akiwa
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 Tu m'aide à chercher, on discute pas. { Chigiru }

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Dong Moo KyulDong Moo Kyul
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Tu m'aide à chercher, on discute pas. { Chigiru } _
MessageSujet: Tu m'aide à chercher, on discute pas. { Chigiru }   Tu m'aide à chercher, on discute pas. { Chigiru } EmptyJeu 26 Aoû - 7:31

    C’était pourtant lui qui m’avait provoqué. C’est vrai ! Cette saleté de sang pur -je ne discrimine pas les sangs purs, seulement les abrutis dans son genre-, j’avais eu envie de l’écraser comme une mouche et d’amocher sa grosse tronche de babouin. Et oui, sang pur ne veut pas forcément dire beau et classe, ce mec en était la preuve vivante et désespérante. Soit, la nature ne l’avait malheureusement pas gâté et il n’y pouvait rien, mais qu’il ne vienne pas agiter la grosse protubérance qui lui servait de nez, sa demi-calvitie et son mauvais caractère discriminatoire juste sous mon museau, c’était de la provocation pure et simple. Un seul de mes parents était sorcier, il ne m’avait jamais beaucoup instruit au sujet de la magie avant que je n’entre à l’école, et pourtant, j’avais de bien meilleurs résultats que lui… alors que les cons ferment leur gueule et qu’ils restent dans leur trou, ce sera rendre un service incommensurable à la société. Bref, passons. Comme on pouvait s’y attendre, ce Ha Min numéro deux -mais en bien pire, siiiii c’est possible- avait eu la mauvaise idée de se frotter à moi, de m’insulter et de dire des blasphèmes six fois plus gros que lui. J’ai le sang chaud, depuis toujours. Déjà en primaire à l’école moldue, je faisais des ravages et avais une forte tendance à tabasser tout ceux qui me posaient problème, alors c’est pour dire si je suis susceptible. Je l’avais frappé, naturellement, et encore plus naturellement, il avait fallu qu’un professeur assiste à la scène en venant nous ouvrir la salle de cours. Le pauvre vieux bonhomme, il en avait été si choqué de me voir envoyer une droite à cet horrible gosse de riche que toute la pile de feuilles qu’il transportait par lévitation s’était écrasée au sol. Ben quoi ? Ils avaient tellement l’habitude de voir les élèves s’envoyer des sorts tous plus tordus les uns que les autres lors de leurs disputes qu’ils en avaient oublié que l’usage des poings restait lui aussi une possibilité ? Pourtant, je croyais que ma réputation de cogneur avait déjà fait le tour de l’école, faut croire qu’en fait, non. Ça me déçois un peu, je dois dire, c’est assez sympathique de voir la tête choquée des premières années qui me voient arriver en pensant que je frappe réellement tout ce qui bouge. Mais pourtant non, ce terrible incident ne se produit que si on me cherche… il suffit de se fondre dans les murs et c’est bon, je ne touche personne
    Bref, évidemment, je me suis fait coller en retenue. Ça devait bien faire quoi… trois heures qu’il me maintenait en captivité, ce vieux bonhomme pas plus haut que mes épaules, et je me demandais sérieusement quand il avait l’intention de me laisser sortir. Sans doute devait-ce être la cumulation de toutes mes enfreintes envers le règlement qui me coûtait à présent un moment de liberté auquel je tenais relativement. Mais quand même, aussi longtemps c’était un peu extrême non ? Ça en venait limite à la maintenue en captivité, ce qui ne me plaisait pas le moins du monde. Me sentir enfermé, ça m’a toujours mis mal à l’aise, autant dire que là, j’étais encore pire que mal à l’aise… je ne suis de loin pas claustrophobe, c’est juste un truc que je n’apprécie pas du tout, de me sentir comme un animal en cage. Certes, c’était pas non plus comme si tournais en rond derrière des barreaux pendant que le maître m’observait silencieusement, cravache à la main. N’y voyez aucune allusion sexuelle, hein.
    Je triais les livres, par ordre alphabétique et par sujet, depuis bientôt trois heures et demi, et j’en venais vraiment à me demander si il avait l’intention de me laisser continuer jusqu’en fin d’après midi lorsqu’il daigna enfin m’adresser un regard en me demandant d’arrêter là. Il me fit un petit discours, comme quoi je récoltais ce que je semais à me laisser emporter par mes pulsions de violence si facilement. Je ne l’écoutai que d’une oreille inattentive, observant au dessus d’une armoire un bocal contenant une sorte d‘œuf -qui me semblait proche de la décomposition- plongé dans un liquide orange pâle. J’avais déjà vu ceci quelque part, dans le grenier situé au deuxième étage. Je sais bien qu’il n’est pas très conseillé de s’y rendre, surtout avec toutes les rumeurs qui courent au sujet de cet endroit, mais je n’avais évidemment pas pu m’empêcher d’aller jeter un coup d’œil lors de ma quatrième année. On raconte stupidement que ce pauvre débarras est hanté sous prétexte que quelques élèves y ont perdu la vie lorsqu’il était encore utilisé en tant que salle de duels. Personnellement, en y allant, je n’avais vu ni fantômes, ni morts-vivants, bref, aucune chose suspecte laissant sous entendre que ces lieux n’étaient pas sains. D’façons, j’ai pas peur des revenants, ils n’ont aucune raison de s’en prendre à ceux qui ne leur ont rien fait n’est-ce pas ?

    « Excusez-moi professeur, cette chose dans le bocal, là-haut, c’est quoi ? »

    Ça semblait le surprendre que je parle, soudainement, et ça lui arracha même un léger sursaut. Quoi, il avait oublié que je savais utiliser la parole lorsqu’il était nécessaire de le faire ? Suivant du regard mon doigt pointé en direction de l’objet de mes interrogations, il pivota sur lui-même et regarda quelques secondes le récipient de verre avant de se retourner vers moi, sourcils froncés. Il me demanda si j’étais bien métamorphe, et j’hochai la tête silencieusement sans me demander comment il le savait : Beaucoup de membres du personnel enseignant savent ce genre de choses au sujet de leurs élèves, sans doute par précaution, alors ça ne m’étonnait pas le moins du monde. Pour le moment, le rapport entre ma capacité à changer de visage ou de corps et l’œuf ne m’apparaissait pas, mais j’optai pour le silence en attendant qu’il daigne s’exprimer plus clairement.

    « C’est très rare, ces petites choses. Personnellement, je n’en ai eu entre les mains que deux durant toute ma vie -et je peux vous assurer que j’ai déjà pas mal vécu-. C’est un peu le contraire d’un épouvantard, en simple. Une fois éclot, il change d’apparence en fonction de ce que vous aimez, temporairement. Il vous suffirait d’avoir une terrible envie de gâteau au chocolat pour qu’il en prenne l’allure, pour ensuite se transformer en tout autre chose à peine auriez-vous posé la main sur lui… ce qui est terrible c’est qu’il est aussi capable de regrouper en une sorte de poupée humaine tout ce qui vous plaît chez chacun de vos amis jusqu’à créer le personnage de vos rêves. Personnellement, une jolie jeune femme avec le nez de ma cousine et les mains du professeur de botanique… euh bref, vous pouvez disposer, Monsieur Dong, allez, vos questions m’agacent, ouste ! Et si je vous revois en plein acte de violence sur autrui, vous sentirez la sentence passer. »

    Je m’exécutai, me retirant en reculant, les yeux encore rivé sur cet étrange petite chose qui m’intriguais énormément. Se changer en ce qui nous aguiche le regard ? Intéressant, très intéressant même, songeais-je tout en ramassant lentement mon sac, le regard déplacé sur le petit professeur qui semblait se remémorer de très bon souvenirs. C’était très drôle, mais j’avais d’autres plans en tête plutôt que de rester là à le regarder, lui et ses petites joues rosies par un fantasme refoulé, sans doute. Ben oui, quoi, vu qu’il m’en avait parlé d’une manière trop intrigante pour que je laisse passer une occasion d’acquérir quelque chose de génial, j’avais la ferme intention de me dépêcher de retourner dans ce soi-disant grenier hanté.
    Dans les couloirs je me mis à courir comme un dératé, bousculant quelques autres élèves au passage jusqu’à parvenir enfin à proximité de la salle que je cherchais, juste vers l’ascenseur. Juste à côté en fait, même si elle était condamnée par magie, donnant uniquement vue à un mur de briques. Chaque élève de l’école, enfin, au moins ceux qui y sont déjà entrés, savait qu’il suffisait de donner un petit coup de pied dans un des cailloux reposant au sol, pour que celui-ci s’anime et offre le passage. C’est exactement ce que je fis en souriant, avant de me glisser par la petite ouverture s’étant créée face à moi. Je n’avais plus trop de temps, il était bientôt l’heure de manger et ma disparition soudaine risquerait d’intriguer quelques uns de mes proches. Chercher, chercher, au plus vite et peut-être juste essayer de voir quel résultat viendrait pour moi…
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