Lim Seung Joo
« Qui es-tu ? Qui es-tu pour avoir oser parler à ma mère ainsi ? Pour avoir oser lui dire ces paroles irrespectueuses ? Es-tu sans cœur ? Vos voix ce jour là… Pensiez-vous que je ne les entendrai pas ? Pourtant quand j’ai pénétré dans la pièce, ce n’est ni ta voix ni tes paroles qui m’ont surpris : c’est ton visage. J’ai marqué un temps d’arrêt, le temps de voir ce visage. Tu ressemblais tellement à…ma mère. Oui, tu lui ressemblais trop même. Mais la manière dont tu t’exprimais avec elle : un mélange de désinvolture et d’irrespect. Tu t’es moqué de notre sang, de notre rang comme si tu parlais de la pire espèce qui sois. Tu sais, je m’en souviens encore de cette journt color="DimGray">« Quinée : ton visage sûr de toi et celui de ma mère totalement déboussolé. Et pour ton visage, votre ressemblance, elle m’a affirmé que tu étais le fils d’une tante. Une tante dont elle ne m’a jamais parlé. Sais-tu pourquoi ? Parce qu’elle a trahi notre sang en se mariant à un sang de bourbe. Je n’en crois pas un mot. Je suis attiré par ton regard, par la haine dont tu as fait preuve… J’ai envie de savoir, j’ai envie de comprendre. Qu’importe si je dois te suivre jour et nuit, qu’importe si je dois t’aimer ou te détester : pourvu que je sache la vérité. »

Shin Ryo Won
« Noona, douce Noona… Tu es celle qui m’a accepté et qui m’a écouté. Tu as fait abstraction de ce passé que je te distillais au compte goute. Pourtant tu n’as pas été curieuse. Aucun question, aucune attente juste une oreille attentive il y a de cela trois printemps. Trois printemps… C’est toi qui dis toujours cela. Tu n’es ni de ma famille ni de mon entourage proche. Tu es juste comme une grande sœur. Je viens te trouver pour passer le temps : lire notamment. Je viens te trouver pour être réconforté. Ta gentillesse sans borne m’effraie parfois pourtant je la bénis chaque jours de m’avoir accueillis dans ses bras. Mais tes sermons Noona… vraiment tes sermons… tu peux être sûr qu’un jour j’en ferai une compilation et que je la revendrai aux parents souhaitant bien élever leur enfants. Dis Noona, n’as-tu pas honte d’aimer un être tel que moi ? Un être qui se croit supérieur, un être qui croit n’avoir besoin que de lui pour survivre ? Ce genre de personne qu’on tuerait bien tant qu’il n’est qu’un enfant innocent et pur. Tout cela pour que la gangrène de la haine ne naisse pas en lui. Pourtant, il semblerait que tu ais fait un pari avec le diable. Aider son démon pour mieux le vendre à dieu. Tu es l’air d’une vie. Tu permets de vivre mais tu tues par la même occasion. Inconsciemment, comme les toxines qui se propagent dans nos airs : nous respirons l’air pour prendre l’oxygène, mais inévitablement nous inspirons les gaz qui nous amèneront à notre mort. Alors je te laisse m’achever délicatement. Je te vois je souris, tu parles je dépéris. Mais je n’ai pas peur de ces douleurs là. C’est un échange équivalant pour avoir le privilège de rester à tes côtés encore un peu. »

Kwon Sun Young
« Dis Sun Young, ce jour là, ce match là, te tenait-il tellement à cœur ? Excuse-moi mais la franchise est importante pour moi mais l'équipe de ta maison a vraiment mal joué ce jour là. Tu sais quand je te croise dans les couloirs, il m'arrive de voir le spectre de notre passé. Tu sais, quand on rigolait pour un rien. Ou que l'un faisait une farce à l'autre. Je me souviens des bons moments, ils défilent dans mon esprit aussi vite qu'un film. Je me souviens de nos accrochages à cause de nos différents. Mais dans le fond, il y en avait toujours un pour aller chercher l'autre. Mais peut-être cette dispute fut celle qui fit déborder le vase. Celle qui conclue la page de notre amitié. Je crois que j'y ai contribué. De l'égoïsme peut-être... Les derniers temps, les disputes se faisaient trop fréquentes : toujours plus dures, toujours plus cruelles. Ce n'était pas fait pour nous. Tu sais, je ne suis pas un sans cœur. J'ai vu ta peine, j'ai sentit la mienne. Il fallait y mettre fin. Je n'aime pas souffrir et je n'aime pas voir mes proches souffrir. J'ai pensé que ce match serait une bonne fin. Un dernier moment que l'on passerait ensemble. Ne te souviens-tu pas comment le temps durant le match était bien et apaisant ? Oui, il nous fallait le dernier souvenir pour pouvoir tourner la page convenablement. Pour que je puisse user de ma langue de serpent pour te pousser à bout. Pour que je puisse me moquer de toi dans les couloirs. Entretenir la haine pour mieux effacer la peine. Dis Sun Young, aimes-tu mes sarcasmes à ton égard ? Parfois, je me dis que je vais vraiment trop loin... »

Nom Prénom

« blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla »