Laisse - moi seul, Hyung... éè

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Ce matin, à peine, levé, je m'étais dirigé vers la salle de bain, trainant les pieds au sol, pour venir prendre ma douche. Me déshabillant lentement, prenant le temps de me détendre un peu. Avoir deux persécuteurs sur le dos, ca peut vous paraitre tannant, quelques fois. Je vous le jure. Je passais ma main sur ma nuque, avant de soupirer longuement et ensuite me masser les tempes. J'avais un de ses affreux mal de têtes, celui qui vous prends, et vous donne l'impression d'avoir une tête en béton. Je voyais trouble, me sentant un peu mal comme à chaque réveil. Je soupirais d'avantage avant de m'assoir au sol, et de me poser des questions. Qu'ai - je fait pour que certaines personnes prennent le malin plaisir a m'embêter. Est - ce mon attitude de petit ange ? Celui bien trop pur, bien trop gentil pour les autres ? Je fermais un peu les paupières, avant de placer mes mains derrière moi, et me pencher vers l'arrière, regardant lentement, le plafond. Espérant qu'aujourd'hui, j'allais peut - être, passé une journée, normal...Puis, je me relevais, me rendant dans ma chambre, après m'être habillé de l'uniforme des geobuk, de l'école. Je pris ma baguette, la mis dans son étui accroché a ma ceinture, avant de mettre mes chaussures à mes pieds. Et me coiffer un temps soit peu, avec les moyens du bord. Par la suite, je me rendais au réfectoire, juste pour déjeuner. A ce moment là, j'étais l'une des rares personnes à venir déjeuner a cette heure - ci. Je me retrouvais, donc, avec quelques rares.. personnes de ma maison, a ma table. Je me mis assis sur le banc, avant de regarder mon assiette, sans même prendre le risque de regarder autour de moi. J'avais mal a l'estomac, le regardant avidement. Depuis mon opération ... à cause de ma mère, au monde des moldus, j'avais vraiment du mal a m'intégré dans la société. Je n'osais plus approché qui que ce soit. Ma mère, honteusement folle et tyrannique avait osé me poignardé, moi, là, en plein cœur... Avec juste un brin de chance, j'en suis sortit vivant, mais pas indemne. Je dois prendre toujours ces petits choses blanches, qui gît, là, au creux de ma poche, dans leurs boites respectifs. Quel idée d'avoir bu de sa bouteille d'orange qu'elle m'avait offert aussi. Je parle beaucoup moins, sauf quand je peux l'ouvrir pour dire des choses ... d'intelligent. Des amis ? J'en ai presque pas. A part Misa', Hika... Noona, et ma petite soeur de coeur, ... le reste ... n'en vaut même presque pas la peine pour moi. Finalement, je pris mes médicaments, les mettant en bouche avant de beau l'eau qui venait d'apparaître dans mon verre. Puis, tout en attrapant ma cuillère, je la mettais dans le bol de kellog's qui venait, lui aussi, d'apparaître au creux de mon assiette. D'un air triste, je la portais a mes lèvres, avant de manger lentement, mettant une main sur mon front, et les coudes sur la table. Je n'avais pas réellement faim, mais je n'avais guère le choix. déjà qu'à la base, j'étais aussi fin, maigre qu'un anorexique, et en plus, avec ma petite taille, ça amplifiait mon problème, encore plus. Je fermais les paupières tout en mâchant, avant de me mettre à tousser et taper sur ma poitrine, parce que je manquais d'avaler de travers. Puis, je buvais un peu d'eau avant de me remettre a manger doucement, beaucoup plus lentement, que précédemment. Finalement, je ne pouvais retenir mes larmes, je pleurais silencieusement, ne sachant plus quoi faire, à cause de ma mère, ni même des deux garçons qui me persécutent souvent...Kessy Lee, et Jae Hyun Kang. Rien que d'entendre leurs noms me donnent l'envie de fuir, de m'échapper de l'école et de rester dans un coin, loin du monde, de tout le monde. Ils m'effraient sincèrement, et j'ai pas vraiment de honte a dire qu'ils m'inspirent aucunes confiances. Si je le pouvais, je terminerait bien ma scolarité a la maison, mais bon, ce serait comme laissé tomber... Misaki, mon meilleur ami, et quelques autres personnes aussi. Je soupirais un peu avant de sécher mes larmes et de regarder ce bol qui ne se vidait pas, et ce verre d'eau qui se remplissaient chaque fois, se remplissait chaque fois, de nouveau...Je ne déprimait pas vraiment, mais j'avais du mal à agir comme les autres élèves d'Akiwa. Quand je regardais du coin de l'oeil, les autres élèves de ma maison, ils avaient l'air de bien s'entendre avec n'importe qui. C'est a ce moment là, que je voulais voir mon misaki, ou mon sunbae... ou même ma cute de petite - soeur, mais, tous ne pouvait pas être toujours là pour moi, je ne pouvais leurs demander une telle chose, ils m'adorent, je le sais, je le comprends bien, mais rien y fait, je me sens toujours aussi étrange. Est - ce le fait que ma mère s'est tellement montrer cruelle envers moi, et papa que tout empire, ou le faite que mon jumeau semble perdu... éè. Je sais bien qu'il existe, mais je ne sais pas ce qu'il est devenu... c'est peut - être pour ça que je me sens aussi vide... Parce qu'il n'est plus là...

- Ou que tu es... rien ne changera... Tout sera toujours pareil, sans toi...

Murmurais - je lentement avant de respire longuement.

« Hey, Yu Jin ! Oh Yu ! »

Un simple regard persan proche du meurtre pour le perturbateur de mon repas. Saint repas, instant où l’énergie reprend part en moi. Et je ne peux dire qu’un tel idiot ne m’énerve pas dans un tel instant. L’envie de lui plaquer le visage dans son assiette pour le faire taire me titille horriblement l’esprit. Mais je ne fais rien, c’est un camarade d’Ineo, un simplet parmi tant d’autre croyant être mon ami. S’il savait ce que j’en pense de l’amitié… Il m’aurait déjà fuit.

« Tu veux quoi ? » Mon ton est sec et tranchant. Un du genre ‘’ j’espère que tu ne me déranges pas pour rien ‘’. « Tu vois le gamin là bas ? » Un instant, mon regard se pose sur une autre table éloigné de nous, celle des Geobuk. Un élève dont le visage m’est familier déjeune seul. Pourquoi seul d’ailleurs ? N’a-t-il pas de personne assez proche pour les utiliser comme bouche trou ? Voila une chose bien triste. « On pari vingt pièces d’or que tu n’arriveras pas à conclure avec lui. » Mon regard le fusille, le tue sur place. Et dans un râle meurtrier je lui rétorque : « Tu insinues que j’aime les mecs ? » Je le vois faiblir, pâlir, comme s’il avait parlé trop vite. « Mais je peux faire tomber ce mec sans problème. Et prépares tes pièces d’or ».

Par quel grand diable ai-je relevé le défit ? Je veux dire, ok les filles comme les mecs, à partir du moment où ils sont mignons, je sors avec les deux. Mais pourquoi avoir dit oui à ce jeu stupide ? Avouons-le : je me fais tout bonnement chi*r. Et puis l’élève là bas semble un peu pommé. Peut-être consomme-t-il les drogues de ces stupides moldus ? Je me demande d’ailleurs comment l’administration n’arrive pas à enrayer le problème… Enfin, peut-être faudrait-il que j’essaie un jour. Cela peut-être amusant, divertissant. En attendant, mes camarades rigolent, se frottent les mains : quelle bande de crétin digne des plus stupides trolls ! Enfin, laissons-les s’imaginer gagner ce pari : dans le fond, ce n’est qu’une utopie. Car le gagnant, ce sera moi. Attitude présomptueuse ? Dénué de modestie ? Que m’importe ! C’est la stricte vérité. Je souris amusé, sirotant un verre de jus d’orange. Je cale la paille entre mes dents et je la mordille d’amusement. Qu’on se moque de ma folie, je rigole de leur rêverie. Qu’ils s’imaginent se partager vingt pièces d’or, je sais très bien qu’au fond ils ont tort. Et si par malheur je me trompe, au fond ce ne sera l’hécatombe. Alors je souris, observant silencieusement l’inconnu qui à présent occupe mes pensées. Qui est-il vraiment ? D’où vient-il ? Est-il de sang pur ? De sang mêlé ? Au grand dieu, prions pour qu’il ne soit pas un sang de bourbe ! Dragué un sang de bourbe…Quoi que sa chute après l’avoir attrapé entre mes griffes sera divertissante…

Et mon corps délaisse ma table et mon corps quitte mes camarades. Mes couleurs noirs et rouges se distinguant près des couleurs vertes des Geobuk. Dans leur regard on peut lire leur interrogation : Que fais-je ici ? Près d’eux ? Pourquoi leur gratifier de ma présence ? Ah… Tout n’est qu’une question de jeu… Et vos regards méfiants sont justifiés, je l’avoue sans honte. Je glisse mes jambes derrière le banc et comme un serpent je m’y assois nonchalamment. Mon regard se pose dans le sien. Quoi que j’ai du mal à le capter lui qui observe sans relâche son bol. A croire qu’il ne le finira jamais. A croire qu’il observe le néant et qu’il prit pour qu’il engloutisse ce qu’il a à l’intérieur. Je pose une main sur mon menton, mon coude appuyé sur la table, je penche la tête. Je souris, son comportement m’amuse. Je l’analyse ouvertement et je n’ai pas honte. On pourrait dire que je suis mal élevé mais au fond, je m’en contre fiche. Ce qui m’importe c’est de pouvoir l’analyser un bref instant pour pouvoir réussir mon pari. Fichu par, fichu camarades, fichu esprit tordu. Un jour, cela me mènera à ma perte, je le sais. Mais je continus, rythmé par une attitude trop fière pour baisser les yeux, trop fière pour baisser la tête, trop fière pour retourner à ma table.

« Dommage qu’on ne puisse pas manger avec un regard : tu aurais dévoré la table. »

Je lui souris dans l’unique but de la mettre en confiance. Ne croyez pas que je trouve qu’il mérite mon sourire : les personnes de ce rang son rare. Me prendre pour un être que je ne suis pas ? Vous pensez comme il vous chante, je vous rétorque que je vis comme il me plait. Et si cela se résume à dévisage une personne pendant plusieurs minutes pour finalement le charrier gentiment pour le manipuler : je ne m’en soucis guère. A dire vrai, je rigolerai et je me pavanerai de plaisir quand il pleurera ma trahison. Soyons humble mes amis : je ne veux que lui tirer des l’armes et pas des cris. Je ne veux qu’obtenir de la peine et pas de la souffrance. Sadique ou sans cœur ? Peut-être, ma carapace n’est faite que de méchanceté et j’ai bien peur que je ne puisse m’en passer.

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« Dommage qu’on ne puisse pas manger avec un regard : tu aurais dévoré la table. »

Cette voix, elle me fit sursauté lorsque je l'entendis provenir d'un de mes côtés. Lentement, je relève le visage avant de t'apercevoir. Je pouvais mettre un visage sur a voix, et le voir enfin, m'avais mis mal à l'aise, la mine un peu déconfite, je posais mon regard dans le tien avant de regarder mon bol anormalement plein. Soupirant un peu, je me remasse un peu la nuque avant de fermer les paupières.

- Encore un ineo. Vous vous passez le mot ? ... Kessy et Jae Hyun s'amuse déjà assez a m'persécutés... laisse - moi tranquille, stp, je suis pas d'humeur.

Lentement, je repoussais doucement le bol avant de me relever un peu pour attraper le verre de limonade, le sentir par habitude avant de le boire doucement. Je me tournais a nouveau, vers l'ineo... et regardait ailleurs, un peu beaucoup, voir extrêmement mal a l'aise. Je me remis a tousser un pieds, et fermer les paupières...

- Je peux continuer d'essayer de manger... sans qu'on vienne m'effrayer de cette manière ?

Honnêtement, j'avais envie de fuir, de me dire que j'étais en danger, face a toi, comme si je savais d'avance qu'il ne fallait pas que je reste avec toi. Hyung... tu me mets vraiment mal... tu m'effraye quand tu me regarde de cette manière, a m'analysé autant que moi, je le fais. Si tu savais hyung, l'envie que j'ai en ce moment, de pleurer, que ce soit ouvertement, ou de manière caché. J'ai failli mourir par ma belle - mère, jalouse de ma mère, elle l'a tuer... cette sorcière, ... avec l'un des sortilèges qu'on ne pardonne pas, moi, elle m'a agressée comme un moldu, ma cicatrice me fait mal...Je reculais un peu le haut de mon uniforme pour laissé apparaître ma cicatrice plutôt grande et qui s'était à peu près refermé, pourtant, le bandage qui était apposé dessus recommençait à viré un peu rouge... je me mordis la lèvre avant de fermé les paupières et retoussé a nouveau.

- ... mince, faut que j'aille a l'infirmerie... tantôt... avant ou après les cours... maudite blessure..

Avais - je dit bêtement tout haut, croyant que je l'avais dit dans ma tête pour ensuite me masser l'endroit ou se trouvait ma cicatrice, et le bandage. Puis, je rebuvais un peu du verre d'eau, et cette fois -ci je prenais les cachets pour mon coeur et croiser mes bras sur la table avant de fermer un peu les paupières, le temps que cette douleur passe un peu...

- mmpfhh...

Lâchais - je subitement avant de me redresser et tenir mon bandage pour ensuite regarder le garçon a côté de moi, et me mettre debout, avant de prendre mes affaires.

- Désolé de te délaissé... j'ai un énorme soucis, comme tu peux le remarqué...

Puis, sur ces mots, je tentais vainement de sortir de la grande salle du réfectoire, bien que j'avais même du mal a marcher. Titubant un peu, j'avais même par finit, tombé a genoux, a terre entre le mur et ma table. Je me rattrapais lentement au banc, avant de me remettre a tousser et soupirer légèrement de colère..

* Je la déteste éè*

Je continuais de l’observer, ce petit être semblait si fragile. Comme si un souffle il allait s’éloigner de vous, comme si en une tape il allait s’écrouler devant vous. Si maigre, pas si grand… Il avait ce que les japonaises appelaient « kawaï ». A cette pensée, je soufflai un peu par les narines. « encore un Ineo » et le reste de ses paroles me firent sourire. Je me redressais et me tournais vers ma table. A croire que ces idiots avaient vraiment prévu le coup. Je replongeai mon regard dans le sien, lui qui me détaillait comme moi. Tel deux animaux analysant l’autre pour savoir s’ils avaient affaire à un adversaire ou pas. Passant la main dans mes cheveux, je ne pus m’empêcher de rire, un peu offusqué par ses paroles.

« Je ne prends pas les restes des autres. »

En gros, si j’emmerde quelqu’un, il faut que je sois son unique emmerdeur. Enfin, sauf aujourd’hui pour ce défis, pour ces vingt pièces d’or. Je sais qu’on m’observe, qu’on m’analyse. Qu’on attend des résultats de ma part. La vie n’est-elle pas intéressante ? Pauvre petit être fragile, rien ne m’aurait mené à toi s’il n’y avait pas eu ce stupide paris. Ma fierté m’a conduit à cette table et en me remballant ainsi, c’est cette même fierté que tu taches. Si tu savais petit agneau à quel genre de loup tu fais affaire… Si tu savais petite chose à quel monstre tu fais face… Mais finalement non, je te souhaite de ne jamais le savoir. Comme on dit, il y a des choses qu’il vaut mieux ignorer. Alors ainsi je t’ai effrayé ? Vraiment, ai-je un visage si monstrueux ? Une attitude si désinvolte ? Soit petit agneau, il est bon de se méfier du loup, mais gardes à ne pas le contrarier : tu y risquerais plus que ta pauvre laine… Tu as de la chance aujourd’hui, moi qui souhaite mener à bien cette « mission » pour ne pas perdre la face devant quelques gens stupides de ma maison, je ne m’énerverai pas pour ces paroles. Je ne les relèverais même pas. Au fond, je les ignore et je continus de sourire avec cet air amusé.

Cependant, il faut l’avouer, les évènements qui vont suivre : je ne les avais pas prévues. Et quand bien même mon esprit aurait su une telle chose de toi, peut-être m’y serai-je pris autrement. Quoi ? Te laisser tranquille ? Mon pauvre, tu aurais pu avoir un ou plusieurs deuil sur le dos que je n’aurai même pas été affecté par ta peine. J’aurai continué de joie, me servant de ces informations pour mieux t’attraper entre mes griffes. Mais il aurait été futile de croire que j’aurai abandonné. Cependant, ce bandage me fit un haut le cœur. Pourquoi un élève se laissait-il ça sur la peau ? L’infirmière d’Akiwa était-elle si incompétente qu’elle ne pouvait pas lui guérir ça en un tour de baguette ? Eh bien, dans quelle sorte d’école mes parents m’ont envoyé faire mes études ?! Je vous le demande… Puis il prit des cachets, des espèces de trucs blancs là… Enfin, des choses qu’on prend que lorsqu’on est mal en point. Mes yeux se plissèrent pour l’observer un peu mieux, pour comprendre ce qui aurait pu lui arriver. II avait piqué ma curiosité au vif. Le pauvre petit lâcha un gémissement, chose qui me fit fermer les yeux. Les douleurs inutiles : je n’aime pas ça. Si en revanche elles me permettent d’assouvir ma curiosité, je m’en fiche pas mal. Mais le problème était là : je n’allais pas me délecter de sa souffrance alors que ma mission devait me dicter l’opposé. Mais le pire pour moi : ce fut de ne rien trouver à lui dire. Juste de l’écouter silencieusement. Un énorme problème, oui je le voyais bien : je n’étais pas stupide. Et énorme était le mot approprié. A peine eut-il le temps de se lever et de faire quelques pas qu’il tomba à terre.
Le ricanement de la table des Ineo se fit entendre. Qu’il était drôle et distrayant de voir la vulnérabilité d’un élève… Enfin, je ne devais pas agir ainsi. Douce manipulation, laisse-moi le charmer tel un charmeur de serpent. Mes pieds quittent le sol et mon corps la table des Geobuk. Chaque pas résonnaient durement sur le sol, rythmé et ordonné. Arrivé devant lui, le surplombant de ma hauteur, je l’observais un instant. Non pas comme un insecte mais plutôt comme s’il était un enfant. Je lui souri gentiment avant de m’accroupir face à lui et de pencher la tête sur le côté.

« Il semblerait que ce ne soit pas encore l’heure pour qu’on se quitte. »

Et je lui tendais ma main. Ouverte devant son visage. Visage septique et remplis d’appréhension. Dis-moi petit oiseau volant dans le ciel, il faudra bien qu’un jour tu trouves une branche pour t’y poser n’est-ce pas ? Laisse-moi être cette branche. Car je sais qu’un jour elle craquera sous le poids des mensonges, je le sais tout est prémédité. J’ai prévu cette rencontre, cette attitude assez gentille à ton égard. Des personnes comme toi, je n’en fréquente pas. Mes amis, je ne les compte pas. Etre proche de moi et une éventualité qui n’existe pas. Et un jour tu sauras. Tu sauras que cette main ne fut proposer que pour qu’après il s’y dépose une bourse contenant vingt pièces d’or. Tu sauras qu’au fond, je n’étais même pas compatissant de ta peine. Qu’au fond, tout n’était qu’une simple comédie. Et ce jour, comment réagiras-tu petit oiseau ? Que feras-tu lorsque tu n’auras plus cette branche ? Peut-être vaudrait-il mieux que tu ne t’y poses jamais.

« Oh lâches-moi cette tête renfrogné, si j’avais voulu te manger, ce serait déjà fait... »

Doucement je lui pris le bras que je mis sur mes épaules et je me redressai. Ainsi, nous étions tout deux sur nos pieds. On pouvait entendre les chuchotements des Geobuk, se demandant pourquoi je l’aidais. Quoi qu’il en soit, je m’étais mis à marcher vers la sortie du réfectoire avec le petit criquet que je voulais amener à l’infirmerie.

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« Je ne prends pas les restes des autres. »

J’étais à terre, lorsque tu m’avais aperçu, appuyé contre le banc, tu t’étais rapproché quitte a venir me soutenir pour me redresser. Je soupirais de nervosité avant de me ramasser le bandage au dessus de mon cœur avant de fermer les paupières pendant une courte durée. J’avais du mal a marcher dans le couloir, a me rendre a l’infirmerie avec lui. Je me demandais ce qu’il voulait, ce que tu me voulais. Pourquoi tu semblais si gentil tout en restant distant avec moi. Au début, je t’aurais vainement repousser, te disant de me foutre la paix, et de me laisser seul, mais c’était comme si je savais que cette fois – ci, je n’aurais pas fait le poids.

« Il semblerait que ce ne soit pas encore l’heure pour qu’on se quitte. »

J’aurais bien voulu lui rétamer quelques choses, mais c’était trop dur pour moi. J'étais comme à l'arrêt avec ma voix, je manquais même quelques fois de retomber a terre, vu mon bandage qui tenait mal, ma blessure, je me remettais a tousser avant d'arriver dans l'infirmerie grâce a l'ineo. L'infirmière me toisait du regard avant de me reconnaître, à cause de mes arrivés habituels, bien qu'elles ne furent jamais ponctuels.

- Ihm Tae Khun, combien de fois t'ai - je dit de pas attendre que tu es mal pour prendre ces médicaments, aish.. il va alloir que je te soigne encore une fois, et la prochaine fois, n'attends - plus le dernier moment pour les prendre, d'accord, petit ange ?

Disait - elle, avant de me prendre dans ses bras et m'assoir sur le lit vide près de son bureau. J'enlevais le haut de mon uniforme pour ensuite, le poser sur l'oreiller et la laisser me ôter le bandage. La blessure qu'avait imposée ma mère, s'était réouverte... malheureusement...

- Gnnn... mmppfh... Pourquoi ne guérit - elle pas, cette blessure ? Noona ?
- Aish, Tae Khun - Donsaeng, combien de fois devrais - je te le redire, ce n'est pas une blessure comme les autres, même si elle est d'origine moldu, ... la personne qui t'a infligée ça, voulait surement que tu souffre..Pauvre petit ange. Attention... ça va piquer...

Et sur le moment, je sursautais avant de prendre le matelas dans les mains, et me mordre la lèvre de toute mes forces pour ensuite regarder mon torse et soupirer un peu lorsqu'elle changeait, désinfectait et remplacait le bandage et mes compresses.

- Quel boucherie...

Rajoutais - je avant de prendre le verre d'eau qu'elle me tendait pour ensuite, m'allonger sur le lit après l'avoir bu et tousser un peu, avant de regarder l'ineo... et baisser le regard... tout en me remordant la lèvre inférieur.

- Merci...

Lui disais d'une voix un peu faible.

Si seulement j’avais su dans quel pétrin je me mettais ; Je crois que je ne t’aurai jamais adressé la parole. Je crois que je ne t’aurai parlé. Je crois que je t’aurai ignoré. Si je savais qu’en voyant cette blessure immonde faite par un moldu, ma haine contre eux allait s’amplifier, si je savais que cette haine me mènerait sur un terrain inconnu, alors je t’aurai évité. Mais je crois que c’est justement parce qu’on évite le futur, qu’au fond on ne peut pas contrôler sa vie, qu’on se laisse balloter par les aléas. Mais au fond peut-être que cela pourra être une bénédiction ou une malédiction. Sincèrement, actuellement, mon cœur de pierre s’attendrit légèrement. Parce qu’un moldu qui blesse si durement un sorcier : ça me rend fou. Parce que tu as l’air d’une pate à modeler que l’on pourrait façonner à son libre arbitre. Peut-être est-ce ta naïveté dans ce remerciement qui me rend réellement agréable. Peut-être est-ce tes gémissements ou tes plaintes… En faite je ne sais pas, je ne comprends pas pourquoi je réagis ainsi. Normalement je t’aurai déjà repoussé. Ah oui… C’est sûrement ce stupide pari qui me fait réagir ainsi. Ce n’est pas dans ma nature d’aider les autres. Comme dans cette stupide question, je préfère que les sirènes se chargent du sort de l’être aimé. Ou peut-être je me voile juste la face. A dire vrai, je ne sais pas pour l’instant. C’est sûrement trop tôt pour savoir si je t’apprécie ou si je te déteste.

« Je veillerai à ce qu’il les prennes Madame. Ne vous inquiétez plus pour ça. J’ai l’habitude des personnes comme ça. »

Je la vis lever ses yeux au dessus de ses lunettes comme si elle pouvait mieux me voir.

« Ah bon… Et vous êtes ? »

Je souri amusé de pouvoir lire sur son visage ‘que fait un Ineo à aider un Geobuk ?’ Ah si vous saviez…

« Seo Yu Jin, 4ème année. Et j’ai un membre de ma famille qui… avait ce genre de problème dirons-nous. »

Ah pourquoi blablater sur mon passé. Cela vous intéresserait-il de savoir pourquoi moi Seo Yu Jin déteste tellement les moldus ? L’infirmière ne semblait pas affectée.

« Dans ce cas, veillez à ce que votre ami prenne correctement ses soins. Voyez dans quel état il se met inutilement… »

Je lui fis un simple hochement de tête.

Je suis sûr que mes yeux se sont posés un instant dans les nuages. Je suis sûr qu’ils y sont restés un moment. Contemplant le paysage le plus banal qui soit. Pourtant, je suis que mes vitreux ont fait comprendre que je pensais à une chose qui faisait souffrir ce cœur pratiquement inexistant. Pourtant, lorsque ces mêmes yeux se reposèrent sur toi, ils étaient brillants et vivants. Un doux sourire s’élargi sur mes lèvres. Comme s’ils essayaient inutilement d’arrêter cette souffrance. Je vis m’assoir doucement sur le bord du lit. Mes pieds touchant tout de même le sol. Je ne sais pas pourquoi j’avais ce sourire stupide collé sur mon visage. Il n’y avait rien de drôle dans la situation. Tu souffrais le martyre, attendant patiemment que cette blessure guérisse. D’ailleurs, cet humain qui t’a fait ça. Il devait savoir ce qu’il faisait. Il devait savoir qu’une blessure remplis de haine ne se guéri jamais. Alors je souris comme amusé de penser que toi, tu puisses être entaché d’un pêché. Tu sais, nous sommes tous les deux en quatrième année, alors je te connais. Je te vois en cours, je sais que tu es toujours calme, toujours gentil. C’est sans doute pour cela que je souris : il m’est impossible de t’imaginer comme un être provocant la haine d’un autre.

« De quel pêché t’a-t-on accusé pour cette blessure ? »

En outre, j’attendais aussi le nom de cette personne. Une identité. Mais vraiment, allais-tu avoir la folie de me le dire ? Allais-tu avoir la folie de me faire confiance ? Si je devrais t’aider, je te dirai de ne rien me dire. Si je devais m’aider, je te dirai de tout me dire. Alors jeune sorcier à la blessure indélébile, que comptes-tu faire ? Garder le silence ? Me dire que cela ne me concerne pas ? Me donner des indices ? Ou tout garder pour toi ? Vraiment, je suis curieux de le savoir. Je suis curieux de connaître ta réponse. Mais je crois que je ne te l’aurais jamais demandé si j’avais connu mon futur. Alors laissons-nous guider par l’inconnu, parce qu’au fond : nous n’avons pas d’autres choix.

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Si je savais qu’aujourd’hui, j’allais tomber sur toi, j’aurais déjà fuit. Si je l’avais su, j’aurais tout fait pour t’éviter. Mais a cause de mes déboires, de mes souvenirs déjà vécus, je sais qu’a force de fuir l’inévitable, la personne qu’on tente de fuir revient même plus fort, juste pour nous maltraiter. La vie, en elle – même, est une souffrance, on vient au monde en souffrant, comme a nos chaque premières fois. Premier battement de cœur, premières respirations, premier cri, première amour, première fois… premier bébé, … et ainsi de suite. Dans mon cas, le cas fut différent. Ma venu au monde était doublé, moi… et mon frère jumeau, mais hélas, mon père abandonna la charge de mon double et l’avait envoyé dans une famille d’accueil. Comme dans la légende, dans les jumeaux Ihm… de notre famille, ils ne s’avèrent qu’un est trop gentil… moi, et l’autre, bien plus sombre que sa bouille ne peut le paraitre. Mon double est pervertie… noir, sombre… glacial. Honnêtement, d’abord ce que me raconte mon père, il arrive même qu’il m’effraye. Puis, je lève la tête vers l’ineo… Seo Yu Jin, un élève de 4ieme, apparemment, lui aussi. Ta question, tout de même, m’interpelé. Je fermais doucement mes paupières avant de me masser les tempes pour ensuite me remettre face à toi, et prendre une longue inspiration, avant de me mettre à parler.

- D’être le résultat d’une nuit d’amour entre deux êtres qui s’aiment… qui s’aimaient. Ma belle – mère a assassinée ma mère, quelques secondes après ma naissance. Elle n’a toujours pas été arrêtée car, elle est très agile et futée. Elle veut m’effacée également, comme si j’étais une erreur, pour elle, juste son fils n’a de la valeur a ses yeux, mais le hic… sn fils, c’est mon frère jumeau qu’elle a volée a ma mère a la naissance, et que mon père a limite délaissé a cause de la légende de ma famille. Et cette blessure… si elle s’aggrave … ce n’est juste que ma belle – mère… n’est qu’une maudite sorcière qui veut me faire du mal avant de m’achever…une fois de plus.

Pour moi ? Oui, j’étais un miraculé. Celui qui a survécu par deux fois, a la mort. Une fois par une boisson trafiquée, et la seconde fois par une agression à main armée et par un sortilège. Je me remis à tousser un peu avant de me mettre assis, histoire d’être face a YuJin .

- En gros… cette femme… ne m’aime pas vraiment, parce que je suis comme ma défunte mère. Un ange a l’état pur. Ma mère ressemblait en tout point à un ange, avec un corps de poupée fait de porcelaine. Aussi fragile que douce au toucher. Parfois … elle me manque, sa douceur me manque, son affection aussi… mais heureusement que mon père est la… ma belle – mère, quand a elle… je passe mon temps à l’éviter… et bientôt, je n’aurais plus à la supporter… je trouverais la force de tout dévoiler aux autorités… de tout leurs raconter… tout ses mensonges qu’elle a si longtemps mis sur pieds. Je l’aurais… tout comme elle a cru m’avoir…

Je me remettais un peu toussé avant d’inspirer un peu d’air, avant de calmer un peu ma respiration qui s’était largement emballer…

- A me voir comme ca, je sais bien qu’on dit de moi, que je suis un garçon facile, soumis et qui se laisse faire, mais c’est à moitié vrai, je suis bien plus… intelligent que tout le monde, et je suis moins bête que je ne le parais. Je ne suis pas dupe. Si tu me tiens compagnie, c’est sans doute pour une raison… maintenant, le pourquoi… ca, je n’en sais rien… et je m’en fiche de le savoir ou non aussi.

Dis-moi petit être, es-tu tellement niai pour me raconter autant de chose personnel alors que nous nous connaissons depuis seulement quelques petites minutes ? Pourquoi m’accorder une telle confiance ? Vraiment, je ne comprends pas. Même pas moi je n’ose raconter ma vie à des amis proches. Il n’y a qu’une personne dans ce monde qui est au courant. Peut-être parce que cette année là, mon cœur et mon esprit sombre plus bas qu’Atlantis. Peut-être parce que cette année là, je laissais encore mon cœur s’ouvrir aux gens. Quoi qu’il en soit, Noona sait pour moi et ce qui me gêne. Et quand j’y réfléchis, lorsque je lui ai raconté, je ne connaissais pas très bien non plus Noona. Mais j’avais l’excuse d’être jeune et immature, j’avais l’excuse d’être mal. Te sens-tu si mal petit être ? Peut-être que tu te sens vide et sans vie ? Dis-moi petit être… Vraiment, c’est la peine et la tristesse qui te font agir ainsi ? La confiance, la plupart des élèves ont lu sur mon visage qu’il ne valait mieux pas me l’accorder. Et ils ont raison, si je devais leur donner un conseil : je leur dirai de ne pas me faire confiance. Je suis un être manipulateur et profiteur. Je ne suis pas un bon ami, je suis l’épine dans un groupe d’ami. Utilisant l’un pour appâter l’autre. Vois-tu mes yeux avides de savoir ? Ce n’est pas parce que je suis curieux ou autres… Je pense juste qu’un jour peut-être ces informations me serviront. Je pense juste qu’un jour elles pourront peut-être me servir. Ne suis-je pas cruel petit être ? Si tu savais ça, je ne pense pas que tu m’aurais raconté tout ça… Et quand j’y pense petit être : la vie n’a pas l’air de t’avoir réussi. La vie semble avoir était cruelle avec toi. La vie semble s’être moquée de toi. Elle semble te rire au visage et s’impatienter à te donner le bonheur. Le bonheur, y as-tu vraiment goûté d’ailleurs ? Il faudrait peut-être que le destin soit généreux avec toi. Qu’il t’accorde au moins ça un jour.

Je me mis à rire par tes paroles : tu fais une bonne définition de toi-même petit être. Certain disent que tu es un ange. Un être aimé de dieu. Certains disent même que si l’on t’avait giflé, tu aurais réagis comme Jésus et tu tendrais l’autre joue. Je me suis toujours dit que dans les ragots, il y avait les extrêmes. Dans le positif comme dans le négatif. Tes paroles viennent confirmer mes dires, mais je ne te croirai entièrement que lorsque j’aurai vu tes actes confirmer tes dires. Il est si simple de parler petit oiseau et si dur d’agir. Il y a un grand fossé entre les deux. Je me demande juste si tu es capable de le franchir. Mais contrairement à toi petit oiseau, je ne serai pas allé voir les autorités : que va-t-elle obtenir en compensation de ta souffrance ? Serait-elle à même de répondre de ses actes ? Il y a tellement de personne lâche dans ce monde. J’en fais partit tu sais. Je n’ai pas honte de le dire. Il est judicieux de savoir être lâche parfois. Mais toi petit oiseau : la lâcheté ne te va pas. Tu ne ressembles pas à ce genre d’être souillé par la démesure. Toi petit oiseau, tu ressembles vraiment à un ange. De part ton physique et ta psychologie. Mais dis-moi petit ange, pourquoi racontes-tu ta vie à un démon tel que moi ? N’as-tu pas peur des conséquences ? De fuites éventuelles ? Je me demande si tu es juste exhibitionniste ou suicidaire ? Dans tous les cas, je ne te souhaite de n’être aucun des deux. Je ne sais pas pourquoi je suis venu te pocketer le front. Pourquoi mon index est venu taper ton front. Je ne faisais jamais ça d’habitude. Je me gardais de contacte physique les plus banals. Signe de faiblesse ? Non, je n’en ai pas l’habitude.

« Modestie mon ami… Même si la vie n’est pas ton ami, ne la contrarie pas en t’autoproclamant intelligent. Le destin serait capable de te retirer cette qualité. »

N’étais-je pas pourtant une des première personne à me vanté de mes agissements ? De mon physique ? Narcissique comme Narcisse. Peut-être pas autant, mais assez pour qu’on m’en ait déjà fait la remarque. Je me mis à rire. Mes mains se posant sur le lit derrière mon dos. Amusé de ta déduction assez réaliste.

« Et supposant que je ne te parle que pour une raison que tu ignores : pourquoi tu me racontes des choses si personnelles ? »

Je souris amusé, penchant la tête en arrière pour observer le plafond :

« Tu as raison de te foutre de la raison, je ne comptais pas te la dire. »

Franchise oblige petit oiseau, je suis très secret, on ne sait que peu de choses sur moi.

« Pourquoi m’avoir raconté tous ça Petit Oiseau ? »

Tel était ton surnom à présent. Parce que pour moi, à mes yeux, tu étais vraiment un petit oiseau.

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