tell me your wish;

1. Qu’elles sont magnifique ces sirènes ! Seulement cette fois, malgré leur beauté magistrale et leurs chants envoutants, quelque chose vous empêche de les contempler comme chaque fois qu’elles passent près de vous. Peut-être est-ce simplement le fait que votre ami(e) de cœur se trouve malencontreusement pris(e) au piège de ces affreuses chimères ! Vous savez parfaitement que si vous les laissez partir avec elle/lui … votre copain(e) ne sera pas simplement invité au diner de ce soir ! Comment allez-vous remédier à cette situation ?

■ {Ah, c'est embêtant. C'est très embêtant, même. Typiquement le genre de situation où mon image de rocker rustre et d'ours mal léché, si bien construite et si bien jouée, doit s'incliner devant la réalité – j'ai un cœur d’artichaut. Je ne supporte pas la souffrance des autres ; l'idée qu'un(e) ami(e) puisse se faire dévorer m'est donc insoutenable et je me dois intervenir. (Même si, très sincèrement, si je devais choisir comme ami(e) de cœur quelqu'un suffisamment pignouf pour se faire avoir par les sirènes, c'est bien parce que j'étais malade ce jour-là ! Il m'arrive de protéger les faibles, mais il ne faut pas être trop maladroit pour survivre à mes côtés).

Je ne suis pas assez fou pour foncer dans le tas : les sirènes sont des créatures cruelles qui ne feraient de moi qu'une bouchée. Sachant que je ne peux pas m'approcher d'elles sans tomber sous leurs charmes, je resterai à distance et j’appellerai à l'aide. Je n'aime pas être dépendant des autres, mais c'est une situation d'urgence.
En suite, même si l'aide tarde à arriver, je ne resterai pas les bras ballants. Par exemple, je tenterai de jeter un sort de stupéfaction puis de lévitation sur mon ou ma camarade, après avoir lancé un sort de protection autour de nous. La magie reste mon meilleur atout – je suis un sorcier, après tout, et j'ai un certain sang froid.
Si je n'ai pas accès à ma baguette, mmh... Et si j'essayais d’attraper mon ami/e au lasso ? Non, ce serait ridicule. Peut-être essayer de lui jeter divers petits objets dessus, afin de le/la sortir de cet état léthargique ? Non, ça serait tout aussi ridicule. En dernier recours, je peux toujours me boucher les oreilles, me bander les yeux et avancer à tâtons, comme ce moldu célèbre, Ulysse, mais je ne suis pas sûr de la réussite de l'opération. Quoiqu'il en soit, je ferai de mon mieux pour le ou la sortir de là ; mais si la situation devient trop risquée, que ses chances de survie sont très basses et que les miennes sont en chute libre, je prendrai quand même la solution de la fuite.
Et une fois que j'aurais récupéré l'imprudent(e), je me ferai une joie de le/la sermonner sur les dangers des sirènes et de lui faire comprendre qu'il/elle a eu la chance que je passe par là, comme ça, par hasard et que, par une coïncidence incroyable, je me décide à le/la sauver. Ce n'est pas parce qu'on m'est proche qu'on doit me voir comme un chevalier servant, non mais ! Il ne manquerait plus que tout le monde croit que je suis gentil. }

2. Deux de vos amis s'approchent de vous avec entrain, vous vous demandez ce qui peut bien les rendre si joyeux puisque demain vous avez tous trois examen de botanique. Ils vous annoncent donc avec enthousiasme que des élèves organisent une super fête ce soir à l'extérieur du château pour fêter la victoire de votre équipe de Quidditch. Vous hésitez car, bien entendu, vous savez parfaitement que l'examen de demain compte pour 40% de la note finale !

Choix B : Avec sagesse, vous déclinez simplement la proposition et faites la promesse de vous rattraper la prochaine fois. Vous êtes donc assis bien confortablement dans la salle commune où, bien entendu, vous êtes seul ! Seulement, habitué au brouhaha naturel de la pièce, vous sombrez rapidement dans les bras de Morphée. Des rires viennent soudainement perturber votre petite sieste et vous constatez que vos notes ont disparues ! Par la barbe de merlin ! Ce sont sûrement les élèves de deuxième année qui - depuis quelques temps - s'amusent à prodiguer de leur ingéniosité en farces et attrapes ! Vous devez par tous les moyens possibles récupérer ces notes !

■ {Ca ne fait pas très rock'n'roll de manquer une occasion pareille, mais 40% de ma note, ce n'est pas rien. On aura tout le temps de fêter le Quidditch – c'est vachement cool, le Quidditch - et la fin des examens la prochaine fois, par une fête qui fera passer celle de ce soir pour une réunion du club de bridge d'Atlantis ! La bière coulera à flot et on se prendra des retenues pour avoir transformé le fumoir de la salle commune en aquarium, mais au moins, j'aurais sécurisé ma note de Botanique. (On ne peut pas dire que je sois fort en Botanique : j'ai plus l'habitude de fumer les plantes que d'en prendre soin !)
Ce comportement étonnera plus ou moins mes amis – j'en ai peu et ils sont habitués à mon excentricité habituelle : que je délaisse brusquement l'alcool pour me mettre à étudier ne les surprendrait pas plus qu'une brusque teinte des cheveux en bleu électrique. C'est une idée, d'ailleurs... Hum. En fait, c'est de m'entendre parler aussi bien, qui les étonnerait vraiment. Ils sont habitués au Yanagi du quotidien, vulgaire et un brin cynique sur les bords. S'ils savaient que je lis de la poésie en cachette et que je ne fais que masquer ma sensibilité derrière mon indifférence... !

Bref. Pardonnez-moi, je m'égare. Me voici donc, au sortir d'une sieste que je n'ai jamais voulu, moqué par des gamins de seize ans. Ô joie. Je vais tous les tuer – mais mentalement seulement. La violence ne résout rien, même si menacer et rouler des muscles est parfois nécessaire. D'abord, trouver ces petits imbéciles. Je n'aime pas qu'on me vole mes notes, surtout quand ce sont les miennes et pas celles que j'aurais emprunté à quelqu'un – et si ce sont celles d'un ou d'une autre, il faut absolument que je les retrouve pour les lui rendre ! Me voici en chasse des coupables. Ils ne seront pas dur à trouver ; une bande de gamin qui pouffent dès qu'ils croisent mon regard, j'imagine.
Mes études ici sont bientôt finies, je suis un « vieux de la vieille », comme on dit. J'ai certainement connu ces p'tits gars quand ils arrivaient à peine, esseulés et un peu perdus. Je les ai peut-être même aidés, discrètement. En tout cas, je connais sûrement sur eux quelque anecdote qu'ils ne voudraient pas que je révèle, mais je n'aime pas ce genre de subtilité. La manipulation est un truc de fille ; un homme doit savoir faire les gros yeux et respecter son autorité.
Je vais donc les menacer, en essayant de rester digne et classe – c'est très important dans une situation pareille. Prendre l'air blasé de celui à qui on ne la fait pas, leur faire comprendre que c'est dans leur intérêt de ne pas m’énerver et, au final, si rien ne marche, les dénoncer. Ce ne serait pas très prudent de ma part – il y a une certaine solidarité entre étudiants, quand même – et franchement pas rock'n'roll, mais il faut savoir profiter du système, de temps en temps.}

3. Cette nuit, vous n'arriviez pas à dormir. Le couvre-feu est passé depuis déjà deux heures mais qu'importe... vous pourrez toujours dormir en cours le lendemain matin, cette vieille chipie ne vous apprend jamais rien de très bon de toute façon ! C'est pourquoi vous avez décidé d'aller passer le temps à vous aventurer dans les couloirs du château en attendant de trouver le sommeil. Cela fait bien une demi-heure que vous vous baladez librement lorsque... cette horrible vieille mule pointe le bout de son nez. Oh oui, vous l'entendez, vous pouvez parfaitement reconnaître le bruit de ses talons qui claquent contre le sol et résonnent affreusement sur tous les murs du château. Le professeur tournera dans votre couloir d'un instant à l'autre et il n'y a pas de fuite possible, vous rencontrez un mur derrière vous ! Comment allez-vous faire face à cette situation ?

■ {Argh, la poisse ! J'ai horreur de cette vieille folle et je lui ferai bien une sale blague, à me jeter sur elle au détour du couloir pour l'effrayer et en profiter pour prendre la fuite. Mais elle serait capable de me jeter un sort pour se défendre, la peste ! Que faire ? Me prendre une retenue par cette affreuse bique, ça n'a quand même pas le même impact sur ma réputation que d'être puni pour avoir organisé une fête alcoolisée dans les sous-sols de l'école...

Si j'ai ma baguette sur moi, je peux tenter le sort d'Invisibilité et bloquer ma respiration, puis attendre qu'elle passe. Je ne sors jamais sans ma baguette, de toute façon.
De manière générale, j'évite de trop traîner dans les couloirs après le couvre-feu : ma dernière retenue m'a conduit à devoir décrasser les tentacules arrières de Jimmy l'Octopus et, très franchement, ça vous guérit des sorties nocturnes !
Si je n'ai pas ma baguette ou si le sort échoue, je crois qu'il est temps d'oublier ma réputation et de faire face à l'adversité. Un homme, de toute façon, doit toujours savoir s'en sortir. Peut-être pourrais-je l'émouvoir en lui racontant que je suis pris d'insomnie depuis que ma mère est malade et que j'attends avec une impatience fiévreuse ses hiboux mensuels ? Elle a bien une tête à lire des romans à l'eau-de-rose et ce ne serait pas mentir : je suis vraiment inquiet pour ma mère. Oui, je suis sûr que le personnage du fils modèle rongé par l’inquiétude et le regret marcherait sans souci !}

4. Un adulte que vous ne connaissez pas vous assure être un professeur d'AKIWA. Vous êtes nouveau, après tout, c'est très plausible que vous ne connaissiez pas encore tous les professeurs de l'académie... alors vous décidez de l'écouter ! Cependant, il vous demande quelque chose qui vous laisse suspicieux. Vous vous rappelez qu'il y a deux semaines, le directeur vous a confié un document classé confidentiel que vous ne deviez remettre à personne. La consigne était de ne le révéler à personne, pas même un supérieur ! Mais l'offre de ce professeur est alléchante, quand même... en échange d'un petit coup d'œil, il vous promet de vous faire passer le prochain examen et vous libère de toutes retenues jusqu'à la fin de l'année. A l'inverse, il promet de vous placer en retenue pour les trois prochains mois... que faire ?

■ {Peuh ! Ca ne marcherait pas. Je n'hésiterais pas une seule seconde et refuserais. Ce n'est pas devant un stratagème pareil que je trahirais une confiance qui a été placée en moi. C'est suffisamment rare venant de la direction – mon look déglingué et mes frasques ne doivent pas les aider à m'apprécier – pour le laisser passer.
Soyons logique : s'il a vraiment l'autorisation de voir ce document, il n'a pas besoin d'essayer de m'appâter ou de menacer pour l'avoir. Le directeur lui aurait signé un bon ou un mot pour m'indiquer que cette personne était digne de confiance. Et tant bien même cet homme me mettrait en retenue, le directeur l'annulerait lorsque je lui aurais expliqué n'avoir fait que respecter ses consignes (bien que, encore une fois, je doute que la direction me fasse un jour autant confiance !). Quant à son offre, elle ne m'intéresse pas : ce n'est pas amusant de transgresser les règles s'il n'y a pas de risque à courir et une note est toujours meilleure quand on sait qu'on a travaillé durement pour l'avoir.
Après avoir pris congé de l'homme, j'irais en parler au directeur. Ce document doit être vraiment important – je lui demanderais ce qu'il y a dedans ! }

5. C'est la dernière ! Dites-moi, jeune sorcier ; quel est votre avis face aux sorciers issus de parents moldus ?

■ {Je n'en pense rien de spécial. Je veux dire, mon père est moldu – je suis un peu l'un d'eux. Nous sommes des sorciers comme les autres et souvent nous sommes plus travailleurs et plus déterminés, car habitués à devoir faire ses preuves deux fois plus que les autres. Toutes ces histoires de « sang pur » ne servent qu'à rassurer l'ego de ceux qui y croient. }