La musique bourdonnait dans ses oreilles. Qu’est-ce que c’était ? Une mélodie quelconque, un rap, peut-être du chant, sur un beat techno, ça c’était certain. Myeonho avançait, chaque pas étaient plus lourd les uns des autres. Ses pieds étaient aimanté au sol, la force d’attraction avait été multiplier par milles. Il était maintenant doté d’une force surpuissante, car il arrivait toujours a contré l’attraction, un pas, deux pas, trois pas. La parquet chavirait, ses pieds formait des trous dans le sol. Le plancher valsait, car la force frisait l’impossible, les lattes décollaient, le bois brûlait. À l’intérieur de lui se cachait peut-être un volcan en éruption ? Il toucha a la poche de son jeans, magnétisé, ses mouvements étaient incontrôlable. Le coréen continuait, sans pouvoir s’arrêter, de frotté le tissus. Il pouvait sentir au travers la forme de son biquet, qu’il avait utilisé bon nombre de fois en cette soirée. Ses longs doigts, minces, squelettiques et blancs faisant des mouvements circulaires sur la poche. Le jeans avait une attractivité incroyable, chaque filament, il les ressentaient, les touchais comme pour la première fois et les comprenaient. Myeon était a ce moment, l’être le plus illuminé de la Corée.

En fait, toutes ces sensations étaient produites principalement par les trois extasies égyptiennes qu’il avait taper dans les dernières heures. Trois, car même si l’égyptienne était l’une des plus fortes, une seule ne lui donnait plus aucun effet. Il avait agrémenté le tout d’herbes, pour être certain d’être parfaitement défoncé. Il voulait en être sur, car ce soir, Chulhei n’était pas a l’appartement, ce qui le laissait seul avec Mihwan. Une chance superbe qui se présentait à lui. Ce dernier avait bien abusé de l’alcool et de l’herbes, comme Myeon lui avait fortement suggéré. La soirée déjà bien avancer, les effets se faisait donc totalement ressentir.

Certains disent que l’extasie n’est pas aphrodisiaque, mais dans le cas du coréen, ce l’était. Déjà, n’importe qui aurait paru magnifique, mais Mihwan l’était encore plus. Même lorsqu’il n’était pas sur l’acide, s’il était dans un de ses rares moments de lucidité, – lucidité terme complexe dans le cas de Myeon – il était séduisant, plus que les autres. Tout en frottant ses mains sèchent qui s’effritait sous le toucher, le tentait d’avancer sur ses jambes branlante vers le sofa, là où son colocataire reposait. Reposait certes, mais il ne dormait pas.

Le jeune homme avançait, tout en ce tenant sur les meubles. L’air vibrait, tirant de gauche à droite, tournant autour de lui. Ça l’étourdissait, mais cela semblait l’aidé a avancer, comme si l’air, se matérialisant, le poussait dans le dos. Ce soir, il ferait l’holocauste des idéologies, des règles de bases, et de la chartes des droits et libertés. L’instinct animal dominerait, une grande monarchie. Dès lors, il se rendrait à ce divan et jouirait entièrement de cet homme.

Le chemin était long, pourtant, ce n’était que deux mètres a peine. C’était comme s’il arrivait au but de sa vie. Car depuis bien longtemps, sa vie n’est rien. Il s’accrochait maintenant à la seule idée de pouvoir connaître sous tout ses angles son colocataire. Lorsqu’il leva a nouveau son pied, l’impression qui durait depuis plusieurs minutes l’idée de la force d’attraction disparu. Myeon avait maintenant des jambes nuages et avançait a bon train, ce qui lui fit amplement plaisir. En quelques secondes, il avait gambadé jusqu’au divan et se tenait maintenant devant Mihwan. Il le scrutait de ses yeux vides, fouillant dans son âme, une parcelle de lui qui comblerait le néant de son esprit. Pourquoi maintenant, pourquoi cette chance ? Il regardait le coréen respiré, des inspirations, des expirations qui semblait vivre, remplir la pièce. Myeonho frissonnait à l’idée de pensé que l’air, qui avait circulé en ce jeune homme caressait la sienne. Du désir, c’était peut-être ça, qu’il ressentait a cet instant, mais à quel point, pour quelle raison ?