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 Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)

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Choi Hwang MinChoi Hwang Min
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Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) _
MessageSujet: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyMer 14 Juil - 16:20

Le charme des vélanes, en avez-vous déjà entendu parler ? Tout d'abord, ce ne fut qu'une croyance assez mystique. Des femmes pouvaient, apparemment, faire sombrer les hommes les uns après les autres sans le moindre effort. Un regard suffisait. Un mot. Un geste. Ou encore un chant. Même les personnes les plus insensibles et la gente féminine pouvaient tomber dans leurs filets.

Comme la sirène sur son rocher, Hwangminnie fixait intensément le jeune homme qui lui faisait face ; pas un seul battement de cils. Elle était si concentrée qu'elle en devenait hypnotique. Les mains liées et son visage légèrement appuyé contre, elle ne lâchait pas prise : c'était aujourd'hui que Kessy devait se rendre compte de l'effet qu'elle lui faisait. Et, encore, aujourd'hui qu'il devait se rendre compte de l'effet qu'elle-même lui faisait. De l'emprise qu'elle avait sur lui. Tout ceci n'était pas une simple envie de rajouter quelqu'un sur son tableau de chasse : c'était l'achèvement de l'étape une. Depuis plus d'une semaine, la vélane jetait des regards en biais à l'ineo lorsqu'elle avait la chance de le croiser. Comme pour le prévenir d'un danger, du futur. Mais celui-ci ne s'était apparemment rendu compte de rien : mais elle ne pouvait pas le lui reprocher. Depuis des siècles, les marins se dirigeaient bien vers les sirènes, inconscients, et s'écrasaient contre la pierre froide et noire des rochers en pleine mer. Cette inconscience, cette naïveté, était si délectable. Bien sûr, là, il n'avait peut-être tout simplement pas fait attention à elle. Ou bien il n'avait peut-être pas daigné lui accorder une quelconque importance. Peu importait, à vrai dire : sa chute serait fatale. Il n'allait pas tarder à être plongé dans une situation bien embêtante ; un tiraillement entre la résistance et la faiblesse. L'envie et le rejet. Allez donc savoir ce qui se passe dans la tête des hommes lorsqu'ils tentent de se battre mentalement contre des femmes qui exercent un trop grand contrôle sur leurs esprits. Ce n'était pas faute d'avertissements : il était évident qu'il avait remarqué au moins une fois l'intérêt de la jeune fille pour sa personne, non ? Un regard par ci, un regard par là. Que du basique, mais du fiable.

"Qui tu regardes Hwangminnie ?" ; alors que des mots parvenaient à ses oreilles, la demoiselle se contenta d'esquisser un sourire amusé sans quitter sa proie du regard. Qui voulait-elle qu'elle regarde si ce n'était l'homme sur qui elle faisait une fixette depuis tout à l'heure ? Quelle question rhétorique. C'était tellement évident. Lee Kessy. Le beau brun qui se demandait sans doute pourquoi elle le matait comme ça depuis une bonne vingtaine de minutes. Ce qui amusait intérieurement la sino-coréenne qui persistait à croire qu'il allait craquer sur elle d'un instant à l'autre. Seulement, un doute s'imposait : et si c'était un mec qui aime attendre que l'on se bouge en premier ? Son charme ne serait peut-être pas assez puissant pour bouleverser les principes de sa cible. L'étape numéro deux devait donc être mise en route immédiatement, question de temps : après tout, combien de temps l'ineo allait-il encore rester ici ? Hors de question qu'elle soit encore obligée de remettre ça à un autre jour. Ses 21 ans approchaient à grands pas. Bon, certes, ils n'arrivaient qu'en octobre mais ce n'était pas une raison pour faire traîner les choses en longueur. C'est qu'elle était curieuse la petite. Mademoiselle s'humecta alors les lèvres, de façon aguicheuse mais discrète ; à son attention, bien sûr. Mais histoire de faire dans la subtilité, elle fit mine que ses lèvres étaient gercées en recommençant la minutes d'après. Il fallait vraiment qu'il soit à côté de la plaque pour ne pas remarquer que c'était son appétit pour lui qui la poussait à faire ça (non, elle ne comptait pas le manger dans le sens premier du terme, encore merci) Séduction, séduction, séduction. Ces mots identiques se suivaient les uns les autres dans son esprit occupé par l'image du brun. Il fallait qu'elle obtienne ce qu'elle voulait. C'était une question d'envie et de fierté.

Tandis que ses amies discutaient et rigolaient entre elles, Hwang Min ne bronchait pas. Son regard soutenait celui du jeune homme depuis un bout de temps maintenant et il fallait qu'elle passe à l'étape suivante : Là, il ne voyait que son visage et son buste. Autrement dit, pas grand chose. Pour qu'il soit entièrement conquis, il fallait qu'il puisse constater qu'elle approchait de la perfection. "Je reviens", lança t-elle, sans même se retourner vers sa meilleure amie qui était assise à ses côtés. Celle-ci se contenta d'hocher la tête avant de retourner dans sa conversation apparemment passionnante. Se levant, Hwang Min fit attention à sauvegarder toute la grâce que sa mère lui avait transmise ; puis elle se dirigea vers la table voisine des Ineo. Nous étions donc à l'étape trois. Malheureusement pour elle, la vélane avait été obligée de se conformer aux règles : les uniformes. Cependant, cela ne devrait pas la gêner et les garçons qui trouvaient la jupe plissée excitante étaient nombreux. Marchant donc, ses cheveux noirs volant sous ses pas et son élégance ressortant dans chacun de ses gestes, mademoiselle vira de nouveau ses yeux sombres vers sa cible. La regardait-il encore ou avait-il abandonné ? Elle n'eut pas vraiment le temps de réfléchir aux réponses possibles, Vénus venait de faire tomber un paquet devant Hwang Min. Bien joué chère colombe. Cet animal était d'une intelligence incroyable et la compréhension dont elle faisait sans cesse preuve ne cessait d'impressionner l'étudiante. Celle-ci, mettant en route l'une de ses dernières étapes, se pencha pour ramasser le colis, dévoilant une nouvelle partie de ses cuisses ; pour ne pas casser toute la sensualité du geste, elle se cambra légèrement en se redressant, repoussant ses cheveux en arrière grâce à sa main droite. Et ce, sans se tromper. Chaque mouvement se faisait en un temps et avec une précision excellente ; autant dire qu'elle avait travaillé durement pour faire cet enchaînement avec perfection. Le plus difficile était de ne pas avoir l'air d'une allumeuse ou d'une fille quelconque. Mais elle ne l'était pas le moins du monde, n'est-ce pas ? Dur de penser de la sorte quand ceci se déroule sous vos yeux. Penser que c'est un ange bien gaulé peut passer, en revanche. Le paquet tenu par sa main gauche, Hwangminnie posa une dernière fois ses yeux sur Lee Kessy avant d'esquisser un sourire atrocement adorable et empli de sous-entendus (du genre "je sais que cela t'a plu, tu veux en voir plus hein ? Je t'attends avec impatience" ; oui, une carte de visite en quelques sortes)

Est-ce que tu arrives encore à respirer, Key ? Parce que si c'est le cas, c'est qu'il faut jouer d'autres cartes.


Rejoignant sa table, sans accorder la moindre attention supplémentaire au jeune homme, la brunette se décida enfin à boire un peu avant d'ouvrir son paquet qui contenait une sublime fleur blanche. Sans doute un cadeau de Madame Choi.





Dernière édition par Choi Hwang Min le Ven 23 Juil - 13:37, édité 2 fois
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Lee KessyLee Kessy

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MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyMer 14 Juil - 18:07

Perversion. Voilà le seul mot qui lui venait en tête, en ce moment. Ajoutez-y une année complète d’abstinence et un brin de provocation et vous obtenez un Kessy qui s’en mord profondément, secrètement les doigts. Et cette soi-disant perversion qui semblait naître dans chacune de ses pensées. C’était rapide, brusque. Plus qu’il ne l’aurait jamais imaginé. Après Min Ae, cette fois, il y avait de quoi se demander si le problème ne venait pas tout simplement de lui. Et pour les rares fois où il daignait poser ses royales fesses sur ce banc, il fallait bien que ça arrive. Il baissa la tête et soupira, passant une main contre son front et au travers de ses cheveux, clignant des yeux. Au départ, rien ne l’avait inquiété assez pour qu’il ne se pose des questions. Il y en avait partout, après tout, des filles qui gloussaient au passage d’un garçon. Ce n’était donc pas vraiment étonnant, surtout pas de la part des plus jeunes. Mais, elle, n’était-elle pas justement plus vieille que lui ? Il mordilla l’intérieur de sa joue et redressa la tête, son regard retrouvant automatiquement celui de la jeune femme à trois tables de la sienne. Il y avait tant de gens, tant de femmes dans cette pièce et pourtant, son regard à elle l’accrochait plus que n’importe qui. Comme si son attention ne pouvait se concentrer que sur une personne à la fois – la dite jeune femme, en l’occurrence, qui le fixait sans aucune gêne apparente. Et il soutenait bêtement son regard, sans savoir qu’il se jetait volontairement dans le piège. Il ravala discrètement sa salive et serra les dents. Qu’avait-elle de spécial, cette Hwang Min ? Son regard se dirigea vers ses lèvres, la langue qui passait discrètement contre celles-ci, aguicheuse. Pourquoi sa peau était-elle si claire et son regard si enivrant ? Il revint sur terre lorsqu’elle passa à nouveau sa langue contre ses lèvres, son regard revenant trouver le siens, son corps se penchant vers l’avant alors qu’il posait sa tête contre sa main. C’était un jeu que de soutenir son regard au moins une fois pour voir si elle le détournerait avant lui. C’en était plus un du moment où ça devenait hypnotique. Et pourtant, il savait qu’il pouvait détourner le regard. Il savait, n’est-ce pas ? C’était simplement parce qu’elle devait tourner la tête avant qu’il ne le fasse. Inventer des raisons absurdes pour ne pas se sentir complètement idiot… « Ça va, Key ? T’as l’air pâle. » Il tourna enfin la tête vers la voix, comme si on venait enfin de le sortir d’un sommeil profond. Une transe ? Il hocha négativement la tête, prétextant qu’il était juste un peu fatigué. Quelques secondes pour respirer un peu et il ne put s’empêcher de revenir à son petit manège. Rien, vide. Elle n’était plus là et le vide qu’elle avait laissé derrière elle semblait énorme. Avait-il halluciné ? Il soupira. Il devenait fou, complètement débile, certainement. Et son regard fut attiré vers la droite. Cette présence qui semblait manquer, cette petite pointe d’euphorie revenait.

La voilà, qui déambulait entre les tables de la façon la plus gracieuse qu’il n’ait jamais pu observer de toute sa vie. Même ses longs cheveux semblaient flotter derrière elle. Et ça, il en était convaincu, aucune brise. N’était-ce pas son imagination qui faisait des siennes ? Mais qu’est-ce qu’il était bête, Dieu. Il se réajusta sur son banc et se redressa. Au moins, garde la tête haute. Perversion, voilà où il voulait en venir, exactement là. Son estomac semblait se nouer et de longs frissons venaient loger sa nuque. Son regard glissa le long de ses jambes tandis qu’elle se penchait pour ramasser un paquet. N’était-ce pas calculé ? Cligne des yeux une fois de plus. Il n’était pas si faible, non ? Et pourtant, sa gorge s’asséchait et il faisait chaud, drôlement chaud, soudainement. Ça, c’est la saison. Bien sûr, on y croit tous. Il ravala une fois de plus sa salive et cette fois, ce fut un peu plus difficile. Ses cuisses qui se découvraient légèrement, juste assez pour qu’il en voit trop mais pas assez en même temps. Puis son dos qui se cambrait alors qu’elle se redressait, si innocemment. Elle tourna finalement la tête vers lui et il eut l’impression d’être pris en plein délit. Mais son bourreau ne semblait pourtant pas s’en plaindre, pas vu le sourire adorable qu’elle lui adressa avant de retourner vers sa table. Et tout du long, il ne put s’empêcher de la fixer, ses mains moites à présent contre ses cuisses. Idiot. Il ne s’était jamais senti aussi ridicule depuis son arrivée à Akiwa. Sans aucun doute. Et pourtant, cette pensée ne semblait même pas suffisante pour retirer l’image qu’il avait en tête. Il baissa alors la tête et ferma les yeux. Ses doigts se resserrèrent discrètement contre son pantalon. Et ce sourire n’avait rien d’innocent, lui. Il n’avait pas halluciné. Il était difficile de faire la différence entre ce qu’il imaginait et ce qui était réel. Parce que, vraiment. C’était surréaliste. Lorsqu’il redressa la tête, inévitablement… son regard retrouva la belle au travers de la foule, qui ouvrait son paquet. Vulnérable. Depuis quand était-il si vulnérable au charme d’une femme ? Mais c’était plus fort que lui. Et soudainement, tout lui paraissait si évident. Il n’avait qu’à se lever et aller la voir. Lui aussi, il pouvait la déstabiliser. Oh ça oui, il le pouvait. Il en était parfaitement capable. Se poser devant elle, à deux centimètres de son visage, la regarder directement dans les yeux et lui demander ce qu’elle voulait. Elle voulait de la provocation alors elle aurait de la provocation. « Qu’est-ce que tu… »

Sa propre voix l’avait étonné. Quand s’était-il levé ? Poings fermés contre la table, penché vers la jeune femme, son regard plus sombre que jamais. Comment avait-il pu ne pas discerner le réel à ce point ? Il tourna la tête vers les quelques filles assise aux côtés de la brune, qui s’étaient soudainement tût, certainement surprises par l’arrivée inattendue du jeune homme. Tiens, c’est drôle. Moi non plus, je ne m’y attendais pas. Au final, ses poing se desserrèrent légèrement et toute la force qu’avait semblé exprimer son visage il y avait de cela à peine cinq secondes s’évapora. Il haussa un sourcil et tourna la tête vers Hwang Min. Il lutta vainement contre l’envie au maximum deux secondes avant de regarder ses lèvres, un sourire amusé les dessinant. Et alors, qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? T’excuser bêtement et t’en aller comme l’idiot que tu es ? Non, absolument pas. Il se redressa alors avant de s’assoir face à elle, prenant l’espace libre devant lui. Il s’y installa comme si de rien n’était et attrapa une pomme au passage, qui traînait dans le bol à fruits trônant au milieu. Il ne savait absolument pas ce qu’il foutait, là, devant elle, mais il y était et il devait assumer. Mais encore. Qu’avait-elle fait pour lui faire perdre la tête l’espace de quelques minutes ? Il croqua dans la pomme sans lâcher son regard une seconde, son coude s’appuyant contre la table. Et lui qui détestait la présence humaine. Le voilà entouré de jolies petites licornes joyeuses. Heureusement – ou pas – son seul centre d’attention se trouvait devant lui, suffisant pour qu’il n’oublie les autres quelques élèves les plus prêts qui semblaient ne plus oser dire un mot, attendant la suite. « Choi Hwang Min, c’est ça ? » Savait-il seulement qu’il s’était laissé tomber lui-même dans son piège ? Non, pas du tout.
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Choi Hwang MinChoi Hwang Min
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MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyMer 14 Juil - 19:07

Quel spectacle. Hwang Min avait vraiment fait le bon choix : Lee Kessy était le candidat idéal pour lui faire perdre sa virginité. Beau, courageux et faible. Mais ne sortons pas tout de suite les violons pour le défaut qui se révélait finalement être humain ; car cette faiblesse, cette sensibilité à la beauté et au charme, n'était autre que le chemin qu'elle se devait d'emprunter pour le conquérir : si cette faille n'avait pas existé il ne serait pas actuellement face à elle, les poings serrés. D'ailleurs, elle se demandait ce qui avait pu le pousser à débarquer dans cet état : cela l'énervait-il qu'il soit si sensible aux ondes de la vélane ? Était-ce nécessaire de s'énerver contre elle ? Certes, elle n'était pas innocente mais ce n'était tout de même pas elle qui faiblissait de la sorte. Si il se trouvait devant elle, là, c'est parce qu'il était un être tout à fait normal. Et ça, il ne pouvait rien faire contre. Alors peut-être qu'au fond, ces poings serrés et ce regard dur n'étaient adressés qu'à sa propre personne. Son inconscient, qui sait. Mais ne nous perdons pas dans des choses aussi complexes. Parlons des faits : Key se tenait devant elle, bouillonnant de rage et plus séduisant que jamais. Et ça, au lieu d'effrayer Hwang Min, ça l'excitait : qu'est-ce que ce jeune homme avait à revendre ?

"c'est ça", murmura t-elle d'une voix naturellement douce et mélodieuse, alors qu'elle posait son regard sur la pomme que le jeune homme tenait entre ses mains, lorsque celui-ci construit une phrase entière. Comment connaissait-il son prénom et son nom ? S'était-il renseigné ? Ou bien cela lui était tout simplement tombé dans l'oreille ? Peu importe, pour l'instant. Ce qui était important c'est qu'il était au courant. Sans doute pas qu'elle était demie-vélane, mais ça il s'en rendrait compte tôt ou tard. Et tant qu'à parier, parions pour le plus tôt possible. Ses doigts pianotant sur le rebord de la table, la brunette planta finalement ses yeux sombres dans ceux de son interlocuteur..."tu es en train de céder", murmura t-elle, visant une référence à la bible. Oui, il s'agit bien du passage ou Adam accepte de croquer dans la pomme qu'Eve lui propose. Joli tableau. Et approche intelligente. Il comprendrait sûrement le sens de sa phrase : mais le plus jouissif serait qu'il prenne carrément conscience de sa situation. Et du fait qu'il ne peut absolument rien faire pour s'en sortir. Pour dire vrai, à l'instant même où il avait commencé à soutenir son regard il s'était vendu au diable. Ou à la sirène ; à lui de voir. Quoi qu'il en soit, il était le marin qui se dirigeait dangereusement vers les rochers, répondant au chant de Hwang Min, incapable de faire demi-tour car la barre était cassée. Et même si celle-ci avait été en parfait état il en aurait oublié jusqu'à son existence. Plus qu'une seule chose devait compter pour lui en ce moment : miss Choi. Qui, d'ailleurs, glissait la ravissante barrette dans ses cheveux pour les maintenir, dévoilant une délicieuse nuque. S'accoudant à la table, ramenant ses doigts à ses lèvres, elle se les caressa doucement, contemplant le jeune garçon.

Elle lui laissait quoi... deux minutes pour qu'il reprenne ses moyens ? Il faut dire que ce soir elle mettait le paquet. Pour être décidée, ça, elle l'était plus que jamais. Ce Lee Kessy la divertissait et lui prouvait clairement qu'elle était irrésistible. Comment ne pas désirer un homme qui vous donne l'impression d'être si puissante ? Elle le voulait. Maintenant, tout à l'heure, peu importe. Si elle était persuadée d'une chose c'est qu'il ne s'en sortirait pas. Soupirant, presque de lassitude, la demoiselle se redressa avant de s'étirer doucement, laissant à son voisin l'occasion de détailler ses formes. Avait-il envie de la toucher ? De l'embrasser ? Les questions se bousculaient dans la tête de la jeune fille, qui, impatiente, s'amusait à lui lancer encore et toujours des regards charmeurs. Jusqu'à ce que l'un d'entre eux reflète clairement le désir qu'elle éprouvait en ce moment. Elle avait envie de lui, voilà le message. Et son regard brun et brillant ne pouvait à présent que lui témoigner son impatience. Qu'est-ce que cela pouvait-il bien lui faire que de savoir que la vélane le désirait fortement en ce moment même ? Se sentait-il piégé, confus, dégoûté ? Elle ne savait pas réellement ce qu'il pouvait en penser. Mais elle allait le savoir, d'une manière ou d'une autre. Son parfum d'orchidée flottant dans l'air, la yunikon s'humecta de nouveau les lèvres qu'elle avait pulpeuses avant de se lever pour se pencher vers son interlocuteur, soufflant "tu veux bien me suivre ?"

Question fatidique. Autrement dit tu veux bien couler pour mon joli minois ? Mais était-ce si pénible d'être pris au piège par une vélane si celle-ci ne vous dévorait pas ? Avant de se plaindre, encore fallait-il avoir un motif de le faire. Sensuellement et avec une délicatesse impressionnante, elle glissa sa main sur la joue de l'ineo avant de reculer lentement. Alors, allait-il la suivre ? Ou bien retournerait-il à sa place, soudain conscient de la situation dans laquelle il s'enfonce depuis tout à l'heure ? Ou, tout simplement, resterait-il posé à cette table comme un idiot ? Sans doute cela était-ce encore trop rapide pour qu'il réagisse positivement ou du moins correctement à la brune. Mais elle gardait espoir, se concentrant toujours plus pour que cette influence mystique soit extrêmement puissante. Il ne fallait plus que sa victime puisse penser. Qu'elle ne puisse plus se raisonner.

Lee Kessy, je sais que tu veux venir.


Dernière édition par Choi Hwang Min le Ven 23 Juil - 13:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyDim 18 Juil - 19:32

La compétition n’avait pourtant jamais été quelque chose de très présent, chez lui. Il avait toujours vécu selon une seule règle ; faire ce qu’il voulait quand il en avait en vie. Parce que, de toute façon, quoi qu’il fasse, il avait toujours la possibilité d’en éviter les conséquences, même si éviter était beaucoup plus lâche que de les affronter. Cette fois, sans ne trop savoir pourquoi lui-même, il semblait avoir décidé d’affronter plutôt que d’éviter. Inconsciemment, une petite bataille se faisait au fond de sa tête. Pourquoi se retrouvait-il ici ? Parce qu’elle l’avait voulu. Il n’y avait aucune autre réponse. Et, au fond de lui, il le savait pertinemment. Voilà pourquoi il tentait si vainement de contrôler ses envies. Parce qu’il n’avait jamais accepté être contrôlé de quelconque façon qu’il soit – et, ça, c’était le côté félin en lui. Le besoin de liberté et d’indépendance. « Tu es en train de céder. » Voilà qui appuyait toutes ses pensées. Encore une fois, il n’était même pas certain d’avoir réellement entendu ces paroles. Les avait-il imaginées, cette fois-ci ? Depuis le départ, de toute façon, il avait l’impression d’être plongé dans un rêve. Quelque chose d’intangible. Insaisissable. Mais le rêve le plus réel qu’il n’ait jamais fait dans tous les cas. Il reposa la pomme sur la table et se pencha lentement vers l’avant, son regard planté dans le siens tout au long, son bras se posant contre la table.

Et pourtant, il savait qu’elle avait raison. Il fut finalement le premier à décrocher le regard, baissant la tête pour observer la pomme qui roulait sur la table et l’arrêter d’un doigt. Qu’avait-il à perdre ? Et qu’avait-il à gagner, d’un autre sens ? La réponse lui semblait simple : rien. Il ne voulait absolument pas se laisser berner. Parce qu’il y avait forcément quelque chose qui clochait chez elle, non ? Et pourtant… il leva à nouveau la tête vers la jeune femme et cligna des yeux. La pomme roula plus loin et il humecta ses lèvres, semblant à nouveau oublier toute raison. C’était tout ou rien. Son regard se posa inévitablement, cette fois, sur le corps de la jeune femme qui venait de se lever face à lui et qui s’étirait sous son regard. La toucher, l’embrasser – et probablement bien plus encore. Ça oui, il en avait envie, et il ne pouvait le dénier malgré tous les efforts qu’il faisait. Avait-il vérifié ce qu’il avait mangé avant de l’avaler ? Même la pomme, peut-être n’aurait-il pas dû y toucher. Peut-être était-ce déjà calculé à l’avance. Mais, non. Si ça avait été un filtre d’amour, il n’aurait même pas eu la volonté de résister. Et s’il y avait bien quelque chose qu’il connaissait, c’était les potions. Il mordilla sa lèvre inférieure et redressa la tête lorsqu’elle lui adressa à nouveau la parole, comme coupé d’une nouvelle et éternelle transe. « Tu veux bien me suivre ? » Il haussa un sourcil, cette fois un peu plus amusé. Au fond, il n’était pas du tout amusé. Bien au contraire. Mais il n’allait pas perdre son sang-froid pour le joli minois d’une dame. Certainement pas devant celle-ci, qui plus est.

Un long frisson le parcouru lorsqu’elle posa sa main contre sa joue. Et ça n’avait pourtant rien de vulgaire. Non, absolument rien. C’était simple, délicat, et pourtant, la brune dégageait une grâce combinée à une parfaite dose de sensualité, quelque chose qu’il n’avait jamais vu. Au fond, il ne pouvait pas s’en vouloir. Il était simplement normal. Il croyait, du moins. N’importe qui, dans sa situation, aurait déjà laissé tomber les fausses cartes. On ne refusait pas, ou alors très rarement, ce genre de désirs. Du moins pas lorsqu’on était Kessy. Il n’y avait plus que cette frustration liée à son incompréhension et l’impression de ne rien contrôler qui le retenaient, à présent. Mais il était déjà à mi-chemin, il coulait lentement, et, évidemment, il se sentait faiblir. Flancher. Il se redressa alors à son tour et l’observa quelques secondes, sans répondre, laissant tout en suspens. Que ferait-elle s’il refusait tout simplement pour partir avec un sourire ? Allait-elle le suivre, elle ? Ou alors elle laisserait tomber facilement ? Aucune certitude. Il avait presque envie de le faire, uniquement pour voir sa réaction. Voir les traits de son visage se transformer, peut-être en quelque chose qui ressemblait à du dégoût, ou alors de l’amusement parce qu’il avait réussi à ne pas flancher. Et lui un sourire vainqueur de son côté mais si pathétique. Il ravala discrètement sa salive avant de poser une main contre la table, acquiesçant. « D’accord… » murmura-t-il, plus pour lui-même que pour la belle. D’accord, il allait la suivre, mais ça, c’était uniquement pour savoir ce qu’elle voulait de lui. N’est-ce pas Kessy ? Il hocha doucement la tête. Ouais, c’est ça. « D’accord. Si tu veux. »


Il posa alors un pied sur la table et passa de l’autre côté. Y avait-il un professeur dans les environs ? Honnêtement, il s’en fichait. Cette fois était une des rares fois où il ne pouvait se faufiler. Et pourtant, il n’en avait absolument, totalement rien à foutre des règlements. Ce fut seulement lorsqu’il se trouva derrière Hwang Min qu’il réalisa à quel point son pouvoir d’attraction était immense, sur lui. Il devait absolument se retenir de ne pas poser ne serait-ce qu’un doigt sur elle. Va sans dire que, même l’odeur qu’elle dégageait lui semblait si divine. Et l’odorat, chez lui, était un de ces sens qu’il avait développé beaucoup plus que n’importe quel autre sorcier. Rares étaient les femmes dont le parfum était assez subtil et assez agréable pour qu’il ne puisse l’apprécier pleinement. Hwang Min, elle, faisait exception à la règle. Il avait donc fermé les yeux et penché légèrement la tête, inspirant discrètement le parfum enivrant de l’ensorceleuse avant de se ressaisir, redressant la tête seulement pour croiser son regard. Il passa une main dans ses cheveux, nerveusement, et tourna la tête vers la table. Un spectacle relativement divertissant, mais pas spécialement apprécié, et, surtout, pas du tout approprié à l’endroit. Il se racla la gorge et fit signe à la jeune femme, murmurant presque les paroles suivantes, à demi-voix, tout prêt de son oreille. « Où tu veux. » Puis il lui fit signe de la main vers la grande porte du réfectorium, frôlant à peine son bras, mais juste assez pour lui donner une sensation d’étourdissement. Et un nouveau frisson.




{pardonne-moi du retard de 3 jours et de la réponse de moyenne qualité. ça ira beaucoup mieux au prochain, là, j'ai un peu patiné par contre. T^T }
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Choi Hwang MinChoi Hwang Min
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MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyLun 19 Juil - 10:17

Il avait l'air de réfléchir, d'hésiter. Mais il fallait qu'il se décide. Et c'était généralement ce qui prenait le plus de temps : céder ou ne pas céder ? Il devait sans doute penser aux conséquences de sa future faiblesse. Ou de son futur refus. Mais pouvait-il seulement refuser ? Certes, il n'y avait aucune certitude. Jamais. Il pouvait dire non comme il pouvait dire oui. Mais se souvenait-il encore de la différence entre le bien et le mal ? Hwang Min n'en était pas certaine. Elle n'était pas dans sa tête, bien sûr, mais elle savait pertinemment que les hommes, en général, n'arrivait plus à penser sur la durée, et correctement, lorsqu'ils étaient en compagnie d'une vélane. Bien qu'elle n'ait pas conscience de l'influence de son charme, la brune pouvait affirmer qu'il se battait intérieurement. Cela se voyait : que ce soit à cause du fait qu'il jouait avec sa pomme ou qu'il la regardait sans un mot. Il n'avait rien à dire : du moins, il ne savait pas ce qu'il pourrait sortir. Peut-être avait-il peur de passer pour un boulet ? Ou peut-être craignait-il seulement de dire des choses qu'il ne pensait pas. Dieu seul sait. Cette situation restait amusante pour la spectatrice qui, elle, se contentait de poursuivre son quart d'heure de séduction de façon tout à fait discrète. Le voilà qui laissait le fruit rouler plus loin, s'humectant les lèvres comme un chat qui aurait finalement aperçu la souris. La jeune coréenne s'étirait lentement, comme si l'ennui la prenait mais en demeurant toujours très sensuelle. Il fallait qu'il comprenne que le temps pressait et que, comme la pomme, il risquait d'être délaissé si il ne se décidait pas à tomber une fois pour toutes dans ses filets. Certes, la demoiselle aimait charmer mais elle se retrouvait vite blasée quand sa beauté et sa grâce ne suffisaient plus.

Les hommes qui résistent, ça va cinq minutes.

Finalement, elle posa la question fatidique : désirait-il foncer droits vers les rochers ? Elle proposait de l'emmener dans les profondeurs de la mer : mais cela était demandé avec une telle douceur, effaçant le côté dangereux ou indésirable de la chose : il accepta quelques secondes plus tard. Il le fit même deux fois. Elle put ressentir, cependant, une résistance : avait-il vraiment envie de la suivre ? Ou avait-il conscience, au fond, qu'il serait incapable de partir de son côté pour sauver sa fierté ? Mais était-il vraiment question de se sauver ? Il ne craignait rien en compagnie de Hwang Min. Elle ne comptait pas le manger. Du moins, pas vraiment. La seule chose qu'il pourrait lui reprocher était qu'elle était irrésistible et que de ce fait elle l'empêchait de penser par lui-même (du moins de cordonner ses pensées avec ses réponses et ses actions) "si elle veut" ? Oui, elle voulait. Tellement fort. Mais ça, elle ne le précisa pas, se contentant simplement de sourire adorablement : elle avait de quoi être heureuse ; ce soir elle allait sans doute perdre cette virginité qui l'empêchait d'être complètement satisfaite de sa vie actuelle. Et ce n'était pas n'importe qui qui allait lui prendre, mais Lee Kessy : un homme beau et charismatique comme un dieu. Encore fallait-il que le charme de mademoiselle soit à toutes épreuves : cela serait plus que frustrant si il venait à la suivre et à finalement lui dire "je ne pensais pas à ça, désolé. Adieu" ; songeant à cette possibilité, le sourire si lumineux de la jeune fille s'éteignit. Il y avait combien de chances (si on pouvait appeler ça comme ça) pour qu'il la lâche ?

Le bruit que fit le brun en montant sur la table attira l'attention de la vélane, la sortant finalement de ses sombres pensées. Elle ne voulait pas qu'il refuse. Qu'il change d'avis. Il ne devait pas, il ne fallait pas. Et elle ne préférait mieux pas imaginer sa réaction si cela devait arriver. Elle resta quelques secondes immobile : il était d'accord, hein ? C'est bien ce qu'il avait lui-même dit il n'y a pas moins de deux minutes ? Oui. Mais d'accord pour quoi au juste ? Elle n'avait pas précisé ce qu'elle désirait, mais il devait s'en douter non ? Soufflant un bon coup, la jeune fille passa une main dans ses cheveux pour les repousser, comme si ils l'empêchaient de respirer. Ce qui était faux ; ça, ce manque d'air, ce n'était que dans sa tête. S'humectant les lèvres, qu'elles sentaient à présent plus ou moins sèches sous un stress naissant, elle tourna sa tête en direction de l'étudiant. Et quelle surprise. Il la sentait. Cette vision fit de nouveau apparaître un sourire sur les lèvres de la coréenne : il était accro. Maintenant, elle en était persuadée. Et elle était rassurée. Sa confiance revint, comme son regard joueur et brillant : Lee Kessy tu venais de la faire douter de ses pouvoirs ; mais, heureusement, tu avais aussitôt supprimé son doute. "Très bien."

Sa réponse fut lancée une seconde après l'impact : la main du jeune homme avait frôlé son bras, faisant aussi frissonner la brune de tout son long. Le charme naturel de Key suffisait amplement à lui procurer des frissons ; pas besoin, pour lui, qu'il ait de racines vélanes (elle n'était pas non plus sûre que cela était possible) ; se caressant doucement le bras, comme pour essayer de s'imprégner de ce rapide contact, elle murmura "suis-moi" tout en commençant à avancer. Elle restait perturbée : ce simple touché l'avait mise dans tous ses états : elle sentait son coeur battre plus vite (d'autant plus qu'elle sentait le regard de son compagnon dans son dos), ses joues étaient brûlantes et sa respiration, elle, était plus difficile. Que lui arrivait-il ? Avait-elle désiré cette homme si fort qu'au moindre contact elle se sentait bouleversée ? Non, impossible. Il est vrai qu'elle s'était déjà faite des centaines de scénarios quant à sa première fois avec Key mais pas au point de s'en rendre malade. Ou faible. Ou intensément sensible. Inspirant de façon discrète pour ne pas que sa proie décèle un certain malaise chez elle et afin que son corps se calme, elle sortit du réfectorium. Là, ils étaient à l'abri des regards indiscrets. Peut-être que grâce à ça l'étudiant se sentirait plus à l'aise et aurait moins conscience de la réalité ? Sans doute. Poursuivant sa route, le sirène l'emmena finalement dans la salle des bains. Quand il se rendrait compte de l'endroit dans lequel elle venait de l'attirer, il était évident qu'il comprendrait où elle voulait en venir... "prenons un bain ensemble, veux-tu ?" murmura t-elle avec un désir clairement visible tout en se retournant vers lui, posant ses deux mains, elles aussi brûlantes, sur les joues du jeune ineo ; plantant son regard hypnotique et sombre dans celui de son interlocuteur, elle ajouta : "j'ai tellement chaud" ; ce que cela pouvait être subtil. Cependant, il n'y avait toujours rien de vulgaire dans ses propos et Kessy pouvait bien se douter que c'était véridique puisque l'extrémité des membres de la jeune femme étaient effectivement à une température élevée. Tandis que celui-ci semblait assimiler le contenu de ses phrases, elle approcha son visage du sien... "j'aimerais perdre ma virginité, Kessy"... espérons que le message soit assez clair. Sinon, c'est qu'il était vraiment perdu.

HS : continuons dans la salle des bains (: (L)


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MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyLun 19 Juil - 18:46

    {je déplace simplement le sujet, c'est plus simple. (:}



Avait-elle ressenti le frisson, elle aussi ? Il ne pouvait le dire. Elle cachait bien son jeu. Ou peut-être était-ce lui, qui devenait aveugle, tandis qu’il marchait derrière elle et observait toutes les formes avantageuses de la belle brune. Vu comme ça, il ne savait plus trop si c’était ou non un choix judicieux que de la suivre. Au moins il profitait, et ce fut assez pour le raisonner. Preuve qu’il ne résonnait plus réellement. Effectivement, sa seule peur était de ne pas réellement contrôler ce qu’il pensait. Mais comment pouvait-il ne pas le contrôler, au fond ? De toute façon, il n’avait pas envie de chercher à comprendre. C’était comme ça, point, et il avait donc suivit la jeune femme jusqu’à l’endroit où elle le menait, peu importe où c’était. Honnêtement il n’avait même pas regardé. Ce n’était pas comme s’il connaissait très bien le château de toute manière, et le paysage, il s’en fichait bien en ce moment. Non, tout ce qui comptait, c’était les hanches de la belle brune qui se balançaient devant ses yeux, ses longs cheveux qui volaient toujours, ses belles jambes… il était visiblement prêt à la suivre peu importe où elle voulait l’emmener. Lorsqu’elle se tourna vers lui et lui demanda directement de prendre un bain avec elle, il redressa finalement la tête pour comprendre qu’ils étaient rendus à destination. Il haussa alors un sourcil, mais toujours amusé. Cette fois, il l’était réellement, cependant. Ses mains, chaudes, se posèrent contre ses joues et il baissa légèrement la tête, juste assez pour pouvoir garder le contact de son regard, ses doigts venant glisser presque trop délicatement contre son bras pour se glisser jusqu’à sa main. « J’ai tellement chaud. » Il pouvait à présent sentir son souffle tout prêt de ses lèvres, la chaleur de son corps tout prêt du siens. Un million de sensations différentes qui le parcouraient. Cet effet, juste là, était presque immonde. Mais si plaisant. Il serra les dents, écoutant attentivement les dernières paroles de la jeune femme, murmurées à son oreille.

Ça n’avait rien de repoussant, et au contraire, il dû même se retenir de pousser un juron, les yeux soudainement bien ouverts, fixant le fond de la pièce. « J’aimerais perdre ma virginité, Kessy. » Les mots se répétèrent une, deux, trois fois dans sa tête et il analysa finalement la situation, observant la pièce dans laquelle ils se retrouvaient. Les bains. Était-ce un piège ou ne savait-elle tout simplement pas ? Il préférait opter pour la dernière option. Cela dit, ça ne réglait pas son problème à lui. En seconde – ses derniers mots commençaient à s’incruster dans son crâne, et les derniers jours commençaient à avoir un sens également. Son regard, ses gestes, et plus récemment ses avances. Calculatrice. Depuis combien de temps y pensait-elle ? Ses doigts se refermèrent délicatement contre sa main qu’il fit glisser de sa joue, reculant la tête de quelques centimètres pour la regarder à nouveau, même si ça ne lui semblait pas particulièrement prudent en ce moment. Qu’est-ce qui le choquait le plus, dans tout ça ? Pas le fait qu’elle soit vierge et au contraire. Mais plutôt le fait qu’il ne savait plus trop quoi en penser. Qu’était-il dans tout ça ? Elle voulait simplement sélectionner un homme qui semblait avoir le bon profil pour lui faire perdre sa virginité ? Il pinça les lèvres. Non, il ne tentait pas d’associer tout ça à un sentiment amoureux, loin de là. Mais plutôt à l’associer à un désir réel. Alors était-ce parce qu’elle le désirait lui ou alors simplement parce qu’elle désirait s’en débarrasser ? Ce rôle-là, il le refusait. En attendant, il ne savait plus trop comment réagir. Double trouble. Il réalisa seulement à ce moment-là que les doigts de sa main libre se serraient si forts contre sa paume que ses jointures en devenaient blanches, et il cligna des yeux, comme pour chasser l’étourdissement. Parce qu’il fallait le dire… la belle l’étourdissait. « ’min… » murmura-t-il, à voix basse, le début de son prénom étouffé au fond de sa gorge.

Il ne savait pas exactement quoi dire, mais ce qui lui importait le plus en ce moment était de poser ses mains sur elle, la toucher, n’importe quoi, n’importe comment, comme pour s’assurer qu’elle ne s’évaporerait pas devant ses yeux. Il relâcha sa main et vint poser la sienne contre sa hanche, ses doigts glissant discrètement sous son haut pour se poser à même la peau, sans pour autant pousser trop loin. Juste pour dire qu’il la touchait, et autant dire que c’était un toucher presque insuffisant. Il s’humecta à nouveau les lèvres, sa gorge soudainement sèche. Son premier soucis était de lui enlever l’idée du bain de la tête – son deuxième, peut-être s’assurer qu’elle ne l’utilisait pas seulement que pour passer à un niveau supérieur. Quel âge avait-elle exactement ? Il ne le savait même pas. Peu importe. « As-tu vraiment tout calculé depuis le départ ? » Il avança d’un pas et resserra son emprise sur sa hanche pour la faire reculer, sa jambe se glissant entre les siennes. Le premier mur n’était heureusement pas très loin, et quelques grands pas lui suffirent avant de ne le retrouver. Ironiquement, maintenant qu’il était de dos aux bains, il était beaucoup plus confiant. De toute façon, il pouvait toujours se perdre dans le regard de la jeune femme et… le dos de la brune toucha finalement le mur de brique froid derrière elle et il posa une main sur ce même mur, tout prêt de sa tête, approchant lentement son visage du siens. Il y avait toujours cette envie irrésistible en lui et, même si la présence de la jeune femme semblait lui causer un bien immense, il se battait mentalement jusqu’à l’agonie pour ne pas tomber trop facilement dans ses filets. Ça en faisait presque mal, au final, que de ressentir cet immense… « plaisir » que lui procurait autant mentalement que visuellement la jeune licorne, quelle contradiction. Il souffla une mèche de cheveux qui retombait devant le visage de Hwang Min et fut à nouveau immobile, si ce n’était de son genou qui se frayait un chemin entre ses cuisses. « Mais dis-moi, Hwang Min. Qu’est-ce que tu désires le plus ? Perdre ta virginité… » Son genou se fit immobile à son tour, mais sa main, contre sa hanche, descendit lentement le long de son corps pour passer discrètement derrière elle, la laissant se cambrer juste assez pour laisser l’espace nécessaire, se glissant jusqu’à sa cuisse. Peut-être était-ce une erreur de sa part – peut-être qu’il se coulait lui-même et jouait l’idiot. Mais comment pouvait-il le savoir ? Sa joue frôla la sienne et ses lèvres se placèrent tout prêt de son oreille pour terminer sa question dans un murmure. « Ou alors moi ? »
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MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyMar 20 Juil - 10:39

Il venait à nouveau de l'effleurer, caressant son bras du bout des doigts, lui procurant des frissons plus forts que les précédents ; mais ça, c'était mental. Hwang Min savait juste que, cette fois, il avait fait exprès. Il avait eu envie de la toucher. C'était volontaire. Le fait qu'il instaure finalement une distance en retirant la main de la brune de sa joue provoqua un pincement au coeur chez la vélane. Qu'est-ce qu'il pouvait être contradictoire : pourquoi n'avait-il pas déjà succombé ? Qu'est-ce qui le retenait encore ? Une deuxième chose ne la rassura pas tellement ; son prénom qu'il avait eu du mal à prononcer.

Vas-tu me lâcher, Kessy ?


Une des mains tièdes du jeune homme entra en contact avec la peau de la brunette, la faisant frémir une nouvelle fois. Décidément, ce n'était pas demain la veille où elle arrêterait de se sentir fondre sous le toucher de Key. Il était tellement désirable, finalement ; à la base, elle s'était intéressée à lui parce qu'elle le trouvait beau, charismatique et discret. Ce dernier point lui plaisant énormément. Mais sa priorité était toujours restée la même : elle voulait perdre sa virginité. Il n'était pas question d'autre chose. Mais là, à quelques centimètres de lui, autant dire que son obsession filait sans même qu'elle ne s'en rende compte : ce qu'elle voulait, là, ce n'était pas simplement perdre son statut de "femme pure", mais coucher avec son interlocuteur qui la mettait dans un état d'envie totale. Le coréen s'humecta alors les lèvres, donnant à la belle une occasion de plus de sentir son ventre se réchauffer. Faisait-il exprès, à son tour, de la séduire ? Peut-être tentait-il de se venger ? Ou bien était-il seulement confiant ? Si ça se trouve, il ne se rendait même compte de l'effet qu'il avait sur elle en ce moment précis. La question qu'il posa par la suite la fit se mordiller la lèvre inférieure : si seulement elle aurait pu imaginer une seule seconde que la conscience de Kessy allait résister aussi longtemps... elle aurait essayé de trouver des réponses. Mais, confiante, elle ne s'était pas attardé sur ce point. Mais bon, de toute évidence, elle était quelqu'un de très franc et n'avait pas besoin de lire une feuille préparée d'avance pour s'en sortir. Si elle avait vraiment tout calculé dès le départ ? Oui ; clair et net. Cela faisait des semaines qu'elle avait jeté son dévolu sur l'animagus. Et elle était prête à faire des sacrifices pour obtenir ce qu'elle voulait de lui : qu'il lui fasse l'amour. Ou, du moins, qu'il couche avec elle. Bien qu'en ce moment précis, ce désir était beaucoup plus lié à l'excitation et à l'envie du moment plutôt qu'à un quelconque plan chronométré. Alors qu'elle réfléchissait, se demandant de quelle façon elle pourrait lui répondre sans le blesser ou le flatter, il s'avança tout en la faisant reculer jusqu'au mur. Elle eut à peine le temps d'hausser un sourcil, exprimant son interrogation, qu'elle se retrouva contre la surface froide ; coincée entre le brun et les pierres. Kessy ne tarda pas à poser une main près du visage surprit de la vélane, s'approchant par la même occasion de ses lèvres.

Oh-mon-dieu. Il était tellement irrésistible qu'elle se sentit décontenancée. Qu'est-ce qui lui arrivait exactement ? Lee Kessy n'était qu'un homme comme les autres. Un étudiant sans doute immature et désintéressé. Il était clair que si Hwangminnie n'avait pas eu son héritage il n'aurait pas posé le regard sur elle. Il y avait beaucoup trop de femmes qui lui tournaient autour, c'était obligé. Pourtant, là, c'est près d'elle qu'il était. C'était sa joue, à elle et seulement elle, qu'il venait d'effleurer. Et c'était contre son oreille qu'il venait de murmurer la question fatidique. Au final, qu'est-ce que la jeune asiatique désirait le plus ? Perdre sa virginité avec n'importe quel garçon adéquat ou la perdre avec Key. Elle n'avait pas choisi le brun par hasard : mais ça elle ne s'en rendait compte que maintenant. Après tout, ce choix s'était fait inconsciemment ; il lui fallait quelqu'un et elle s'était automatiquement tournée vers l'ineo. Pourquoi lui ? Lui plaisait-il tant que ça ? Et, de ce fait, pouvait-elle affirmer qu'elle désirait juste perdre sa virginité ? Non. De toute évidence, non. Il y avait plus que ça : ce n'était plus une question d'obligation ou de curiosité sexuelle mais une attirance qui lui donnait envie de mettre en marche son plan de départ. Certes, elle ne voulait plus être vierge mais il était hors de question que quelqu'un d'autre que cet homme qui la faisait tant frémir soit désigné pour cela. Elle voulait tout simplement la lui confier. Mais comment lui faire comprendre ça ? Elle avait été trop vite en besogne pour qu'il puisse considérer ne serait-ce qu'un instant qu'elle était attirée par lui et qu'elle désirait aller plus loin parce que c'était une question d'envie soudaine. Mais bon, autant jouer carte sur tables.

Soufflant doucement pour se ressaisir, la jambe du jeune homme entre ses cuisses la déstabilisant au plus haut point, elle sentit son corps faiblir... "Disons que là, j'ai simplement très envie de toi"... murmura t-elle, ses yeux reflétant parfaitement le désir qui dévorait son bas-ventre en ce moment précis. Elle devait sans doute avoir un léger air suppliant, mais celui-ci ne devait la rendre que plus belle et désirable. Alors qu'elle tentait de calmer les battements excessivement rapides de son coeur, elle déglutit silencieusement : une envie. Profonde. Et pratiquement irrésistible. Elle voulait l'embrasser. Entrer en contact avec les lèvres de l'ineo qui semblaient si douces. En y pensant, elle se retrouva à de nouveau morde ses lèvres rosées, jetant un regard en biais à son interlocuteur ; "Kessy... on ne m'a jamais mise dans cet état. Je sais pas comment..." ; inutile qu'elle tente de s'expliquer alors que sa gorge se serrait lentement. Elle-même ne savait pas ce qu'il y avait à éclaircir. Ce que cela pouvait être frustrant de ne savoir exprimer ses sentiments. La voix de la vélane s'était faite hésitante. Sa respiration, elle, tellement plus difficile. Ce mec lui coupait le souffle, clairement ; "lorsque tu me touches... j'ai l'impression de n'être plus rien du tout". Que voulait-elle dire par là ? Qu'elle ne se sentait plus supérieure grâce à sa maîtrise de la séduction. Là, c'était Key le roi du jeu. C'était lui et personne d'autre qui gérait la chose. Et il se débrouillait comme un as : elle perdait ses moyens, les uns après les autres. Et ce, sans savoir quoi faire pour les récupérer. Ce que cela pouvait être ridicule. Et ayant conscience de cette soudaine faiblesse, Hwang Min ne pouvait que se sentir misérable. Elle qui était généralement fière et menait les hommes par le bout de nez se retrouvait coincée dans une impasse. Toujours très proche de son interlocuteur, les yeux brillants, elle se décida : un bisou. Elle en voulait un à tel point que sa gorge devenait sèche. Se pinçant les lèvres, avec un poil de nervosité, elle les entrouvrit finalement pour les lier doucement à celles de l'animagus. Ce fut si court, si bref et si chaste qu'elle s'en étonna elle-même. Et avec ça elle voulait perdre sa virginité avant l'heure ? Quelle blague, à ce train là ça serait à l'aube de ses 30 ans. Et encore.


Dernière édition par Choi Hwang Min le Ven 23 Juil - 13:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyMar 20 Juil - 15:42

Commençait-elle à perdre ses moyens ? Parce que, lui, il les avait perdus il y avait déjà un petit moment. Il ne savait même pas comment il faisait pour garder son sang-froid, d’ailleurs. Ni comment il arrivait à résister. Peut-être était-ce la présence de l’eau, au final, qui l’avait ramené pieds sur terre. Mais il avait l’impression de reprendre le contrôle, ne serait-ce qu’un tout petit peu. C’était peut-être une illusion, mais tout ce qui comptait pour le moment, c’était sa main qui glissait le long de cette cuisse, la peau de la jeune femme qui se réchauffait sous ses doigts et son regard noir, planté dans le siens. Peut-être qu’au départ, pour elle, ça n’avait été qu’un plan. Maintenant, qu’est-ce qu’il en était ? Alors, commençait-elle à ressentir ce désir dont il avait parlé ? « Disons que là, j’ai simplement très envie de toi. » Il aurait sincèrement aimé être capable de soutenir son regard, sourire à nouveau pour la déstabiliser et garder son sang-froid. Mais il dut mordiller avec plus de force sa lèvre inférieure, se retenir de ne pas la déshabiller sur le champ et la violenter contre ce mur. Ça manquait tout simplement de tact, surtout lorsque cette dernière venait de lui avouer qu’elle était totalement vierge. Il était humain. Sorcier mais avant tout humain. Voilà pourquoi il devait d’un sens combattre ses envies pour mesurer ce qui était bien, et ce qui ne l’était pas. Mais depuis quand se posait-il tant de questions ? Il soupira, rageusement. Sa tête commençait à tourner et la pièce devenait drôlement chaude. Il se sentait donc doucement déraper mais ne voulait tout simplement pas l’assumer. Son emprise sur sa cuisse se resserra soudainement et il la rapprocha de lui, ses lèvres frôlant la joue de la brune tandis qu’elle lui avouait n’avoir jamais été dans cet état auparavant, avoir l’impression de n’être plus rien du tout sous ses mains. Quel poème.

La vélane posa alors ses lèvres contre les siennes et ce fut, sans doute, le baiser le plus court de toute sa vie. Le plus chaste et le plus innocent, certainement. Pourtant, son cœur semblait imploser dans sa poitrine. Ce toucher si simple, si – rien, en fait – l’avait presque tué. Qu’est-ce qui pouvait être si bon, chez elle ? Il avait de quoi se poser des questions. Pas maintenant, cependant, parce que sa seule obsession du moment était de retrouver cette proximité, ce toucher. Si elle avait fait les premiers pas, et après les propos qu’elle venait de lui livrer, il n’avait pas à se retenir de ça, au moins. Il glissa une main dans son cou, sous sa nuque, ses doigts se faufilant au travers de ses cheveux tandis qu’il s’approchait pour poser ses lèvres contre les siennes. Ce n’était plus qu’un simple frisson qui le parcourait, mais une émotion entière, totale. Si puissante. De l’euphorie, une sorte de joie qui se pointait en lui, mélangée à un désir profond et refoulé. Mais ses lèvres contre les siennes – il n’y avait rien de mieux, il ne pouvait douter de ça. Suffisant pour qu’il n’ait plus jamais envie de se détacher de la belle, plus jamais envie de regarder ailleurs. Rester là, juste là, jusqu’à en mourir, peut-être. Du moment qu’elle lui procurait toujours cette chaleur, cet intense et immense… bonheur qu’elle lui procurait en ce moment. Son corps se colla au siens, ses doigts se démêlant de ses longs cheveux pour descendre le long de son corps. Il lâcha également sa cuisse pour cette fois agripper à deux mains sa taille, sans pour autant être trop brusque, y mettant juste assez de force pour qu’elle comprenne l’effet qu’elle lui faisait en ce moment. Même s’il ne voulait pas qu’elle le sache. Contradictions, encore et toujours. Son bassin rencontra donc le siens et sa main droite revint se poser au bas de son ventre, glissant avec moins de gêne sous son haut pour toucher sa peau beaucoup plus brûlante où elle se trouvait maintenant. C’était comme le chaud et le froid qui résultaient en une tornade. Rien de plus, rien de moins. Sa langue se faufila entre ses lèvres pour passer le long des siennes dans une subtile caresse, demandant l’accès.

Lui faire l’amour. N’était-ce pas un peu trop poétique pour le jeune félin ? Mais l’idée lui semblait si merveilleuse à l’instant. Lui faire l’amour contre ce mur et ne se soucier de rien d’autre. Il n’y avait probablement, certainement, rien de plus magnifique dans ce monde que la créature qui se tenait tout prêt de lui, contre son corps. Il dut se ressaisir, cependant, user de toute sa force mentale pour à nouveau revenir sur terre. Chose qui ne fut pas facile, son nez venant se nicher au creux de son épaule alors qu’il tentait de respirer convenablement. Qu’avait-il tenté de faire à l’instant ? L’inciter à aller jusqu’au bout de ses pensées lorsqu’elle engageait – alors que lui-même n’arrivait pas à tenir son argument ? Il mordilla délicatement la douce peau laiteuse de Hwang Min. Ravala sa salive. « Qu’est-ce que tu es ? » Non pas “qui es-tu” mais bien “qu’est-ce”. Parce que cette femme ne pouvait être une femme normale, n’est-ce pas ? Elle avait forcément quelque chose de différent. Il ne pouvait perdre ses moyens de la sorte pour une banale écolière. Il grogna contre sa peau avant de redresser la tête, plantant son regard dans le siens, la main au bas de son dos passant sur sa jupe pour se poser momentanément sur ses fesses avant de revenir vers l’avant, contre sa cuisse, vers l’intérieur. Sa main stoppa alors sa course à cet endroit tandis que ses pupilles semblaient s’assombrir, se noircir encore plus. Si c’était possible. « Mh, qu’est-ce que tu m’as fait ? » Non, il n’arrivait plus à réfléchir. Si pour Hwang Min cela pouvait paraitre comme de profondes réflexions de la part du jeune homme, au contraire. Voilà toute la preuve qu’il n’arrivait plus à réfléchir correctement. Autrement, il n’aurait jamais posé ce genre de questions et l’aurait certainement vu comme un signe de faiblesse. Mais la faiblesse, la faiblesse… c’était bien futile en ce moment, n’est-ce pas ? Ses doigts reprirent leur chemin où ils étaient rendus, montant lentement le long de sa cuisse jusqu’à se glisser sous sa jupe. Était-elle déjà excitée ? A en juger par ses joues déjà légèrement rosées, il répondrait que, oui, certainement, elle pouvait certainement déjà sentir son corps réagir naturellement, même si ses touchers étaient restés, jusqu’à maintenant, assez futiles. S’il avait réellement cet effet sur la belle, il ne pouvait que s’en régaler. Il ne s’aventura cependant pas encore trop loin, son index traçant si discrètement la bordure de ses sous-vêtements pour remonter jusqu’à sa cuisse où il s’arrêta finalement. « Dis-moi. »

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MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyJeu 22 Juil - 11:28

Elle ne stressait pas, non, mais son coeur battait à mille à l'heure. Elle n'avait pas eu le temps de goûter ses lèvres correctement, quel dommage. On ne pouvait pas appeler ça un baiser : cela avait été si bref que si il n'avait pas existé cela n'aurait rien changé. Excepté le fait qu'elle se demandait actuellement si elle n'aurait pas dû plutôt se retenir : pour qui passait-elle ? Une allumeuse, oui, ça c'était certain. Et il faut dire que, d'un côté, c'était le cas. Elle l'avait bien charmé au réfectorium, allant même jusqu'à mettre en œuvre l'enchaînement de mouvements qu'elle s'entraînait à faire depuis des semaines : spécialement pour lui. Il faut dire qu'elle avait cherché toutes les solutions possibles pour qu'il tombe au plus tôt dans ses filets. Alors, forcément, une fille qui va vite en besogne sans jamais avoir parlé à sa victime... ça passe pour ce que ça n'est pas toujours. Elle n'était pas une salope, clairement : elle ne couchait avec personne. Elle s'amusait à séduire mais c'était à chaque fois plus ou moins innocent : elle ne s'était jamais faite touchée et n'avait eu qu'un seul ex (leur histoire n'a duré que deux malheureux mois) Là, elle avait décidé de pousser les choses d'un coup, ne faisant plus réellement attention à l'image qu'elle donnait de sa personne : faiblesse. Du moins, c'en était une maintenant qu'elle savait que Key était encore en mesure de réfléchir. Car cela signifiait qu'il s'en rappellerait par la suite. Bon, bien sûr, elle désirait profondément qu'il se rappelle de cette soirée mais elle ne voulait pas qu'il se souvienne du comportement trop "je fonce dans le tas" (bien que chez elle tout était surtout verbal, mais dans sa tête cela ne changeait rien au fait que c'était elle qui le provoquait) ; si Kessy ne gardait aucun souvenir d'un moment pareil, nul doute qu'elle se sentirait ridicule : se faire oublier, ce n'est pas une chose facile. Néanmoins, c'est parfois bien. Qui sait, si il la trouvait trop lourde ou trop fonceuse, être oubliée lui ferait le plus grand bien par la suite.

La main de son interlocuteur glissant dans ses cheveux la fit frissonner alors qu'elle plantait de nouveau son regard dans le sien : et lui, que voulait-il ? Pour qui voulait-il se faire passer ? Quelqu'un de fort capable de la manipuler comme il le voulait ? Ou bien, ne pouvait-il tout simplement plus se retenir maintenant ? Il était temps qu'il faiblisse, d'ailleurs. Cela faisait une bonne demie-heure, voire une heure, qu'il était au centre des intérêts de la vélane : elle lui jetait des sorts silencieux sans relâche pour qu'il ne regarde qu'elle. Qu'il la désire ; à tel point qu'il en devienne fou. Mais pour tout avouer, elle avait du mal. Jusqu'ici en tout cas. Son plan marchait-il ? Parce que là, il caressait doucement ses lèvres avec professionnalisme pour qu'elle les entrouvre. Comment pouvait-elle refuser ? Elle, aussi, devenait de plus en plus faible. Son corps était secoué de tremblements toutes les cinq minutes et elle ne pouvait plus décrocher son regard à volonté. Il n'était pas vélane, alors, d'où sortait-il ce charisme et ce côté hypnotique ? Certes, le jeune Lee était quelqu'un de mystérieux et d'attirant mais à ce point... cela devenait vraiment dérangeant. Acceptant donc d'ouvrir légèrement la bouche, elle laissa la langue de l'ineo glisser contre la sienne ; sans réfléchir, elle se mit aussi à participer au baiser (au vrai) en caressant la nouvelle arrivante avec lenteur. Si elle avait déjà appris à embrasser ? Non, jamais. Jusqu'ici elle n'avait fait que de rapides bisous sur la bouche. Comportement digne d'une gamine de douze ans, oui. Mais en même temps, son premier et dernier petit ami datait de son arrivée à Akiwa alors... elle pouvait tout de même jouer la prude à l'époque. Et puis, mélanger sa bave avec quelqu'un d'autre ne l'avait jamais réellement tentée. Mais là... Kessy pouvait lui demander de partager tout ce qu'il désirait. C'était beaucoup trop agréable. Et le nouveau contact aussi l'était : c'est simple, chaque chose que le brun faisait apportait une dose de plaisir et d'envie à la jeune demoiselle. Il venait de mordiller avec douceur sa peau. Déjà qu'à l'instant même où il avait niché son nez au creux de son épaule elle avait senti un frisson grimper le long de son dos... alors là c'était une tentation de trop. Mais elle ne succomba pas tout de suite, était interrompue par une question à laquelle elle ne s'attendait pas du tout.

Qu'est-ce qu'elle était ? Un être humain, pourquoi ? Enfin, plus ou moins. Elle était sorcière aussi. Et vélane. Mais est-ce que cela important tant que ça ? Ce qui comptait, c'est qu'elle était humaine, non ? Quoi que, elle en doutait. Les sirènes étaient bien un mélange de poisson et de femme. Une créature. En était-elle une elle aussi ? Bien qu'elle n'ait aucune queue avec des écailles et qu'elle ne passe pas son temps sur des rochers en pleine mer ? N'était-ce pas la façon de vivre et de se comporter de quelqu'un qui en faisait une personne ? Perplexe, la brune fronça légèrement les sourcils. Il s'attendait à quoi comme réponse au juste ? Sans doute pas "une humaine pourquoi ?", étant donné qu'il avait bien dit "qu'est-ce que" et non pas "qui". Oui, c'était un détail qui ne lui avait pas échappé. Sa gorge devint sèche sur le coup : que devait-elle penser de ça, de cette approche ? Elle pouvait encore sentir son souffle dans son cou : le désespérait-elle tant que ça ? La main tiède de l'ineo descendit momentanément sur ses fesses puis glissa sur ses cuisses. L'organe principal de la jeune fille se stoppa un court instant alors qu'une intense vague de chaleur se propageait dans son corps tout en faisant faiblir ses jambes. Mauvais point de plus (vu qu'elle se sentait déjà pathétique d'être si vulnérable face à son "jouet") : il venait de se redresser et la regardait, comme attendant une réponse. Que devait-elle répondre, hein ? Cependant, elle essaya de ne pas perdre son sang froid, fière de nature, ne lâchant pas son regard : comme si elle avait l'espoir d'y lire quelque chose de bon dedans. Mais elle n'y arrivait pas : ce n'était que des prunelles sombres qui la fixaient intensément. Et voilà une autre question qui ne pouvait que l'achever : qu'avait-elle fait ? Rien de mal en tout cas. Devait-il se plaindre d'être dans les bras d'une fille vierge alors qu'il était, sans doute, un adepte du sexe ? C'était étrange tout ça. Plissant les yeux, penchant la tête en arrière pour que celle-ci touche le mur, comme si elle était à la fois ennuyée par la situation et perdue, elle songea qu'il était encore loin de l'état dans lequel elle avait voulu le mettre. Bon, certes, il l'excitait d'avantage chaque seconde mais il continuait de se poser des questions : ne pouvait-il tout simplement pas s'abandonner à elle ?

Sa main escaladant un peu plus sa jambe, elle se mordilla la lèvre inférieure : au final, c'est lui qui jouait. Et à quel jeu hein ? Elle avait envie de sexe. Même si cette formulation lui paraissait un peu brutale, il était impossible que ce soit autre chose à ce stade là. Alors, oui, son corps réagissait sans même qu'elle ne puisse avoir le moindre contrôle sur ce dernier. Pourtant cette enveloppe charnelle lui appartenait ! Mais que voulez-vous, la tentation était trop grande et omniprésente pour qu'elle puisse l'influencer : le "dis-moi" qu'il ajouta la fit rougir. Mais sans doute n'était ce que le résultat de la combinaison de ses gestes et de ces mots : son toucher était si agréable et si provocant... comment rester de marbre ?

"Rien qui ne me vaille d'aller en enfer comme un monstre, si ?"

Ou comment résumer. Elle voulait savoir si il la voyait comme une bête de foire et si elle lui faisait du mal en le séduisant. Elle ne doutait pas que ses réponses seraient claires. Le regardant toujours, ou plutôt l'admirant, elle glissa ses bras autour de son cou pour coller le coréen définitivement contre elle. Là, elle retrouvait son souffle et pouvait même sentir le coeur adverse battre..."Te sens-tu piégé, Kessy ? Parce qu'on peut tout arrêter, si tu le désires", chuchota t-elle. Incompréhensible, n'est-ce pas ? Mais c'était une façon de voir si le charme marchait toujours. De voir si, une fois arrivé à ce stade, il avait toujours la force de reculer. Peut-être que oui, peut-être que non.


Dernière édition par Choi Hwang Min le Ven 23 Juil - 13:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyJeu 22 Juil - 14:24

Comment résister et surtout… pourquoi. Il se régalait de voir les joues de Min rougir un peu plus sous ses questions. Et même si elle ne savait pas exactement quoi répondre, il s’en fichait un peu, au fond. Il ne voulait pas réellement de réponse. Si cette femme était une de ces nombreuses créatures dont le pouvoir d’attraction était si grand qu’on ne pouvait y résister – il ne voulait pas le savoir. Ça n’aurait été que pire. Peut-être qu’à force de fréquenter une de ces maudites vélanes quinze ans de sa vie – vélane qui réapparaissait soudainement dans cette vie merdique, d’ailleurs – il s’était fait une carapace. Elle était, d’ailleurs, probablement la raison pour laquelle il détestait tant ne pas avoir l’impression d’avoir le contrôle total en présence d’une femme. Une impression de déjà-vu, un souvenir amer. Et pourtant, il ne pouvait le nier. Sa cousine ne lui avait, évidemment, jamais fait de charme directement. Mais il imaginait parfaitement que ça devait être ce genre de sentiment. Plus fort cette fois, puisqu’il était directement visé. Et c’était tout simplement incontrôlable, l’effet qu’elle causait en lui. « Rien qui ne me vaille d'aller en enfer comme un monstre, si ? » Non certainement pas. C’était plutôt le père de la jeune Hwang Min qui était à blâmer – n’est-ce pas ? Peu importe. Il haussa simplement un sourcil et garda le silence, cette fois. Il n’avait visiblement rien à répondre, tout comme Hwang Min n’avait pu répondre à sa question. Il avait ses propres secrets. Il savait ce que c’était. Et il n’avait toujours pas envie de l’entendre de sa bouche.

Parce qu’il l’avait déduit depuis le début. Une vélane ? Le diable. Si les sirènes étaient elles-mêmes de dangereuses créatures, il ne voyait toujours pas pourquoi les vélanes n’étaient pas considérées comme telles encore. Peut-être que les hommes ne faisaient pas partie de leur menu du jour. Certes. Mais ce pouvoir restait tout de même quelque chose qu’il ne considérait pas comme étant naturel ou quoi que ce soit dans le genre. Comment pouvait-on penser avoir une relation normale avec une de ces cruelles ensorceleuses ? C’était inhumain. Et pourtant, le voilà, dans les bras de Hwang Min. Pathétique, non ? Sa main revint prendre sa place initiale, à la naissance de ses fesses pour la tenir contre lui lorsqu’elle colla son corps au siens. Et ce nouveau contact fit monter d’un cran le désir, l’attirance qu’il ressentait envers elle. « Te sens-tu piégé, Kessy ? » Oui. Mais pouvait-il seulement se consoler en se disant que Hwang Min était désirable en elle-même ? Que ce n’était pas uniquement parce qu’elle, elle l’avait décidé. « Parce qu’on peut tout arrêter, si tu le désires. » Non. Se consoler… comme s’il détestait réellement tout ce qui se passait en lui en ce moment. Certes, s’il n’aimait pas le contrôle, l’emprise qu’elle avait sur lui, il ne pouvait toutefois pas nier le plaisir qu’il en tirait. La médaille avait effectivement deux côté. Alors il scella enfin ses lèvres aux siennes, comme pour la faire taire, comme lui avait pris l’initiative de ne plus poser de questions. Ou plutôt, avait échoué à sa tâche : résister à son charme. Ça il ne l’avouerait cependant jamais. Avait-il seulement encore assez de conscience pour le réaliser ? Réaliser qu’il avait échoué.

Comme s’il n’avait pas déjà assez de soucis comme ça. Ces coréennes étaient peut-être considérées comme pudiques, pures, innocentes. Pourtant, lui, depuis son arrivée, n’avait pas encore tout à fait compris pourquoi. Surtout pas lorsqu’il se retrouvait devant Hwang Min. Alors ils s’insultaient parce qu’on posait un doigt sur leurs épaules, mais on ne voyait plus que ça dans le téléviseur et, même, dans la rue. Du sexe. Partout. Ce n’était plus qu’une question d’apparence et de réputation, visiblement. Sa main refit son ascension le long de sa cuisse pour revenir à l’avant, passant sous sa jupe avec beaucoup moins de discrétion cette fois, se glissant entre ses cuisses. N’avait-il pas droit à une petite pause, lui aussi ? Le besoin de respirer correctement refaisait surface. Ses poumons se serraient et son cœur battait soit trop lentement, soit trop rapidement. Il détacha alors ses lèvres des siennes et hocha finalement la tête en signe de négation. Il n’avait, malgré tout, pas du tout envie de partir. Pas maintenant du moins. Peut-être qu’il retrouverait la force de la quitter plus tard mais pas maintenant, il semblait que le retour à la case de départ était tout simplement impossible. Il n’aurait simplement pas dut la regarder, ni la rejoindre, encore moins la suivre. Imbécile. Ses doigts se pressèrent enfin contre son sous-vêtement, sans grande cérémonie, juste la pression nécessaire pour qu’elle puisse bien sentir sa présence. Et elle, ne commençait-elle pas à faiblir elle aussi ?

Son genou vint cette fois écarter ses cuisses un peu pour lui donner un accès plus facile, son majeur glissant entre ses lèvres, toujours par-dessus le tissus. S’il avait eu toute sa tête, probablement aurait-il tenté de prendre son temps, peut-être aurait-il tenté de ne pas la brusquer sous l’optique où elle lui avait affirmé être vierge. Non pas à aller jusqu’au romantisme, ce n’était de toute évidence pas dans ses cordes, ce genre de choses. Mais plutôt parce qu’il respectait généralement les femmes, même si ce n’était pas ce qu’on avait tendance à raconter de lui. Qui pouvait le savoir, de toute façon ? Son doigt vint donc se presser contre son intimité quelques courtes secondes avant de s’insinuer sous le vêtement pour le repousser sur le côté. S’il y avait bien une chose sur laquelle il était toujours confiant, en ce moment, c’était bien ça ; l’anatomie féminine. Et la nature ne l’avait pas doté de longs doigts fins et habiles pour rien. Autant le dire. Son doigt trouva donc son chemin entre ses petites lèvres sans pour autant toucher les bons endroits. A mi-chemin, il l’attisait simplement, observant ses réactions. Peut-être était-ce à ces moments-là qu’il avait l’impression de reprendre un peu plus le contrôle sur lui-même. Lorsqu’elle était concentrée sur autre chose ou que, tout simplement, elle n’arrivait plus à se concentrer parce que c’était lui qui lui procurait quelque chose ou alors lui faisait un quelconque effet, n’était-ce pas supposé la faire dériver du charme qu’elle tentait d’employer sur lui ? Oui, normalement oui. Du moins une demi-vélane devait fonctionner de la sorte. C’est pour cette raison que sa main gauche passa sous son haut pour chatouiller sa peau du bout des doigts, caressant cette nouvelle parcelle de peau jusqu’à atteindre ses côtes où il s’arrêta. Puis son pouce, situé tout près de son intimité, passa furtivement sur son clitoris pour s’arrêter sans lui donner plus. Il appuya ce dernier juste au-dessus, délicatement, toujours pour qu’elle puisse sentir sa présence sans pour autant en tirer quoique ce soit de très concret. Puis il murmura son prénom tout près de son oreille, comme pour l’agacer un peu plus. Il avait plus de mal à contenir ses envies que jamais – si cette fois, il n’arrivait pas à retrouver un peu ses esprits, il laissait tomber. Sûrement. Entre temps, il appuya son bassin contre sa hanche, soulignant le désir qui commençait à monter en lui en accentuant d'une légère pression contre son corps. Maintenant qu'il s'y était aventuré, il ne pouvait faire autrement que de réaliser à quel point ça lui avait manqué. Et à quel point, profondément, il en bavait. Il lui passa d'ailleurs le commentaire, murmurant quelques mots presque inaudibles. Un simple ; « Oui, j'ai envie de toi, Hwang Min. »
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MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyVen 23 Juil - 13:06

Et voilà qu'il l'embrassait de nouveau, avec un peu plus de fermeté. Comme si il voulait simplement qu'elle arrête de parler. Très bien. De toutes façons, elle ne savait plus quoi dire. Elle n'avait aucune idée de ce que son interlocuteur pensait d'elle mais elle ferait avec pour le moment. Qu'il la voit comme le mal ou le bien, peu importait pour l'heure. L'envie était trop forte pour qu'elle s'attarde sur un détail ; et il était actuellement en train de partager un baiser avec elle : que demander de plus ? Elle avait ce qu'elle désirait : Lee Kessy. Et, apparemment, il ne désirait plus la fuir. L'idée de prendre la fuite l'avait-il seulement déjà effleuré ? Hwang Min ne pouvait pas lire dans son esprit mais elle était prête à jurer que oui. Ne serait-ce qu'une seconde. Pourquoi ? Il n'était pas aussi faible que les autres : il avait réussi à garder sa capacité à réfléchir plus longtemps que n'importe qui jusque là. Bravo. Dommage qu'il n'ait pas tenu le coup jusqu'au bout : nul doute qu'il aurait été très fier de sa propre personne. Mais sans doute très frustré aussi. De toute évidence, il ne pouvait pas s'échapper sans séquelles. Soit il la prenait toute entière et, par la suite, il risquerait de devenir encore plus fou en la voyant ; soit il s'en allait, miraculeusement, et passerait son temps à regretter. Bien sûr, étant extrêmement susceptible, la brune retiendrait son comportement fuyard et l'aurait dans le collimateur : autant dire qu'il pourrait se toucher à jamais avant de lui adresser la parole de nouveau. Il faut dire que, en ce qui concerne l'ignorance, mademoiselle est très forte. Quand elle en veut à quelqu'un il est très difficile pour elle de ravaler la claque qu'elle vient de se manger : un peu comme tout le monde, quoi. Mais disons qu'elle est la reine : elle ne tentera pas de faire des coups bas mais elle ne vous répondra plus jamais de sa vie ni même ne vous regardera. C'est quoi le pire, hm ? Se rendre compte qu'une personne vous hait tellement qu'elle fait comme si vous n'existiez plus ou qu'elle vous fasse des coups de pute parce qu'au fond elle vous aime énormément (le désir de vengeance témoigne souvent de l'intérêt pour quelqu'un) ; bien évidemment, cela ne voudra pas forcément dire qu'elle ne ressent plus rien à votre égard si ce n'est du dégoût ! Non, non. Cela voudra sans doute dire qu'elle a été très déçue par une personne à qui elle était attachée. Ou bien que c'est juste un caprice (qu'elle est blessée dans son ego, aussi) mais dans ce cas précis il y a 70% de chance qu'elle vous parle à nouveau un peu plus tard. Donc, ne vous mordez pas les doigts tout de suite. Tentez d'abord d'en apprendre un peu plus sur le pourquoi de ses réactions.

Alors qu'ils s'embrassaient toujours, la jauge d'envie grimpant à une vitesse affolante, le brun glissa définitivement sa main sous sa jupe, venant la caler entre ses cuisses. Premier réflexe de la vélane ? Les serrer légèrement sous la surprise ; non pas qu'elle était insensible à son toucher et que de ce fait elle ne l'avait pas vu venir, mais c'était plus fort qu'elle. C'était intime, trop intime. Et c'était la première fois qu'on la touchait à cette endroit : la première fois que des doigts autres que les siens s'y aventuraient. Alors que son souffle à elle aussi disparaissait, Key prit l'initiative de briser leur baiser : dieu merci, une minute de plus et elle succombait définitivement, privée d'air mais incapable de le repousser. Il fit un signe négatif : il ne se sentait pas piégé ou il ne voulait pas arrêter ? Sans doute était-ce sa réponse au second point. Il n'avait plus la force de dire non. Il avait sombré. Un sourire enchanté dessina les lèvres brillantes de la vélane : victoire. Il avait succombé une bonne fois pour toutes. Elle ne savait pas pour combien de temps... mais c'était déjà une merveilleuse nouvelle, ça oui. Alors qu'elle profitait de sa victoire, silencieuse et son regard noir fixé sur le visage de sa victime, une pression contre sa partie intime se fit ; la faisant fermer les yeux par réflexe (oui, encore un). Mais non, elle avait pas mal. C'était juste une réaction chimique (ou un truc du genre, elle ne pouvait pas lui donner de nom) : une chose était claire, c'était agréable. Mais pas suffisant. Son corps en redemandait. Ses bras toujours autour du cou du coréen, elle glissa ses mains dans ses cheveux, lui caressant la nuque en ré-ouvrant ses yeux au passage. Elle avait envie ; à tel point que même ce mot ne suffisait plus. N'importe quel nom, d'ailleurs, ne pourrait pas exprimer la puissance de son désir actuel. Agrippant doucement les cheveux du jeune homme, elle approcha ses lèvres des siennes, les frôlant ; "et toi, qu'est-ce que tu m'as fait ?" ; la température de son corps augmentait sans cesse. Cela en devenait désagréable : disons qu'elle avait juste l'impression d'être dans un four en compagnie du diable. Oui, c'était lui ici qui la tentait le plus : elle mourrait d'envie devant ses yeux et il prenait tout son temps. Cruel.

Son genou venait de s'insinuer entre ses jambes pour les écarter. Simple histoire d'accès plus facile. C'était gênant. Son corps toujours collé à celui de Kessy, elle lui mordilla légèrement la lèvre alors qu'il glissait son doigt entre les siennes : mais qu'est-ce qu'il était en train de faire d'elle, bon sang ? Elle se languissait, curieuse, désireuse et prête. Oui, elle voulait. Ce n'était pas il fallait. Elle était persuadée que si il ne s'activait pas un peu plus que ça elle finirait par tomber, ses jambes supportant un peu trop le poids de son manque d'expérience et de contrôle sur ses sensations nouvelles. Et ce doigt qui la caressait doucement, se faufilant sous son sous-vêtement pour toujours la pousser plus à bout... frôlant sa partie la plus sensible pour revenir la taquiner après. Il la faisait tourner en bourrique, clairement. Peut-être était-ce encore une de ses tentatives pour prendre du recul en la manipulant à son aise ? Oui, peut-être. S'éloignant de ses lèvres, appuyant sa tête contre le mur, elle passa une de ses propres mains dans ses cheveux tout en s'humectant les lèvres et en fermant les yeux. Mais qu'est-ce qu'il faisait ? C'était ça de coucher avec quelqu'un ? S'assurer que cette personne ne pourrait plus faire de pas en arrière à cause de la frustration ? D'un côté, elle voulait tout lâcher ; mais de l'autre elle n'en voulait que plus. Elle était vélane et elle aussi devait sans doute faire cet effet à des tonnes d'individus : elle pouvait bien subir cette torture pour une fois, non ? Quoi qu'elle en dise, son corps ne cessait de réagir, la préparant pour une suite possible et plus poussée. Son prénom fut murmuré à son oreille, la faisant frémir. Pouvant sentir le battement de son coeur au fond de sa gorge, la brune ouvrit lentement les yeux, clairement sous l'emprise du désir : "Key, à quoi tu joues... ?" ; il était lent, oui, mais surtout trop provocateur. Il la faisait souffrir dans le plaisir et l'attente. Mais ça, il le savait, n'est-ce pas ? Il appuya son bassin contre sa hanche, lui faisait signe que son envie était mesurable à la sienne. Elle n'en doutait pas : mais comment pouvait-il avoir une telle patience ? Même elle, pour une vierge, n'en avait pas autant. "oui, j'ai envie de toi hwang min" ; elle ne se souvenait pas d'une question posée. Sans doute avait-elle été inconsciente à ce moment. Mais cette réponse lui fit plaisir : elle relâcha ses cheveux et les siens, faufilant ses mains dans le dos du brun, sous son haut, lui caressant la colonne vertébrale du bout des doigts : oui, elle aussi elle n'en pouvait plus. Mais que devait-elle faire au juste ? Ne sachant pas trop par quoi commencer et craignant sans doute aussi de passer pour une gourde, elle chuchota d'une voix sensuelle ; "alors prend-moi toute entière."



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MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyVen 23 Juil - 15:14

L’impatience de la vélane était palpable. Et pourtant, Kessy ne faisait absolument rien pour y mettre un terme. Ce n’était plus drôle sinon, n’est-ce pas ? De toute façon, ce n’était pas comme ça que ça se déroulait. Du moins, pas avec lui. Il ne se pressait pas, ou alors rarement. De toute façon, c’était toujours beaucoup plus agréable d’obtenir quelque chose lorsqu’on avait dut patienter un moment avant de pouvoir l’avoir. Particulièrement dans ce domaine. Mais peut-être que c’était son manque d’expérience, qui lui faisait croire que, forcément, c’était comme ça que ça se déroulait. Il y avait pleins de domaines à découvrir. Pleins de choses à apprendre et surtout pleins de choses dont elle pouvait tirer du plaisir. Et ça, sans même qu’il ne la ‘prenne brutalement contre un mur’, même si cela semblait être sa seule envie depuis un bon moment déjà. Présentement, c’était elle qui succombait à ses propres désirs. Il était presque certain qu’une dizaine de minutes plus tôt, elle ne l’aurait jamais supplié de la prendre comme ça. Peut-être ne l’avait-elle pas supplié verbalement – pas encore, du moins – mais c’était au moins ce que ses yeux, son corps en entier demandait. Il lui adressa donc un sourire et haussa un sourcil lorsqu’elle lui demanda à quoi il jouait, et fit mine de retenir un rire au fond de sa gorge lorsqu’elle lui demanda cette fois de la prendre toute entière. Il posa donc un doigt contre ses lèvres. « Ssht. Arrête de parler. » fut sa simple réponse, aussi frustrant cela puisse être en ce moment.

De nouveaux frissons parcoururent son corps lorsqu’elle passa ses mains dans son dos. Simple toucher, mais il savait que dès qu’elle posait son regard sur lui ou alors posait ses mains sur son corps, quelque chose se produisait en lui. Et ce n’était pas simplement qu’une banale excitation sexuelle. C’était magnifique, rien de plus rien de moins. Il prit donc une résolution – ne plus la regarder dans les yeux. S’il en était capable. Il devait se concentrer sur autre chose. Sa peau, son cou, sa nuque, son épaule. Tout sauf ses yeux. Son pouce restait immobile mais son majeur, lui, bougea enfin pour se placer à l’entrée de son intimité, glissant contre celle-ci sans pour autant y pénétrer. Non, pour le moment, il se jouait d’elle, la titillait, ne lui donnait rien de concret tout en lui faisant sentir constamment qu’il était tout près de lui donner ce dont elle avait envie. Ou pas totalement. Son doigt bougeait donc circulairement, se pointait parfois à son entrée et pressait légèrement puis disparaissait pour enfin venir titiller la partie plus sensible de son sexe. S’il y avait bien quelque chose qu’il appréciait en ce moment, c’était de déduire quels endroits étaient plus sensibles, où elle préférait sentir ses doigts ce qui la faisait le plus languir. Sentir le fruit de son excitation contre sa main et s’en délecter. Oh, il y avait bien des choses – ni très saines ni très appropriées – qui lui passaient par la tête. Mais il se contenait. Sa patience ? Il ne savait pas d’où elle venait. Mais il l’avait toujours été. Dans tous les domaines de sa vie. Du moment où ce n’était pas elle qui lui faisait perdre la tête… il pouvait parfaitement s’occuper d’elle et s’en sortir. Même si, au final, c’était une torture pour lui aussi… il souffla doucement contre son oreille avant de murmurer les mots suivants ; « Vierge et déjà si impatiente ? », et son doigt vint à nouveau glisser contre son intimité, la titillant cruellement comme pour appuyer ses paroles. « Patiente. Laisse-moi au moins commencer. »

Et Hwang Min croyait qu’il était déjà le temps de passer un niveau supérieur, alors que lui, ne faisait que commencer. Il ne laissa pas le temps à la jeune femme de répondre et introduit lentement, très lentement son doigt en elle. Son doigt glissa facilement jusqu’à la seconde jointure où il arrêta, prenant le temps de glisser sa main toujours posée contre ses côtes un peu plus haut pour s’infiltrer à l’intérieur du dernier vêtement qui la séparait de sa poitrine. Son doigt s’enfonça donc jusqu’à ce qu’il ne puisse aller plus loin et il pinça les lèvres alors que ses propres fantasmes se multipliaient dans sa tête. Alors pourquoi se torturer ainsi ? La réponse était claire dans sa tête. Même si à présent il n’était plus trop certain de savoir la raison pour laquelle il avait décidé d’agir ainsi. Mais il allait respecter sa décision coûte que coûte. Même si cela voulait dire qu’il était le seul perdant au bout du compte et que c’était lui l’imbécile. Ce n’était pas plus une question de fierté que de principes. Parce que oui, il avait des principes en dehors de celui où il ne faisait que ce dont il avait envie. Cette fois, il faisait face à une exception à la règle. Cette exception s’appelait Hwang Min. Il n’allait toutefois pas la laisser passer sous son nez. Si ce n’était pas maintenant, elle allait certainement perdre patience à un moment. Si en sortant de cette pièce elle décidait de ne plus revenir à lui, alors il s’occuperait peut-être personnellement de lui faire tourner la tête. Peut-être était-ce une punition au charme qu’elle avait usé sur lui. Sûrement. Il fit une pause pendant laquelle il ne bougea pas, à nouveau, avant de replier son doigt vers l’avant de son bassin. Il murmura son prénom et redressa la tête, incapable, finalement, de ne pas soutenir son regard. Il réalisa alors qu’elle avait les yeux fermés et vint poser ses lèvres sur les siennes, mordillant sa lèvre inférieure avant de glisser sa langue entre celles-ci et d’agiter son doigt en elle. Il commença par de légère pression, observant ses réactions, écoutant sa respiration et remarquant la vitesse à laquelle son cœur battait lorsqu’il venait nicher son nez contre sa carotide. Son pouce, entre-temps, était revenu se placer contre cette petite boule de nerfs sensibles. Pouvait-elle supporter les deux à la fois ? Qu’est-ce qu’elle préférait le plus ? Ça, il n’avait pas prit le temps de l’analyser, pas réellement du moins. Il en prendrait note plus tard, ou, peut-être… un autre jour ? Qui sait. « J’ai envie de te faire patienter. Longtemps. Tu vas t’enfuir ? »

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Choi Hwang MinChoi Hwang Min
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Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) _
MessageSujet: Re: Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key)   Il est temps de céder, jouons cartes sur table. (PV key) EmptyDim 22 Aoû - 23:42

Que faisait-il exactement, quel était son but ? La vélane pouvait sentir chez son interlocuteur une certaine envie d'aller plus loin mélangée à un désir de vengeance. Lee Kessy désirait-il lui faire payer quelque chose ? Sans doute son impuissance. Mais était-ce vraiment de la faute de Hwangmin si l'ineo ne pouvait pas se contenir ? Certes, elle avait joué un certain rôle dans tout ça : mais, en grande partie, c'était la volonté du brun qui n'était pas assez puissante. Comme celle de tous les hommes d'ailleurs. Face au charme de sirènes, même leurs principes les plus profonds étaient testés : et, inévitablement, c'était un échec cuisant pour la gente masculine. Celle-ci pouvait tenir fièrement pendant une durée indéterminée mais elle finissait toujours par craquer. Dure loi de la vie. Et c'était ce pourquoi le coréen se trouvait devant elle ce soir : la faiblesse humaine. Inspirant profondément, elle-même se trouvait bien faiblarde. Pourquoi ne résistait-elle pas à la tentation ? L'envie de coucher avec cet homme pourtant encore bien inconnu était-elle si forte que ça ? Se mordant la lèvre, écoutant distraitement les phrases de key alors que celui-ci s'amusait avec son intimité, elle décida qu'il était temps de changer les choses : combien de minutes s'étaient écoulées depuis le début des préliminaires ? Elle n'en savait rien et elle seule était frustrée au point d'être à la limite de la supplication. Et, même si elle avait osé dire qu'elle était insensible à toutes ces caresses, nul doute que l'ineo ne l'aurait pas cru : sa partie intime était beaucoup trop humide pour qu'il la pense frigide ou pas assez préparée. De toute évidence, les attouchements n'allaient que dans un sens et ceci jouait contre la jeune fille qui était submergée de vagues de chaleur. Si une chose était claire dans tout ça, c'est que kessy était vraiment doué pour la faire languir et se contredire. Elle n'avait plus le dessus. Au contraire, elle était même plus basse que terre, complètement dépendante des attentions que lui offrait l'asiatique. Pour quoi devait-elle passer ? Une vierge impatiente, clairement -lui-même lui avait fait remarquer-. Mais comment ne pas l'être quand on a entendu tellement de choses sur l'acte ? La curiosité prend vite le dessus, comme le plaisir et l'envie, dans ce genre de situations. Du moins, c'est ce qu'elle constatait amèrement.

Car, oui, même si elle tirait d'agréables sensations de ce moment plus qu'intime, elle se sentait rabaissée. Elle, qui avait de naissance un avantage sur l'ineo, se retrouvait coincée entre ses mains. Et le pire dans tout ça c'est qu'il ne la forçait nullement à rester : il n'y avait aucun piège. Elle n'avait tout simplement pas la force -et l'envie- de partir. Son corps y était sans doute pour quelque chose, très réceptif aux caresses du jeune homme et désireux d'en obtenir davantage. Comment s'en aller lorsque 95% de votre être vous ordonnait de rester là, à profiter du moment présent ? Quelle blague. Les yeux fermés, se retenant de gémir sous les doigts experts du brun, Hwangmin accueillit la langue rivale entre ses lèvres afin de partager un baiser qui ne manquerait sans doute pas de lui transmettre son impatience une nouvelle fois. Il allait commencer à avoir l'habitude et peut-être même qu'il s'en lasserait : mais attention. Bien qu'elle soit complètement incapable de le planter là, la vélane comptait bien inverser un peu les rôles. Et ce, même si elle n'était absolument pas douée dans ce domaine. Qu'elle le touche à son tour ou qu'elle le provoque, elle trouverait forcément un moyen de le frustrer plus qu'elle ne l'était elle-même en cet instant. La brune ouvrit enfin les yeux, déterminée à sauvegarder un minimum de sa fierté malgré le fait que son interlocuteur s'était enfin décidé à introduire son doigt en elle et à l'y bouger en même temps que son pouce. Oh mon dieu. Un gémissement lui échappa bien trop vite alors que ses ongles griffaient légèrement le dos de key : comme c'était bon... à tel point que ses joues s'enflammèrent en l'espace d'une seconde tandis que son coeur s'emballait. Maman Choi avait raison : le plaisir que l'on pouvait tirer grâce aux hommes était vraiment étonnant -ce qui ne manqua pas de renforcer son envie d'aller jusqu'au bout avec lui-. Mais, comme sa mère le disait si bien, une femme devait savoir garder la tête haute. Il faut dire que la race des sirènes était très fière et que pratiquement la totalité d'entre elles avait un ego de taille. Hwangmin ne faisait pas exception à la règle même si en ce moment on pouvait aisément supposer qu'elle était prête à faire n'importe quoi pour avoir l'os que lui tendait Kessy. Certes, elle le voulait. Mais elle s'y prendrait autrement.

Toujours collée au mur, il n'était pas vraiment facile de se défaire de l'étreinte du coréen. Alors autant commencer par quelque chose de subtil : la demoiselle allait jouer au même jeu que lui. Elle déposa ses lèvres contre sa gorge, y laissant quelques baisers, remontant par la même occasion, lentement, une de ses jambes entre celles de l'ineo afin de la frotter contre son membre encore protégé de contacts plus directs et plus difficiles à soutenir. Il fallait qu'il se fasse piéger sans avoir le temps de se défendre d'une quelconque façon qu'il soit. Mais, malheureusement pour elle, la brune était encore bien impuissante : il suffisait que monsieur décide de la faire souffrir un peu plus avec ses doigts pour qu'elle en oublie sa propre vengeance. Cela n'allait pas se passer comme ça. Espérant tirer quelques réactions positives de l'ineo, elle se mit à l'imiter, murmurant à son tour son prénom au creux de son oreille d'une voix languissante. Mais pas suppliante. Il fallait qu'elle fasse très attention à ce détail : key devait comprendre qu'elle ne dépendait pas entièrement de lui et de ses réactions. Reprenant plus ou moins confiance en elle, la vélane se cambra pour paraître un peu plus délicieuse, ses yeux se plantant dans ceux de son camarade. Sa jambe ne suffirait pas à le faire céder : il fallait qu'ils se retrouvent au même point. Abandonnant son dos sur lequel régnaient à présent de ravissantes marques rouges, elle vint attraper sa ceinture, la défaisant rapidement avant de s'en prendre à son pantalon qu'elle fit glisser le long de ses cuisses. Sans un mot mais munie d'une confiance soudaine, elle passa sa main sur le sous-vêtement du jeune homme, se mordant la lèvre : dans quel état d'esprit se trouvait-il là, hm ? Certes, elle n'était pas experte mais elle tentait d'être désirable au possible. Les yeux charbonneux, ses cheveux noirs lui tombant sur le visage et son corps se cambrant pour lui offrir une vue excitante... Hwangmin espérait qu'il perdrait ses moyens. Pas tous, mais au moins quelques-uns. Il faut dire que dix minutes plus tôt, l'étudiante avait cru que la résistance de Kessy avait disparu : mais c'était faux, elle était toujours là. Même les principes les plus anciens ne devaient pas poser problème en temps normal. Mais là il lui résistait encore, n'ayant pas déjà, lui-même, supplié la brune pour aller plus loin. Même si cela ne lui était pas habituel et imaginable, il n'était pas censé être conscient de tout ça en cet instant. Mais il l'était : quel être fort. Cela n'allait pas durer.

S'humectant les lèvres, esquissant un sourire, la jeune fille faufila sa main dans le caleçon de key, venant prendre son membre durci entre ses doigts. Par réflexe, elle fronça légèrement les sourcils : comme c'était bizarre comme organe. Bien qu'elle avait eu le droit à des flots de descriptions, l'expérience était manquante -et ne lui permettait pas de rester impassible-. Mais bon, c'était la même chose qu'elle, non ? Plus ou moins, évidemment. Après tout, lui aussi tirait du plaisir grâce à sa partie intime. Du moins, il allait en tirer. Commençant à le masturber avec douceur, elle fit bien attention à ne faire aucun geste désagréable pour lui, compressant son membre.
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