes bras. Parce que j’ai eu cette chance…

    Ta réaction me surprend. Mais je sais que tu es sûrement une des rares qui pourra toujours me surprendre autant. Tes bras, ceux qui mon sauvé il y a de cela trois petites années… Ils viennent encore s’enrouler autours de moi. Il vienne cueillir la douleur là où personne n’est jamais allé la chercher. Parce que tu n’as pas peur de mes sourires froids, de mes sarcasmes ou de mes paroles cruelles. Parce que tu n’as pas peur que je te blesse. Sais-tu que jamais je ne pourrai lever main ou baguette sur toi ? Je préfère encore me noyer au fond des mers que d’essayer. Dès qu’ils m’ont entouré, j’ai sentis mon cœur et mon esprit s’apaiser. J’ai sentis que mon monde n’était pas fait que de noirceur. J’ai sentis qu’il y avait de la lumière. Et cette lumière, c’était toi. Comme un halo lumineux dans une épaisse obscurité. Doucement, j’écoute tes paroles qui doucement s’insinuent dans mon cerveau. Un gamin pommé ? Il est dur de se dire que la boussole de mon cœur s’est arrêté de fonctionné le jour où j’ai perdu le contrôle de ma vie. Il est dur de se dire qu’on a été faible se jour là et que, le pire, c’est de l’être toujours…faible. Oui, tu as sans aucun doute raison. Je sème mes sentiments dans le cœur des gens comme le blé dans un champ. Pourvu que les individus comprennent ce qu’est la douleur, la haine ou l’amour. Pourvu qu’ils éprouvent eux aussi ce que je ressens. Je me sentirai plus normal moins sans courage. Détestes-tu vraiment ma peine ? Refuses-tu vraiment que mon cœur cris d’incompréhension et de détresse ? Souhaites-tu vraiment m’aider ? Noona… ta bonté m’effrayera toujours. Ta générosité envers un être qui distille dans la peur dans le cœur d’autres individus m’effraie. Fais-tu cela de ton propre chef ? N’ais-tu dicté par aucune soif ou aucun désir ? Juste par ta bonté ? Une lueur… Noona, tu es déjà pour moi cette lune surplombant le monde et éclairant mon chemin. Tu me permets de voir les obstacles : pas des les éviter. Car au fond, je n’ai aucune arme qui me permettra de retirer ces ronces. Je ne pourrai qu’éviter le rocher sur le chemin, le reste je me le prends en pleins visage. Mais grâce à toi Noona, je peux voir, je peux me préparer à l’avenir. Je n’avance plus à l’aveuglette.

    Alors doucement mon visage se penche sur ton épaule. Doucement le menton rencontre ton épaule. Mes narines si proches de tes cheveux sentent un peu plus ta douce odeur proche du jasmin. Je sourie de tes paroles. Non je ne me moque pas, ce sourire pourrais être un éloge à la beauté de tes paroles. Parce que tu es la seule à t’être autant soucié de moi, parce que tu es la seule à te soucier de moi.


    « Non, tu n’es pas folle, tu es merveilleuse. »

    Je repose un peu plus mon menton sur ton épaule. Je ferme les yeux tandis que mes bras passent autours de ta taille. Je te serre légèrement. Mais finalement je te relâche bien vite. Te délivrant de mes bras qui, contrairement au tien sur moi, agissent comme des ronces sur toi. Je te souris, un bref instant. Mais ce sourire, c’est un sourire heureux et non hypocrite. Doucement je penche ma tête vers toi pour y déposer un léger baiser sur le front. Doux, calme.

    « Merci Noona. »


    Merci de m’accorder ta confiance, ton temps, tes mots et ta présence. Merci de vouloir rester avec moi-même si je ne m’améliore pas au premier regard. Tu es patiente, tu es douce mais tu es trop gentille. Tu sais, j’ai peur qu’un jour quelqu’un d’autre profite de cette gentillesse. Jaloux ? Sûrement. Mais si tu m’oubliais ? Ou pire : si cette personne avait de mauvaises intensions et qu’elle ne ferait que profiter de ta gentillesse ? Je ne le supporterai pas. Et je viendrai sûrement t’ouvrir les yeux comme tu l’as fait si souvent pour moi. Mais j’ai toujours peur Noona. Peur de te perdre.

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MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyJeu 29 Juil - 11:15

    Mon étreinte le rassurais t'elle vraiment? Venait-t'elle réchauffer ce coeur qui semblait si perdu? Te sentir près de moi ne te gênait aucunement? N'avait tu pas l'impression que je t'étouffais avec cet élan de tendresse? Faisait-je encore erreur? Mes pensées partaient t'elles encore dans des directions étranges? Ou alors m'inquiétais-je toujours sans raison apparente? Après tous, Yu Jin ne m'avait t'il pas montré maintes et maintes fois dans le passer que la chaleur de mon corps ne le tracassait point? J'avais perçu que cette affection l'apaisait. Il ne m'avait jamais repoussé ou n'avait nullement lancé une de ses répliques irritantes dans ses moments. Mais je ne pouvais cesser de me sentir anxieuse dès que j'en venais à être avec lui. Non, il ne me mettait aucunement mal à l'aise mais je ne savais de moins en moins comment réagir.J'hésitais à prendre la parole ou à agir. De peur de le blesser...De crainte de le froisser et d'ainsi rompre le lien qui nous attachait l'un à l'autre. Et chaque jours qui passait je m'en sentais tracassée. Ce sentiment s'accroissait, hantant mon esprit. Ce gamin avait réussit à faire naitre en moi l'effroi de perdre un être aimé. Moi qui avait refusé pendant tant d'années de laisser entrer dans mon coeur une personne avait échoué. Encore une fois, je perdais face à cet avorton. J'aurais du m'en sentir frustrée et pourtant rien...Je n'arrivais à éprouver aucun mauvais sentiment envers son égard. Il m'étais à présent cher et je ne pourrais plus me défaire de ce que je ressentais pour lui. il était devenue la seule raison pour laquelle j'aimais cette école. Oui, je me moquais éperdument des professeurs, de ces études dont je ne ressentais nullement le besoin et d'idiots de camarades que chaque jours passés rendaient plus insupportables. L'importance qu'il avait à mes yeux étaient sûrement impressionnante. Vous osez pensez que j'exagérerais? Vous n'êtes que des mauvaises langues. Je n'avais jamais été une demoiselle qui appréciait ce qu'on appelait plus communément des câlins ne supportant pas ce type de contact trop rapproché. Pourtant j'arrivais à ne me sentir répugné lorsqu'il s'agissait du gamin. Je me sentais apte à le prendre contre moi pour le rassurer...Ou pour me rassurer...Car, comme vous vous en êtes déjà doutez, cette étreinte me réconfortait tout autant. Ainsi dans mes bras, je n'avais pas l'impression de le perdre. Sûrement étais-je aussi ridicule que les sorcières des romans d'adolescentes mais je m'en foutais. Peut importe combien j'aimais mon orgueil et aussi grand qu'il fut, Yu Jin avait bien plus d'importance que cette putain de fierté.

    Son menton vint se poser sur mon épaule et j'émis à nouveau un léger sourire. Ma légère peur qu'il me rejette venait de s'envoler, me libérant d'un poids fatiguant. Au final j'étais sans nul doute aussi une enfant. Ou alors tous simplement immature dans ma capacité à gérer mes sentiments et mes relations sociales. La chaleur qui enveloppa mon palpitant fut dès plus intense lorsque Yu Jin reprit la parole. Savait t'il le degré de bonheur qu'il avait créer en moi? Oh non, ce n'étaient guère de simples mots. Ils avaient une signification tellement plus profonde. Mon discours n'avait donc pas sonné comme un vulgaire monologue métaphorique. Ce mioche avait aimé mes dires et elles les avaient atteintes. Alors j'étais encore capable d'illuminer un tout petit son être? Le plaisir qui m'avait envahi n'était nullement du à une satisfaction égoïste. Je pouvais encore aider ce jeune homme ou du moins l'accompagner dans sa tourmente. Lui donner la main, savoir qu'il n'était pas seul dans sa souffrance me rassurait. Mon étreinte ne fit que se resserrer lorsque je sentis les bras de Yu Jin m'enlacer à son tour. Une légère pression, rien de plus, mais je me doutais qu'il devait penser que ce simple geste me plongerait dans une peine aussi terrible que la sienne. Se considérait t'il comme un poison? J'en avais toujours eu cette impression. Mais comment le savoir? Il ne m'en avais jamais parlé et je n'osais le lui demander. Et si ainsi j'enfonçais une des nombreux couteaux qui le torturait?J'aurais pourtant aimer lui dire que ce qui émanait de lui n'avait rien de toxique et que je me sentais immunisée contre cette aura si sombre qu'il dégageait? Je n'en prononça pas un mot. Le gamin semblait pour l'instant apaisé et je ne voulais le perturber.

    Le baiser qu'il déposa sur mon front mais surtout le sublime sourire qu'il m'offrit furent pour moi de merveilleux cadeaux. Mes yeux durent s'illuminer de joie. Oui, mon masque de glace semblait avoir légèrement fondu. Je ne ressemblais plus à cette statue sans émotion. Toute l'inquiétude qui me tiraillait s'évapora légèrement. Doucement, je vins lui remettre une de ses mèches à sa place. Il pouvait se vanter d'être l'unique jeune homme à recevoir mon affection. Les cheveux remit, je ne m'arrêtais pourtant pas de caresser sa chevelure. Je réfléchissais ne sachant à présent quoi lui dire et que faire. Je m'accordais alors quelques minutes de réflexion . Des minutes de silence durant lesquels j'espérais ardemment que nul ne viendrait nous déranger. Mais bien qu'appréciant cet instant, ce fut moi qui l'interrompit.


    "Tu veux que Noona t'achète une glace pour te consoler? Des bonbons? Ou qu'elle t'emmène jouer au parc avec les autres enfants?"

    Des conneries...Je n'avais pu trouver mieux. Aurais-je mieux fais de me taire?

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Seo Yu JinSeo Yu Jin
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Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] _
MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyVen 30 Juil - 7:14

    Les bras réconfortant de ton petit corps, la dureté de ta voix de tes cordes vocales, la douceur de tes yeux sur ton visage… Ton être entier devient une arme contre la haine de mon cœur. Douce fleur d’été, petit jasmin au fond du jardin, petit bout de femme sur mon chemin. Et j’entends ta voix au fond de moi. Non Noona tu ne me parles pas, du moins pas encore, j’entends juste la voix dans mes souvenirs. Il y a un mois, il y a un an, il y a trois ans. Oui, j’entends encore ta voix me réconfortant, ta voix me grondant ou ta voix me parlant. Je te vois toujours. Je vois ton sourire. Oui je le vois et je le chéri comme si tu étais la plus précieuse des sœurs que l’on puisse m’avoir donné. Comme si tu étais la sœur partit à l’étranger durant des années, où la sœur qui ne pu vivre avec nous par je ne sais quel malheur. Sœur que j’aurai retrouvée ici, par joie ou par peine. Sœur que j’aurai appris à connaitre et à aimer. C’est comme si j’avais toujours sentis ton odeur flottant dans les environs, comme si j’avais toujours vu ton visage près du mien. Dis Noona, ne t’ai-je pas vu quelque part auparavant ? Ne nous sommes nous pas déjà rencontré quelque par ? Parfois je me dis que les moldus ont raison : il doit bien y avoir quelqu’un là haut. Quelqu’un qui t’aurait guidé à moi. Quelqu’un qui a provoqué notre rencontre. Je sais que mes paroles peuvent semblaient stupides et si par malheur mes parents pouvaient entendre mes pensées… Je crois qu’ils m’éloigneraient de toi. Sauf si tu es une Sang Pur de bonne famille. Tiens… Noona vois-tu à quel point tu es merveilleuse ? Moi qui m’attache tellement à l’apparence et au titre des gens, je ne t’ai jamais demandé le tien. Je n’ai jamais cherché à savoir. Je n’y ai même jamais songé à par aujourd’hui. Mais au final, je ne m’y attarde pas. Je ne m’en soucis guère. Ce qui m’importe c’est d’être ici dans tes bras. C’est de sentir la pommade de tes mots réparer mon cœur meurtri. Ce qui m’importe c’est de pouvoir continuer d’être avec toi. De pouvoir se voir à la bibliothèque pour lire un livre. Qu’importe si nous ne nous parlons pas durant des heures. Nous nous satisfaisons mutuellement de la présence de l’autre. Je sais qu’un jour ces moments privilégiés ne seront plus permit, ne seront plus possible. Et la date se fait de plus en plus présente, de plus en plus proche et de plus en plus pesante. Tu es déjà en septième année alors que je ne suis qu’en quatrième. Il ne te reste que trois ans, trois petites années. Et cela fait déjà trois ans que nous nous connaissons. Le temps est passé si vite que j’ai bien peur de voir ces trois prochaine années passés aussi vite. J’ai peur de ne plus te voir par la suite. D’ailleurs quand te verrai-je au fond ? Atlantis ne remonte que rarement à la surface durant l’année scolaire… Je n’aime pas penser à ce futur. Un futur où je n’entendrai pas ta voix, où je ne verrai pas ton visage et où je ne sentirai plus ton odeur. Je ne l’aime pas ce futur, je ne me sens pas capable de l’affronter pour l’instant. Pourtant j’écoute tes paroles, paroles venant de notre passé : « le temps efface tout ». Oui, mon cœur va bien mieux depuis trois ans. Tu as raison, il oublie tout les jours un peu plus la raison écrasante de ma souffrance. Alors je prie pour que dans trois ans, il ait tout oublié. Qu’il ait effacé la douleur. Que je puisse vivre mes trois dernières années à Akiwa sans toi. Que je puisse affronter la douleur sans avoir besoin de ton épaule. Car à présent, ton épaule m’est encore nécessaire. Elle m’est encore vital. Parce que tu es celle qui fut pour moi la meilleur des grandes sœurs d’Atlantis et d’Akiwa. Parce que j’aimerai que le futur ne nous sépare pas. Parce que j’aimerai que le futur nous rapproche. Parce que tu m’es indispensable. Mais tu seras une adulte accomplis lorsque je serai encore un jeune adulte inexpérimenté. Tu seras toujours au dessus de moi malgré que mon regard te surplombe. J’espère juste que la distance qui nous sépare ne se transforme jamais en millier de kilomètre.

    Je vis tes yeux prendre une lueur des plus rares chez toi. Cette lueur qui te rend si humaine. Cette lueur qui te rend si belle. Cette lueur qui te rend si vivante. Non Noona, tu n’es pas ce que tu affirmes être : dénué de sentiment. Trois ans plus tôt lorsque je t’ai vu, ton visage disait pourtant le contraire. Tu rejetais tout contacte. Tu m’effrayais même. Mais dès que tes bras m’accueillir dans leur chaleur réconfortante, j’ai compris que ce n’était qu’une façade. Un simple masque que tu utilisais sûrement pour te protéger. Je n’ai jamais su de quoi tu te protégeais. J’ai toujours voulu respecter ton silence comme tu respectais le mien. Je n’ai jamais voulu forcer les choses avec toi. Alors, pour ces yeux brillant d’une intensité si désirable, je lui réponds. Je souris à nouveau. Comme si c’était un langage codé. Comme si l’un et l’autre nous comprenions que l’espace d’un bref instant : toi comme moi allions mieux. Et lorsque tu touchas mes cheveux, les déplaçant loin de mon visage, la tendresse apparu son ton visage. Oui, tu savais être douce et chaleureuse. Tu n’étais pas un bloc de marbre sur lequel on grave des sentiments superficiels. Mes paupières tombèrent lentement sur mes yeux pour te laisser faire. Laissant ce sentiment apaisant atteindre mon cœur et mon âme. Tes doigts parcourant mes cheveux, je restais ainsi les yeux fermés. Nageant dans une quiétude inébranlable. Nageant dans la sérénité incarnée. Tu savais apaiser mon cœur comme personne. Tu savais réveiller mon être comme jamais. Tu savais me rendre vivant. Parfois je penchais délicatement la tête pour que tes caresses soient plus réconfortantes. Ce simple contacte faisait disparaître mes peurs précédentes. Te perdre ? Impossible. Ne plus te voir ? Inimaginable. Ne plus t’entendre ? Improbable. Ne plus te sentir ? Infaisable. Pourtant dans trois ans, tu ne seras plus là, alors comment puis-je l’affirmer ? Parce que les souvenirs restent. La mémoire ne me quittera jamais. Il y aura toujours ta voix, ton visage et ton odeur ancrer doucement en moi. Alors j’efface l’espace d’un bref instant cette peur. J’oublis l’espace de quelques minutes des peurs inutiles. Car ces trois années ne seront pas suffisantes pour tout oublier. Ces trois années ne seront jamais nécessaire pour abandonner mes sentiments envers toi. Ces trois années ne pourront détruire ce que tu es à présent pour moi : ma Noona. Et même si mon sourire quitte mes lèvres, mon visage reste apaisé. Il reste confiant et calmé. Oui, tes paroles ne sont pas passées dans l’oreille d’un sourd. Et si ma stupide fierté m’empêche de montrer directement que je t’écoute, que je vais appliquer tes conseils : ma raison ne cesse de procéder à l’analyse de tes paroles. Tout ça dans le but de les comprendre. Ne t’inquiète pas Noona, je veux être un bon petit frère, je veux que tu puisses être fier de moi. Je sais que tu ne pourras jamais me présenter comme ton petit frère mais je veux que tu puisses me présenté comme un ami dont tu sois fier. Parce que pour moi Noona, tu seras une amie dont je serai éternellement fier. Qu’importe le futur, ton passé sera toujours admirable. Je ne juge que sur l’acquit. Et le futur ne pourra jamais effacer le passer. Il pourra le faire oublier mais pas le faire disparaitre. Car tu es ma Noona, la seule et l’unique.

    « Des bonbons ou une glace Noona. Tant que je puisse rester avec ma Noona, j’accepterai même le manège. »


    Ce n’est pas des avances Noona et je ne le dis pas parce que tu dois déjà le savoir. C’est juste que peut-être j’aurai l’impression d’être un peu plus ton petit frère si nous faisons des choses que nous aurions dû faire il y a dix ans. Juste l’impression de rattraper le temps que nous n’avons jamais pu passer ensemble. Car à cette époque, nous ne savions même pas que l’autre existait. Je veux juste te voir sourire, t’entendre rire. J’aime ces conneries Noona, je les adore même. Pourvu que tu ne me prennes pas pour un débile d’être entré dans ton jeu. Je pose une main sur ton épaule et je penche mes lèvres pour l’effleurer doucement. Déposant un léger baiser. Pour remercier cette partie précise de ton corps qui fut si utile pour mon réconfort. Qui m’a soutenu tellement de fois sans jamais faillir. Je me relève doucement pour poser mon regard dans le tien et te prendre dans main. Pourtant après m’être retourné je m’arrête net. J’observe ce miroir. Ce drôle de miroir dont tout le monde parle. Je me vois mais je ne te vois pas. Ma main semble tenir le vide. Mon visage faiblie, ma main ressert la tienne. Comme pour vérifier que tu es toujours là. L’inquiétude reprend par dans mon cœur mais je n’ai pas peur : je te tiens la main. Je sais que tu es là et encore pour longtemps.

    « Tu es ma Noona pour l’éternité. Promets-le-moi s’il te plait. »

    Je me tourne vers toi en souriant. Juste un sourire. Je voulais juste entendre ta réponse qui ne ferait que détruire les dernières craintes qu’a fait naitre ce miroir. Je veux juste te l’entendre dire, cette simple promesse. Juste savoir que même si nous venons à penser différemment, que si nous venons à nous séparer, nous n’oublierons jamais que nous avons vécu comme un frère et une sœur. Que nous avons vécu en comblant le vide d’une enfance solitaire.

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Shin Ryeo WonShin Ryeo Won
 

 
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Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] _
MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyVen 30 Juil - 11:02

    Le temps s'était t'il arrêté? Avait t'il comprit que rien ne devait déranger cet instant? Même lui? Peut-être comprenait t'il que nous avions besoin que ce moment se prolonge. Les minutes ne semblaient plus s'écouler. L'aiguille devait s'être figée. Et je l'en remerciait. Je ne voulais aucunement me détacher Yu Jin. Collante? Je n'en avais pourtant guère l'impression. Cette affection qui m'envahissait dès que je l'apercevait ressentait le besoin d'être partagée. S'il m'arrivait souvent de la garder en moi pour ne pas paraitre déplacée et ainsi gêné ce petit frère que j'aimais tant, je ne pouvais la refouler à présent. Avais-je le cafard? Je n'en savais rien. Ce vide intérieur que je ne cessais d'entretenir afin de vivre une existence que j'aurais pu faussement appelée paisible m'avait quitté. Ma solitude avait jusqu'à présent rejetée toutes formes d'émotions exagérée. J'étais modérée et tentais à tout moment de le rester. Pour entretenir l'image de demoiselle posée que je me voulais d'un certain côté imperturbable. Un défaut que je n'avais eu de cesse de garder même pendant ses trois années. La gentillesse que j'avais pu donner, l'amour que j'avais dégagé n'avait jamais été dans la démesure. Je ne voulais jusqu'alors aucunement paraitre sentimentale pour cet enfant de peur qu'il ne puisse plus me considérer comme un pilier. Pilier qui le soutiendrait plus que n'importe qui d'autre pourrait le faire, une Noona qui serait toujours là pour pouvoir lui prêter son épaule. Une demoiselle qui espérait aussi ne pas paraitre étouffante. Ne lui prenais-je pas déjà assez d'air en continuant de le réprimander même après trois années durant lesquelles j'aurais peut-être du comprendre qu'il ne changerait guère? Mais ce soir j'avais abandonné toutes ces limites idiotes que je m'étais imposée. J'avais besoin de lui donner toute ma tendresse. Et lui aussi d'ailleurs. Il ne me repousserait pas. Si j'avais pu avoir cette crainte auparavant, elle avait totalement disparu. Yu Jin ne m'avait t'il pas montré par son sourire qu'il appréciait tout autant que moi? Mon coeur s'était réchauffé et mes frontières effacées, la Ryeo Won qui avait besoin de ressentir l'affection que son petit frère lui portait était apparu. Si ma réserve le masquait, j'aimais recevoir tout autant que j'aimais la donner. Oui, qui aurait cru que cet être qu'on disait dépourvu de coeur pouvait au final vouloir être aimé des êtres qui lui était plus que cher? Révéler mes sentiments et les accepter me rendant ainsi tout aussi banal que les autres. Je devenais une belle guimauve...Du moment que je ne me mettais pas à pleurer tous ceci me paraitrait acceptable. Car oui, les larmes n'avaient jamais déferlées le long de mes joues et même mes pires angoisses n'arriverait à les créer. Vous pensez que je m'égare? Alors pour une fois je vous écouterais et ne divaguerais aucunement....

    Sans être effrayée de paraitre décalée, mes mains étaient venues prendre contact avec les cheveux du morveux. Une douce chevelure que je prenais plaisir à caresser. Est-ce qu'une soeur se conduisait de telle manière? Je n'en savais rien. J'avais toujours improvisée dans ce rôle me moquant si je ne le respectais guère. Et je ne modifierais en rien ma conduite. Pourquoi le faire? N'appréciait t'il pas? Ses yeux se fermèrent comme pour mieux profiter de cet instant. S'il avait pu me voir, il aurait remarquer ce sourire de bonheur qui s'affichait sur mon visage. Je le trouvais mignon. Non, je ne le trouvais pas adorable comme on aurait pu l'être devant un bambin. Juste comme un cadet ou un garçon attendrissant. Avait t'il perdu ses peines? Je l'espérais! Il n'avait aucuns signes de souffrance ce qui me laissa croire que oui. Alors une paix intérieure m'envahit. Pour peux de temps malheureusement....Les parasites qu'étaient mes craintes réapparurent. Ne pouvais-je donc pas les éradiquer? Leur dire tous bonnement adieu et rester dans cette tranquillité que tous deux avions pu créer? Le bonheur ne voulait t'il pas rester avec moi plus longtemps? Me détestait t'il tant que ça? Accuser Yu Jin de l'avoir perturbé? Non il n'en était pas fautif. Il avait juste émis une crainte, une peur qui ne pourrait que se réaliser. Nous serions séparé tôt ou tard. Oh je le savais parfaitement mais j'avais refusé d'y penser. À quoi bon m'infliger une souffrance qui ne viendrait que dans trois ans? Mais celle-ci venait de se rallumer. Je ne pouvais admettre l'idée que nous ne pourrions plus nous voir. Certes nous pourrions communiquer mais une seule fois par mois? Lorsque Atlantide remonterait à la surface? Je ne pourrait le supporter. Sans lui mon existence me paraitrais vide...Dénuée de sens? Je n'irais aussi loin mais cet avorton me manquerait au point de ne plus pouvoir le supporter. Il voulait rester avec moi et je voulais rester avec lui. Alors pourquoi le futur nous le refusait t'il? Nous demandions rien de compliquer....Je le maudissais. Mais malgré ma tristesse, je restais lucide. Je ne pouvais rien y faire. Et afin de remplacer ce temps ensemble que nous n'aurions plus nous devions profiter de ces moments où nous pouvions être tous deux. Que nous lisions comme nous l'avions si souvent fait ou allions manger cette glace que je venais de lui promettre peut m'importais!


    "Noona t'offriras même deux tours si tu es sage Bout de Chou."

    Je ne pouvais montrer mon inquiétude. Je masquais à nouveau ce que j'éprouvais. Mon honêteté envers moi même n'avait été que de courte durée. J'aurais aimé en soupirer tout autant que je me serais insulté de pareille idiotie si je n'avais été perturber par le baiser que le gamin déposa légèrement sur mon épaule. Et dire que j'aurais gifler n'importe quel autres garçons d'avoir osé me toucher. Mais le contact de ses lèvres me plurent. Je n'eut le temps d'y penser plus longtemps. Le regard de mon petit frère venait de se tourner vers un des miroirs près de nous. Que voyait t'il? Mon reflet n'était pas le même que le sien. Mes pires hantises se révélaient à moi. Vous souhaitez savoir ce qui s'en dégageait? Votre curiosité sera nullement assouvie. J'avais assez parler de quelques uns de mes effrois et ne pouvais en révéler plus. Secrète? Tous simplement réservée. Mes yeux se reportèrent bien vite sur le coréen. Il venait de reprendre la parole. La promesse qu'il me demandait de faire était inutile. Ne se doutait t'il pas que je comptais nullement l'abandonner? J'étais fidèle et mon amour pour lui ne se volatiliserait jamais. Ma main vint prendre la sienne tandis que je vins embrasser sa joue.

    "Je serais ta Noona pour l'éternité, je te le promets. Tu seras toujours avec moi puisque je te porte dans mon coeur."

    L'atmosphère devenait malheureusement pesante. Etais-ce pour cette raison que je venais de lui lancer une phrase des plus banales? Je n'en savais rien mais je ne me sentais plus la force de me tracasser l'esprit avec un nombre incalculable de réflexions. Il fallait que je me change les idées. Non, il fallait que nous nous changions les idées! Lui aussi en avait besoin. Après un dernier rapide baiser, je vins à le tirer vers la sorti.

    "Allez morveux! Va falloir se dépêcher si tu veux ta glace! Les magasins vont bientôt fermer! Ah! Et tu ne lâches pas la main de Noona d'accord? Elle ne veut pas te perdre. Compris morveux?"

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Seo Yu JinSeo Yu Jin
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Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] _
MessageSujet: Re: Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won]   Noona ? Tu n'as rien vue n'est-ce pas ? xD [PV: Shin Ryo Won] EmptyDim 8 Aoû - 6:30

    Je voulais être rassuré. Je voulais être apaisé. Parfois l’enfant qui vit en moi se réveille. Il m’appelle. Il demande des explications à mon surplus de confiance que j’accorde aux gens. Alors je veux lui rendre justice. Je cherche des justifications pour que cet enfant arrête de meurtrir mon cœur. Il me fait souffrir, il me provoque une douleur bien trop brûlante pour que je puisse l’ignorer. Je veux savoir, je veux comprendre. Je veux tout pouvoir lui expliquer. Alors je te demande Noona. Reste ma Noona, reste cette personne que j’apprécie tant. Je ne veux pas voir le monde changer. Je ne veux pas le voir s’écrouler autour de moi. Je veux garder des repères, des choses, qui je sais, resteront intactes. Dis-moi que notre relation ne sera jamais bouleversée par je ne sais qui qui viendra nous dire que cette relation fraternelle devient obsolète. Qu’il nous faut grandir, nous quitter pour mieux nous retrouver dans le futur. Je ne veux pas de ce genre de futur où nous serons deux inconnus l’un pour l’autre qui se retrouvent au bout d’une rue. Je ne veux pas que l’on se demande des nouvelles parce que nous avons raté un chapitre de notre histoire. Je ne veux pas que l’on soit étonné d’après que l’autre s’est marié, où qu’il a eut un enfant. Je ne veux pas être surpris par ces nouvelles. Je veux être au courant de tout, en temps voulu. Comme une sœur qui préviendrait son frère. Je veux un futur comme cela. Un futur qui permettra à mon monde de perdurer quelques instants de plus. Et dans ce futur, je ne veux pas que tu sois une inconnue. Je veux que tu sois ma Noona. Et je me laisse tenter chaque soir à me mettre devant ce miroir. Ce miroir qui, je l’espère, ne reflète nullement la vérité. Car dans ce miroir, je m’y vois moi et uniquement moi. Je suis seul dans un monde pourtant peuplé de millier d’individu. Je suis seul. Mes parents ne sont même pas à mes côtés. Sont-ils morts ou suis-je rejeté ? Ont-ils quitté ce monde avant la fin naturelle de leur vie ? Ou se sont-ils éloignés de moi comme ils l’ont déjà fait avec un autre ? Quelle est la raison qui engendre ma solitude ? La raison qui engendre ma peur ? J’aimerai tant savoir l’avenir… Tant savoir lire dans les étoiles. Être pris de vision comme l’était ma grand-mère. Elle et ses prophéties… J’aimerai l’avoir ce don. Vraiment, peut être mon cœur serait-il plus rassuré ? Serait-il plus à même à faire face à l’avenir aussi sombre soit-il ? Vraiment, je crois m’être trompé ce jour là. Le jour où j’ai donné mon âme au diable, j’ai fauté. J’aurai dû donner mon cœur. Il est celui qui me fait tant souffrir. Celui qui m’obsède sans raison. Celui qui accroche la douleur dans un esprit trop instable pour pouvoir l’accepter convenablement. Mais ce cœur… Ce cœur me permet d’aimer. Il me permet de t’apprécier. Il me permet de t’aimer. Il me permet d’adorer et de chérir ta présence. Parce que ce cœur je le partage avec toi. Parce que ce cœur c’est toi qui le fait vivre. Parce que ce cœur me tue mais me permet de survivre. Alors non, je le garde au plus profond de ma poitrine pour pouvoir encore rire avec toi, encore te parler, te sourire, t’aimer. Parce que sans lui, nos rencontres dans les couloirs de cette école n’auraient plus de sens. Parce que sans lui, ma vie n’aurait plus de sens. On m’a empêché d’avoir des regrets ou des remords, tel un sociopathe, je ne regrette rien. Mais mon cœur comble cette lacune. Mon cœur me permet d’être plus humain. Et qu’importe si ma mère déteste l’idée que je sois trop sensible, moi je l’adore. Parce que cette lacune m’a permis de te rencontrer. Cette lacune m’a permis de t’aimer. Alors au diable tout ces préjugés que mon esprit a pu se forger, je ne veux qu’une chose : te savoir à jamais à mes côtés.

    « Noona… » Je vins déposer un léger baiser sur ton front, une nouvelle fois. Tu venais d’apaiser mon cœur comme personne ne l’avait jamais fait avant toi. Parce qu’une personne comme toi, je ne pourrais plus jamais en trouver, je te veux à jamais à mes côtés. Car la joie que tu m’apportes n’a pas d’égal, je voudrais l’avoir sur une marguerite comme le dernier pétale. Toujours avec toi durant l’éternité. Oui, j’aimerai qu’une partie de moi vive éternellement en toi. J’aimerai que cette partie ne te quitte jamais. Et si pour cela je pourrai dédoubler mon âme, j’irai bien la reprendre au diable. Mais pour l’instant, seule ta présence m’adoucie, seule ta présence me suffit. Tes paroles me firent exploser de rire. Ta façon de parler, de m’appeler toujours morveux. J’adorais ça. Pas que je sois maso mais c’était une bonne vieille habitude que tu avais et que j’aimais voir. C’est sans doute pour ça que j’ai apprécié ton petit baiser et le fait que tu me tires comme une barge vers la sortie. Mais je te suivais. Certes, je rigolais comme un idiot mais je te suivais. Mes pas marchaient derrière les tiens et je riais de bon cœur. J’aimais cette situation, je l’adorais même. « Hey ! Noona ! Si je suis sage, tu m’achèteras une grande glace ? » J’affichais un sourire niais mais j’adorais ça. Puis je fis un hochement de tête en souriant. « Promis je ne lâche pas la main de Noona ! » Et doucement, d’une voix faible et douce je dis : « je ne la lâcherais jamais… » Mais je doute que tu l’ais entendu. Peut-être qu’avec un peu de chance, les paroles étaient remontés jusqu’à tes oreilles ou peut-être pas. Tout dépend si tu as une bonne ouïe.

    Il fut un temps, où deux êtres vivaient seuls dans leur famille respective. L’une était une fille, l’autre était un garçon. Ils n’avaient ni frère ni sœur. Ils n’aimaient pas se confier, ils étaient des solitaires. Mais la petite fille était plus forte d’esprit que le garçon et ce dernier trouva celle-ci au coin d’un couloir. Il ne sait ni pourquoi ni comment, mais il sut que c’était elle. Elle l’enfant qui pouvait apaiser son cœur. Une enfant seule, qui pouvait jouer le rôle d’une grande sœur. Et lui le rôle d’un petit frère. Ils se complétèrent, le temps de quelques années. Le temps de s’apprivoiser. Ils comprirent que la nature peut-être maligne et qu’ils avaient trouvé leur moitié. Si bien que l’avenir ne leur semblait pas imaginable sans la présence de l’autre. Reconnais-tu cette histoire ? Si faiblement raconté, si faiblement décrite. Et pourtant, je n’ai pas envie d’entrer dans des explications complexes. Nous étions seuls, nous nous sommes trouvés. Mon monde a commencé à se remplir. Tu es là, Il est apparu. Mais je suis plus lié à toi, petit inconnu du sang. Et je suis moins lié à lui, grand proche du sang. Mon monde change, je change, tu changes. Mais qu’il est beau ce spectacle où nous nous débattons pour rester les mêmes. Mais les changements font peur. Il y a trois ans, j’étais encore plus petit que toi. A présent, je te dépasse, je suis beaucoup plus grand que toi. Et si le temps effaçait nos liens à jamais ? Je ne fais que reprendre tes paroles pour répondre : tu seras toujours ma Noona parce que je te porte dans mon cœur. Parce qu’il y aura toujours une place pour toi. Pour ta personne dans le passé, pour ta personne dans le présent et pour ta personne dans le futur. Je n’ai plus peur de te perdre. Certes, je ne verrai peut-être plus ton être devant moi dans dix ans. Peut-être ne sentirai-je plus ton odeur jasmin sur mes vêtements. Peut-être n’entendrai-je plus tes semons dans mon oreille. Mais jamais, au grand jamais, je n’oublierai ces années passées avec toi. Parce que tu es celle qui m’a permis de survivre dans ce monde. Celle qui a su rendre mon cœur plus tendre et doux. Celle qui m’a donnée envie de vivre. Je t’aime Noona. Tu pourrais prendre cette déclaration comme tu veux. Tu es ma sœur, ma grande sœur et je t’aime. Qu’on me rie au nez, je ne ferai que sourire. Qu’on se moque de moi, je ne ferai qu’ignorer. Qu’on me crache au visage, je ne ferai que détourner mon chemin. Parce qu’une personne comme toi, il y a en tout les mille ans. Parce qu’une personne comme toi, vaut tout l’or du monde à mes yeux. Tu es le diamant bleu dans une marre de diamant. Tu es la perle noire dans un océan de perle blanche. Tu es l’unique dans le commun. Je sais que grâce à ton aspect peu habituelle, je n’aurai pas grand mal à te distinguer dans une foule. Ton regard, je le reconnaitrais toujours. Tes expressions, je les connais par cœur. Alors je n’ai pas peur de ne pas te retrouver dans six années. Dans six années, je viendrai te voir, mon diplôme en poche. Je viendrai avec un sourire aux lèvres. Et l’enfant rencontrera la petite fille. Ils auront grandit. Ils seront devenus de jeunes adultes. Il n’aura plus besoin de la même aide, il aura juste besoin de sa présence. Elle n’aura plus besoin de le soutenir, elle aura juste besoin d’être là. Ils auront muri. Peut-être un faussé les séparera, peut-être un trait dans le sable les rapprochera. Ils n’auront plus exactement les mêmes liens. Cependant si l’envie habite toujours leur cœur, ils apprendront à faire de nouveau connaissance. Ils apprendront à vivre de nouveau ensemble. Et peut-être ce qu’ils appelaient un lien inaltérable du cœur revivra à nouveau en eux. Peut-être que leurs cœurs accorderont leur battement. Peut-être seront-ils à nouveau réunis. Cependant, l’avenir ne nous permet pas de savoir. L’avenir ne nous dit pas qu’elle sera la nature de leur lien. Car nul ne peut prédire l’avenir. Chaque geste provoque une conséquence. Et si les plus brillants prophètes nous enchantent de leur prophétie, n’oubliez pas qu’ils ne font que lire les gestes dont vous avez le plus de chance de faire. Car un jour Noona, nous serons définitivement séparés. Dispute, haine, colère, kilomètres, amour, amitié, désir, angoisse, mort. Alors avant de voir les aiguilles du destin sonner notre fin, permet moi de t’apprécier encore un peu. Permet moi de t’aimer toujours plus. Car on ne sait jamais quand le temps prend fin.

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