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 "Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation." [ Feat Kimitaka ]

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Matsuo SachikoMatsuo Sachiko
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"Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation." [ Feat Kimitaka ] _
MessageSujet: "Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation." [ Feat Kimitaka ]   "Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation." [ Feat Kimitaka ] EmptyDim 22 Aoû - 0:28

Aucun bruit ne semblait déranger le calme éphémère des couloirs, habituellement remplis d’étudiants tous autant excités que les autres. Même en période de vacances, les étudiants étaient nombreux à être présent dans les couloirs, alors en période de cours, c’était le cataclysme. Il était préférable de trouver un autre chemin sans emprunter les couloirs car il était difficile de circuler entre les élèves à ce moment là & on se faisait souvent entraîner par la foule mouvemente qui nous emmenait dans une autre destination que celle désirait. Aujourd’hui devait être un jour particulier car aucun élève ne semblait être présent, à croire qu’ils avaient tous décidé de faire quelque chose de bien spécifique pour cette journée qui s’annonçait pleines de surprises. L’annonce du fameux bal avait sûrement sa place dans le fait que les étudiants avaient en quelque sorte déserté l’école de magie, ce qui était tout à fait logique ou alors ils étaient tous occupés à faire quelque chose ou ils étaient tous plus précisément en train d’observer uns scène qui se déroulait sous leurs yeux effarés. La salle des Geobuk était bien animé, ce qui ne devait certainement pas changer de son quotidien. Grâces aux performances de certaines personnes, les Geobuk avaient souvent le droit à une distraction quelconque de la part d’une bande d’amis plutôt proches à ce moment là. Ouvrant la porte à la volée, Sachiko se précipita à l’extérieur de la salle, se sentant de plus en plus compressée à cause de la nervosité qui grandissait au fur & à mesure. Elle n’était certes pas une Geobuk mais sa présence était dû au fait qu’elle avait ses amis qui étaient de ce dortoir, elle était venue leur rendre une visite de courtoisie mais aussi parce qu’elle devait aborder un sujet épineux avec un membre de cette maison. Ne sachant pas très bien où s’orienter, elle décida de suivre son instinct. Elle se dirigea rapidement vers un point indécis. Ses pas résonnaient dans les couloirs, comme pour signifier qu’il y avait une personne présente dans les couloirs sinueux. Marchant de plus en plus hâtivement, Sachiko ne regardait même pas si son poursuiveur la suivait toujours & continuait son chemin sans rien constater. Elle savait que d’une certaine manière, il la suivait même si ça ne devait pas être une tâche facile vu qu’elle marchait avec une rapidité constante. Sachiko n’avait qu’une idée en tête, trouver un coin paisible, à l’abri des regards & des oreilles qui risquaient de nuire à la conversation qu’elle devait entretenir avec Kimitaka sur un sujet assez important vu qu’à cause de ça, ils ne pouvaient presque plus s’adresser la parole, déjà qu’avant les moments étaient rares, à présent c’était quasiment inexistant. Sachiko avait un vaste choix sur un lieu adéquat à leur situation mais elle était indécise & ne savait pas où se mettre car elle craignait d’être en compagnie d’autres personnes. Elle ne cessait pas de monter & de descendre les escaliers, l’air incertain. Finalement au bout d’une vingtaine de minutes, elle trouva une solution & monta les escaliers qui menaient au balcon. Le balcon était un endroit paisible & parfait pour discuter sans se faire interrompre. Toutefois, il y avait souvent des personnes qui venaient en nombre considérable. Il était rare de ne trouver personne à cet emplacement. Cet endroit n’était jamais vide de sorciers ou sorcières en tout genre. Sachiko espérait que pour une fois, la chance serait de son côté, même si elle avait peu d’espoirs. Elle était pourtant habile mais la chance & la malchance n’étaient pas vraiment une question d’adresse.

Arrivée à destination, elle constata assez vite que personne ne trainait dans les parages, ce qui était une bonne chose. Finalement le destin pouvait être clément avec elle. Ce qui tenait presque du miracle. Elle lança un regard furtif à la vue qui lui faisait face. C’était impressionnant à quel point l’école était vaste. En contre-bas on avait pas ce sentiment de supériorité. Sachiko se rendait peu sur le balcon & c’était la première fois pour elle qu’elle s’apercevait que l’université était splendide. Les lumières du jour semblaient s’amuser dans les branches d’arbres, donnant un effet de diverses couleurs. Les nuages poussaient par une légère brise se former & se déformer de sorte à donner différentes images. Entendant des pas, Sachiko se détacha de ce paysage & elle se concentra, prenant cet air contrarié qu’elle avait eu depuis le début de la journée. Elle allait enfin savoir les raisons qui avaient poussé Kimitaka à lui mentir sur son identité. Elle ne savait pas à quoi s’attendre. Elle ne savait strictement rien de cette histoire qui avait amené Kimitaka à lui parler seulement en présence d’un téléphone. Comment Est-ce que tout cela allait se terminer ? Sachiko n’en avait pas la moindre idée. Elle ne préférait pas se faire d’illusions, malgré le fait qu’elle voulait en finir le plus rapidement possible. Elle se demandait bien comme la situation allait se dérouler. Qui allait parler en premier ? S’il allait lui donner des explications dignes de sa personne ? Si tout allait finalement bien se passer ou alors ça allait empirer. Le moment n’était pas aux questions & elle devait se concentrer sur la tâche ardue qu’il l’attendait : Converser avec lui.

Lorsque Kimitaka atteint enfin l’endroit où elle se trouvait à l’heure actuelle, un vent glacial s’abattit brusquement sur les frêles épaules de Sachiko. Toute sorte de sentiment, négatif comme positif la submergea en un rien de temps. Le regard voilait par une sorte de masque, elle ne savait pas comment elle devait se comporter avec lui à présent. Elle n’arrivait pas à en vouloir à quelqu’un & il suffisait de sa présence pour lui pardonner toutes les infamies qu’il lui avait fait. Le temps n’était pas encore venu pour lui faire grâce de son pardon. Et puis elle ne savait pas encore le pourquoi du comment. Peut être que ses intentions n’étaient pas très vertueuses & qu’elles étaient justement le parfait contraire. Elle regarda Kimitaka dans le blanc des yeux, observant ses traits, essayant de trouver un indice mais rien ne semblait montrer un quelconque signe qu’elle aurait pu voir. Elle n’osait pas parler & attendait patiemment que Kimitaka daigne dire un mot mais il semblait qu’aucun des deux ne voulaient parler en premier. Ça n’allait pas être facile de communiquer dans ces conditions. Sachiko déglutit difficilement & prit une inspiration. Elle baissa les yeux, gênée par le contexte. Elle balbutia pendant un moment mais finit par trouver le courage de lui parler.

- A. . .Alors tu voulais me dire quoi ?

Elle n’avait pas trouvé mieux mais c’était déjà ça. Elle savait pourquoi il voulait lui parler, mais elle n’avait eu d’autres idées. Au moins elle avait dit une phrase.
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Yokota KimitakaYokota Kimitaka
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"Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation." [ Feat Kimitaka ] _
MessageSujet: Re: "Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation." [ Feat Kimitaka ]   "Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation." [ Feat Kimitaka ] EmptyMer 25 Aoû - 11:00

*Alors qu'ils venaient de quitter la salle commune des Geobuk noire de monde et bruyante comme une ruche, Kimitaka suivait Sachiko dans les couloirs vides et silencieux de l'école. Pourtant, ça n'avait pas l'habitude d'être ainsi car ils étaient généralement remplis en tout temps : en période de vacances il y avait déjà beaucoup de monde mais en période de cours, c’était tout simplement un vrai parcours du combattant pour arriver jusqu'à sa classe. Pourtant, là, il n'y avait pas l'ombre d'un élève. A croire qu'ils étaient tous dans la salle commune des Geobuk en train de regarder le spectacle d'Hikaru et les autres ou à faire leurs emplettes en ville pour le bal. Car oui, le bal avait été annoncé et déjà c'était la course pour trouver cavalière, costume et boutonnières. Kimitaka avait bien sûr déjà tout prévu. Enfin, presque tout. Il avait déjà fait sa demande à sa cavalière et dans les prochains jours, il irait dans la ville d'Atlantis avec son frère et sa sœur faire leurs emplettes pour le bal.*

*Kimitaka suivait Sachiko dans les couloirs vides et silencieux de l'école . Elle se dirigeait rapidement vers une destination qu'il ne connaissait pas. Mais elle marchait vite, très vite. A croire qu'elle voulait le semer. Était-ce le cas? Possible. Mais le Geobuk ne lâcherait pas prise, pas aujourd'hui. Ils devaient absolument discuter et ils le feraient. Seuls leurs pas résonnaient dans les couloirs. A croire qu'Akiwa était déserte. Mais ce n'était pas le cas, l'aîné des Yokota le savait très bien. Mais heureusement qu'il n'y avait personne dans les couloirs, heureusement qu'il n'y avait que leurs pas qui résonnaient, car il put suivre ainsi la Yunikon plus facilement. Surtout qu'elle changea soudainement et sans un mot de direction. A plusieurs reprises. Elle ne cessait pas de monter et de descendre les escaliers en marchant avec une rapidité certaine et constante. Elle voulait réellement le semer ma parole! Sachiko avait un vaste choix sur un lieu adéquat pour leur discussion mais aucun d'eux ne semblaient lui convenir. Ils passèrent devant l'Atrium, les salles de cours désertes ce dimanche, l'ascenseur, le couloir « Cul-de-sac », rien ne convenait. Elle continuait à marcher, inlassablement. Finalement, ils arrivèrent au balcon et elle continua de s'avancer rapidement sans prêter la moindre attention à un coucher de soleil vraissemblablement magnifique vu la luminosité de la soirée.*

*Kimitaka lui, ne pouvait admirer le coucher de soleil. Il n'en avait pas le temps. Cela faisait une vingtaine de minutes qu'il courrait après la Yunikon dans toutes l'école et il était trop concentré sur sa course et sur sa respiration pour donner la moindre importance à un coucher de soleil. Oui, le Geobuk était fatigué. Mais c'était usant de courir ainsi dans tout le château, même si la jeune fille ne semblait pas s'en rendre compte. Il pensait qu'elle était énervée et qu'elle avait besoin d'évacuer sa colère d'une quelconque façon. Et apparemment, elle avait choisi de marcher vite et de le faire courir pour se calmer. Kimitaka acceptait cette punition. Après tout, il le méritait. Il avait vraiment été un pauvre imbécile. Il aurait du réfléchir avant de se lancer dans ce plan atroce et foireux. Il aurait du. Mais il ne l'a pas fait. Et quand il s'est rendu compte de ce qu'il faisait, c'était trop tard pour faire marche arrière. Maintenant que Sachiko avait découvert ce qu'il avait fait, la seule chose à faire était de s'excuser.*

*D'ailleurs, en parlant de Sachiko, celle-ci s'arrêta net, tournée vers le paysage. Quand Kimitaka l'eut rejoint bien vite car au pas de course, une bourrasque glacée traversa tout le balcon. Le Geobuk frémit : ça avait un certain aspect lugubre, il fallait bien l'avouer. Désormais, Sachiko se tenait face à lui avec un masque inébranlable de non expression tandis que ses yeux ne reflétaient que de la contrariété. En arrière plan, un soleil se couchait parmi les arbres et les nuages tandis que la fraicheur de la nuit commençait déjà à s'installer. Énigmatique. De l'autre côté, Kimitaka, lui, était en sueur et courbé, appuyé à ses genoux et regardant ses pieds, en train d'essayer de retrouver une respiration normale. Beaucoup moins énigmatique tout de suite. -_- Mais qu'importe. Il n'était pour l'instant pas en état pour jouer les sombres individus avec un masque de non expression. Il n'était même pas encore en état de parler. Pourtant, Sachiko sembla s'impatienter puisqu'elle lui demanda après quelques instants de silence seulement ce qu'il voulait lui dire. Franchement? Elle lui aura vraiment tout fait aujourd'hui. Et c'était bien parce qu'elle était Matsuo Sachiko et parce que c'était lui le fautif dans l'histoire qu'il laissait tout passer. Finalement, il se mit à genoux. A vrai dire, ça aurait été plus rapide s'il l'avait fait dès le début. Il était là pour ça après tout. Après avoir repris de nouvelles inspirations, il se plia pour poser ses mains sur le sol pour faire le dogeza et annoncer bien fort :*

« Honto ni... Gomenasai! »

*Il s'inclina et continua, ne se relevant toujours pas.*

« Je n'aurais pas du faire ça.... dès le départ. Mais dès que j'ai su que c'était ton téléphone, j'étais à la fois effrayé et excité. J'avais pas le courage pour te rendre ton téléphone en face à face mais je voulais quand même te parler, apprendre à te connaître. Et avant même de comprendre ce que je faisais, j'avais pris ton numéro et avais laissé ton portable au lieu de rendez-vous. J'ai rien prémédité, je t'assure. Je voulais pas te faire de mal. »

*Désormais, de multiple sentiments se mélangeaient dans sa tête. Il hésitait à rougir, se frapper la tête contre la pierre froide du sol, pleurer et ne rien faire. Finalement, il ne fit rien et ne fit que se remettre à genoux sans pour autant se relever ou relever la tête. Il attendait simplement une sanction. Car au vu de comment elle réagissait depuis tout à l'heure, elle devait le détester, telle Sayuri, sa meilleure amie, et une sanction serait inévitable.*
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Matsuo SachikoMatsuo Sachiko
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MessageSujet: Re: "Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation." [ Feat Kimitaka ]   "Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation." [ Feat Kimitaka ] EmptyDim 29 Aoû - 3:13

Spoiler:

Surprise. Ce n’était pas vraiment le terme qui pouvait être lier à la situation. C’était quelque chose de plus concret, plus fort. Sachiko ne s’était certainement pas attendu à ce genre réaction. Elle était stupéfaite, ébahit. Aucun mot ne convenait parfaitement aux pensées de Sachiko. Son cerveau ne lui dictait plus aucun ordre, ses membres ne réagissaient plus, elle restait plantée là, face ç Kimitaka, telle une statue attendant un signe de la part de quelqu’un pour avoir la permission de bouger. Le visage de Sachiko blêmissait aux fils des secondes. Sa circulation sanguinaire s’était soudainement arrêtée comme si quelqu’un lui en avait donné l’ordre. Ses mains étaient moites & ses yeux sortaient presque de leurs orbites. Le silence semblait peser sur les frêles épaules de Sachiko. Même si le panorama était magnifique, cela n’avait aucune répercution sur l’atmosphère présente sur le toit, à l’endroit exact où Kimitaka & Sachiko se tenaient. Sachiko ne sentait plus le vent qui claquait avec force sur ses pauvres joues rougis par le froid. Elle était perdue, lasse. Elle ne comprenait plus rien, elle ne saisissait pas le sens de l’acte de Kimitaka. Pourquoi avait-il fait cette chose absurde ? Pourquoi Kimitaka s’était-il agenouillé à ses genoux, plaidant sa cause ? Était-il fou ? Était-il maître de ses actes ? Était-il sobre ? Est-ce que la prestation de Hikaru & de Yutsuki avait affecté son cerveau de manière relative. Sachiko n‘arrivait plus à rien concevoir, elle constatait juste de ses propres yeux. Pourquoi Kimitaka était-il dans cet état si déplorable ? La question ne cessait pas d’embrouiller l’esprit lucide de Sachiko. Elle semblait être amnésique, comme si elle avait perdu la notion du temps, comme si elle avait brutalement perdu la mémoire. Elle ne savait plus le motif de la raison de sa venue sur le toit, elle ne savait plus pourquoi elle était en colère & triste, elle ne savait plus de l’histoire qui l’avait poussé à être exécrable avec Kimitaka. Elle ne savait plus la véritable raison de son emportement à l’égard de Kimitaka. Le regarder ainsi, agenouillé, elle avait perdu le fil du temps, ne se souvenant plus de rien pendant un bref instant. Sachiko avait mal pour lui, il pouvait se blesser comme ça. Le sol n’était pas quelque chose de mou, mais bien le contraire. Elle avait du cœur & n’était pas sans âme. C’était si dramatique, si catastrophique de le voir comme ça. Si seulement elle avait été plus douce dans ses propos. Si seulement elle ne lui avait pas parlé d’un ton si sec & sans scrupule. Si seulement elle avait moins montré sa colère vis-à-vis de lui. Si seulement. . .mais avec des Si on ne fait malheureusement pas tourner le monde. Sachiko était désorientée, déstabilisée. Elle ne savait pas ce qu’elle devait faire, elle ne trouvait plus les mots adéquates, elle avait perdu tout contrôle d’elle-même. Toute sa rancœur pour Kimitala disparut en un rien de temps, comme si elle n’avait jamais existé, comme si sa blessure se refermait rapidement, comme si son mécontentement n’était qu’un souvenir. Plus rien n’avait d’importance à présent, elle ne pouvait plus faire comme si elle lui en voulait toujours. C’était absurde, insensée. Elle n’avait jamais pensé que cette histoire allait prendre ce genre de dénouement. C’était un désastre d’une ampleur considérable & tout cela, c’était parce qu’elle n’avait pas écouté la voix de la sagesse, sa conscience. Qui était-elle pour qu’une personne se prosterne de cette façon pour simplement se faire pardonner. Elle se sentait mal, très mal. Elle n’était pas une Princesse, elle n’était qu’une banale fille qui était en colère contre une personne qui l’avait menti. Était ce une raison pour s’agenouiller ? Elle ne pouvait pas accepter ça. C’était vrai qu’elle avait pensé à un moment que ses intentions étaient mauvaises, c’était vrai qu’elle l’avait détesté à un moment mais ce n’était pas pour toute la vie non plus. Elle n’était pas rancunière & lorsqu’elle voyait Kimitaka agenouillé à ses pieds, elle se disait qu’elle avait été ignoble, qu’elle n’aurait pas dû s’énerver la première fois, qu’elle aurait du attendre des explications. Mais elle avait cédé à ses pulsions & c’était très vite horripilé. Elle n’allait pas se pardonner facilement. Elle avait commis une erreur irréparable. La victime semblait être à présent Kimitaka.

Se laissant aller, elle s’effondra auprès de Kimitaka, ses genoux en face des siens. Elle plongea son regard dans le sien, les larmes aux yeux. Il lui faisait subir une terrible épreuve. Voir un ami dans cet état était plus douloureux que sa propre peine. Elle avait dit Ami, non ce n’était pas une illusion, c’était la vérité. Elle ne le voyait plus comme étranger, elle ne voyait plus en lui une personne qui ne l’aimait pas, elle ne voyait plus en lui des problèmes permanents, elle le voyait comme un des rares amis avec qui elle avait des affinités profondes, un de ses rares amis avec qui elle pouvait se laisser aller, un de ses rares amis en qui elle avait pleinement confiance. Car elle devait avouer qu’il était facile de parler avec lui. Elle n’aurait pas pensé qu’un jour elle allait voir Kimitaka comme une simple connaissance, mais comme plus. Elle lui avait tout dit, il savait tout sur elle, elle n’avait plus aucun secret pour lui, n’était ce pas une preuve de son amitié envers lui, même si leur relation était basée sur des conversations téléphoniques. Plus personnes ne l’appelaient, elle se sentait comme abandonnée, comme si quelqu’un lui avait pris un proche ami. C’était étrange qu’elle puisse penser cela, mais elle venait de s’avouer une vérité qu’elle cachait depuis le début de leur altercation. Elle était heureuse de trouver en Kimitaka un ami intime. Elle était euphorique à l’idée que le mystérieux au téléphone n’était pas un psychopathe mais Kimitaka, une ancienne connaissance. Ce qui lui rendait le sourire c’était le fait qu’il avait fait ça parce qu’il avait souhaité se rapprocher d’elle, la connaître. Comment lui en vouloir après ses explications ? C’était une bonne chose s’il avait ça dans ce but, ce n’était pas ce qu’elle souhaitait elle aussi ? Sa main frôla légèrement la joue droite de Kimitaka. Non elle ne le frappait pas, c’était juste une manière de lui faire comprendre qu’il ne devait plus faire ça, s’agenouiller comme ça & lui mentir. S’il pensait qu’elle allait lui en vouloir longtemps, s’il avait pensé cela c’était qu’il ne la connaissait pas, en tout cas pas assez. Elle n’osait pas le prendre dans ses bras, elle n’avait pas vraiment l’audace pour ça, mais vu la situation déjà étrange, autant continuer dans la lancée. Elle releva doucement les épaules de Kimitaka & le prit dans ses bras, versant une larme au passage. Elle le serra un peu, n’étant pas vraiment habituer à des câlins avec le sexe opposé. Très vite, elle le repoussa, elle se redressa, comme si elle n’avait rien fait. Elle balbutia pendant un moment des paroles dénuées de sens & finit par retrouver l’usage de la parole.

- Kimitaka ( dit-elle en un faible souffle ). Tu n’étais pas obligé de faire ça. Si tu m’avais expliqué sans t’agenouiller j’aurai eu moins mal pour toi. Je sais que je ne t’aurai pas pardonné immédiatement, j’aurai pris le temps, mais tu ne m’as pas donné le temps. Je suis désolée. Je ne pensais pas que ça pouvait autant t’affecter. Je ne voulais pas que cela finisse comme ça. Je dois avouer que j’ai été très affecté par la découverte que j’avais fait, je ne pensais pas que cela puisse être toi. Tu m’as peut être donné des signes au téléphone mais je n’ai pas su les déchiffrer. Je t’ai toujours vu comme une simple connaissance & je découvre subitement que tu es plus qu’une connaissance, tu es un ami proche à qui je peux me confier. Ça m’a surpris, je ne pensais pas qu’un jour toi & moi on aurait pu avoir des affinités. Gomen Kimitaka. Gomen de n’avoir pas compris tout de suite qui tu étais. J’ai cru que tes intentions étaient mauvaises & je craignais que ça soit le cas, j’avais peur d’entendre tes explications. C’est pour cette raison que j’ai été aussi froide avec toi. Je . . .

Sachiko ne savait plus quoi dire. Elle avait pourtant pendant des jours élaborés un discours, mais rien ne venait. Elle se tut attendant une réaction de Kimitaka. Peut être qu’elle allait réussir à continuer sur sa lancée plus tard. Elle joignit ses mains & répéta plusieurs fois ’’Gomen, Gomen, Gomen.’’
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MessageSujet: Re: "Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation." [ Feat Kimitaka ]   "Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation." [ Feat Kimitaka ] EmptyLun 13 Sep - 4:41

*Comment ne pas croire qu'elle le détesterait? Elle avait bien cru qu'il avait fait cela pour des raisons malsaines. Quand on ne discutent pas, des mal-entendus de ce genre peuvent être très vite interpréter comme les pires choses. Et c'était ce qu'ils avaient fait pendant deux jours tandis que Sachiko s'était isolée pour réfléchir : ils avaient tous les deux mal interprété. Tous deux étaient bien sûr dans des maisons qui accueillaient des gens inoffensifs et qui savent pardonner. Mais pour cela fallait-il encore savoir discuter, ce que ni la Yunikon, ni le Geobuk ne savaient faire quand ce n'était pas par le biais d'un téléphone. Avouons-le : ils étaient ridicules, l'un aussi bien que l'autre. Et pourtant une amitié s'était développée entre eux durant leurs discussions téléphoniques, c'était indéniable. Étrange n'est-ce pas? Auparavant, l'une avait peur de l'autre et vice-versa. Mais en partant sur une nouvelle base où Sachiko ne connaissait pas l'identité de son interlocuteur, on arrivait à trouver de l'amitié. Non, ce n'était pas la Yunikon qui bloquait la communication ou leur relation. Kimitaka est tout aussi fautif. Mais il est étrange de voir que lorsqu'on se base sur les personnalités sans prendre en compte le passé, les visions des choses changent. Il semblait que les deux s'étaient enfin trouvés.*

*Mais Kimitaka ne savait rien encore de cela. Il était encore par terre, à genoux, et venait juste de relever les yeux vers sa futur amie qu'il prenait pour l'instant pour une futur ennemie. Il avait fait une chose tellement horrible, il avait tant menti à la jeune fille, qu'on ne pouvait pas lui en vouloir de penser de cette façon. La première chose qu'il vit en relevant les yeux fut la surprise de Sachiko. A vrai dire, il ne comprenait pas pourquoi elle était aussi surprise. Il était évident pour lui qu'il devait s'excuser pour le mal qu'il lui avait fait et il venait justement de le faire. Le fait que cela surprenne la Yunikon n'avait pas un instant traversé son esprit car c'était pour lui quelque chose d'évident à faire. Surtout qu'il en avait parlé à Hikaru plus tôt dans la journée et que leur ami Geobuk commun avait également pensé que c'était la meilleure chose à faire. Oui mais voilà, Sachiko était surprise. Pire, on aurait pu la prendre pour choquée. Qu'avait-il dit dans ses excuses pour que cela soit ainsi? Kimitaka avait beau réfléchir et se remémorer ses paroles, il ne voyait pas. Alors il continua a observer, attendant une explication de la part de la jeune fille, ou du moins des gestes et expressions plus compréhensibles telles qu'un regard noir. Il attendit, toujours à genoux et les mains sur le marbre froid mais aucune expression de la sorte qu'il attendait ne vint. Au contraire, les choses s'embrouillèrent davantage.*

*En effet, Sachiko pâlit au point de prendre une couleur inquiétante, malgré ses joues rougies par le vent et le froid qui s'installait peu à peu. A vrai dire, c'était le seul détail qui permettait à l'aîné des Yokota de savoir si la Yunikon était toujours vivante. En effet, elle ne bougeait pas, restait telle une statue, et ses yeux sortaient presque de leurs orbites. Kimitaka ne comprenait toujours pas pourquoi mais cela commençait clairement à l'alarmer. Il était définitivement inquiet et croyait que Sachiko allait tomber dans les pommes. Il était prêt à faire un bond pour la rejoindre et la rattraper avant qu'elle ne tombe sur le marbre glacé si elle se mettait à défaillir. Cependant, il n'osait tout de même et pas encore à bouger. Peut être se ressaisirait-elle et lui en voudra-t-elle d'avoir quitter la position dans laquelle il était. Même si c'était inconfortable et qu'il commençait à avoir froid, il ne voulait pas décevoir Sachiko et lui donner plus de raisons encore pour le haïr. Ce n'est que lorsqu'elle s'effondra devant lui qu'il réagit de façon spontanée : il leva les bras pour l'accueillir. Elle se serait sans doute fait mal aux genoux s'il n'avait pas fait ainsi. La serrant dans ses bras, il se rendit compte qu'elle était glacée. Elle avait sans doute froid mais quand il croisa son regard, il comprit qu'elle ne s'en rendait pas compte. Il ne pouvait en effet que voir un grand désarroi et une grande peine dans ces yeux aux bords des larmes tandis que les siens ne transpiraient que peur et surprise. Oui, il était surpris. Surpris de la tournure des événements, de la réaction de Sachiko. Il n'arrivait toujours pas à comprendre comment ils en étaient arrivés là.*

*Ne la lâchant pas, lui souhaitant lui offrir un peu de sa chaleur pour ne pas qu'elle ait froid, ils restèrent un moment ainsi, les yeux dans les yeux (en espérant que Mizuki ne le sache jamais sinon ils sont morts tous les deux -_-). Ce fut Sachiko qui rompit cette immobilité en première. Et de façon inattendue encore une fois. Elle approcha doucement sa main du visage de Kimitaka. Le regard de celui-ci, toujours surpris, fit des aller-retours entre la main et les yeux de Sachiko jusqu'à ce que la main atteigne sa destination. Elle frôla alors doucement la joue droite du garçon qui écarquilla les yeux. Pourquoi? Pourquoi faisait-elle cela? Il planta ses yeux dans ceux de la jeune fille et ne vit aucune colère. Il lut dans ses yeux son intention, sa peine, ses excuses envers lui. Elle aussi, pensait-elle, avait mal agi. Pourtant, selon lui, tout été justifié. Alors, pour se faire comprendre lui aussi, il desserra son étreinte et commença à se pencher pour se remettre à faire le dogeza. Il voulait lui expliquer qu'elle n'avait pas à se sentir mal de son comportement, qu'il avait été naturel et que s'il avait été dans sa situation, il aurait sans doute agi de même. Mais il n'eut pas le temps de refaire le dogeza : Sachiko releva doucement les épaules de Kimitaka et le prit dans ses bras . Elle le serra un peu contre elle, le repoussa très vite et se redressa. En tout, tout leur échange silencieux n'avait du prendre pas plus d'une minute. Pourtant, il avait été suffisant pour tout dire.*

*Elle balbutia pendant un moment des paroles dénuées de sens mais Kimitaka ne pouvait pas l'aider : il n'était pas mieux. Il était désormais rouge comme un tomate en se rendant compte de ce qu'il avait fait et de ce que Sachiko avait fait également. Elle finit cependant par retrouver seule l’usage de la parole et prononça le prénom du garçon d'un faible souffle. A cette forme d'appellation, l'aîné des Yokota ne put que rougir davantage, ne pouvant relever les yeux vers la jeune fille. Il écouta donc la suite d'un silence religieux, la tête baissée vers ses mains qui étaient maintenant sur ses genoux, en poings. Toujours à genoux, il l'écouta dire qu'il n'aurait pas eu besoin de s'agenouiller pour s'excuser. Pourtant, c'était comme cela qu'on devait s'excuser quand on faisait quelque chose de vraiment mal. Elle précisa que même sans cela, elle lui aurait pardonné. Comment aurait-il pu le savoir? Elle l'avait ignoré pendant deux jours complets et lui avait parlé froidement ensuite. Elle s'excusa de son comportement. Là, Kimitaka releva la tête dans le but de la contredire mais il s'arrêta alors que sa bouche était déjà ouverte. Elle l'avait laissé parler jusqu'au bout, c'était à son tour. Elle expliqua sa surprise et le Geobuk la comprit très bien. Elle s'excusa encore, joignant les gestes cette fois. Le garçon ne savait pas quoi penser de tout cela. Il ne savait pas quoi dire. Cependant, sa bouche semblait en savoir plus que lui à ce sujet car c'est sans qu'il ait réfléchit à la question qu'il lança :*

« Tu n'as pas à t'excuser. Ta réaction est compréhensible. J'aurais sans doute fait de même. Ce que j'ai fait est quelque chose de mal. Je n'aurais pas du te cacher mon identité. Mais je n'arrivais pas à te dire que c'était moi au téléphone. J'avais peur que tu me rejète en le sachant........... En fait, c'est ce que tu as fait mais je ne t'en veux pas. C'est tout à fait normal. Alors ne t'excuse pas. Je n'accepterait pas tes excuses puisqu'elles ne sont pas justifiées. »


*Puis il se releva, posa son sac à dos à ses pieds et retira sa veste d'uniforme pour ensuite la tendre à Sachiko et dire avec un petit sourire doux :*

« Tiens. Tu es gelée. Mets ça et rentrons. »
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