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 Something Good Can Work | Wada Yano

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Yoon Ki SukYoon Ki Suk
 

 
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Something Good Can Work | Wada Yano _
MessageSujet: Something Good Can Work | Wada Yano   Something Good Can Work | Wada Yano EmptyMar 10 Aoû - 9:15

    Sagement installé sur son lit, Ki Suk somnolait sur son lit en cet après-midi. Son animal de compagnie, soit un écureuil de Corée appelé Oreka, gambadait joyeusement sur son ventre en même temps qu’il cherchait à jouer avec les boutons de son uniforme. Lorsque le jeune muneo s’était décidé de prendre cet animal, jamais il n’avait pensé qu’une si petite bête serait si active –le fait qu’il vienne du monde sorcier devait sans aucun doute influencer son comportement-. Les yeux entrouverts, Ki Suk observait quelque peu certains ces camarades de chambres qui ne pouvaient s’empêcher d’étudier à peine sortie de cours, cette observation fit apparaitre sur son visage un sourire amusé, les muneos étaient bien tous pareil. Peut-être que lui était l’exception en cette journée. Le jeune muneo venait de sortir de deux heures de cours intensives d’arithmancie et autant dire qu’il n’avait pas vraiment la tête à travailler. Il s’agissait d’ailleurs d’une des principales raisons pour lesquelles Ki Suk se trouvait en ces lieux. A cette heure, la salle commune étant bien évidement bondé, le seul endroit relativement calme était le dortoir. A peine était-il sorti qu’il s’était dirigé en ces lieux pour pouvoir se reposer accompagné de son rongeur quelques temps, avant de rejoindre son meilleur ami au stade de quidditch un peu plus tard.

    Perdu dans ses rêveries, le jeune homme s’endormit bercé par les couinements de l’animal sur son torse. Ce ne fut que quelques temps plus tard qu’il commença à émerger et revenir à la réalité, ouvrant les yeux doucement, il put remarquer l’absence de ces camarades. Sans doute qu’ils étaient descendus en bas préférant le laisser se reposer. Ki Suk s’étira doucement en baillant, attrapant au passage la petite boule de poile qui dormait tranquillement sur sa cuisse pour l’enfermer dans sa cage –ces petites bestioles pouvaient s’échapper très ou trop facilement hors du dortoir-. S’assurant que celui-ci étant bien enfermé, il descendit les marches qui le menaient vers le salon et put voir quelques-unes de ces connaissances travailler en groupe sur les tables disponibles. Il observa longuement la pièce cherchant du regard son meilleur ami, peut-être que celui-ci se trouvait encore en ces lieux ainsi pourrait-il se aller tous les directement au stade de quidditch. Ce fut en regardant l’horloge, place juste dessus le foyer, qu’il se rendit compte de l’heure tardive. Ki Suk se trouvait déjà en retard de quelques minutes à son rendez-vous, voici le pourquoi de l’absence de Yano, il devait déjà s’y trouver.

    Ainsi, il aurait dû remarquer en se réveillant qu’il avait longuement dormi plutôt que s’attarder sur Oreka, ceci pensé, d’un pas rapide il partit en direction de l’entrée. Une fois sorti, il en profita pour accélérer le pas et se mettre à courir sous le regard curieux de certains élèves, légèrement essoufflé durant le trajet il ne fit aucune pose pour ne pas être plus en retard, lui-même détesterait être dans la situation de son meilleur ami. S’il n’y avait bien une chose qu’il détestait c’était bien celle d’attendre quelqu’un surtout si celle-ci se trouvait être en retard. Ce fut donc sous les remarques de certains de ces professeurs –il ne fallait pas courir dans les couloirs- et surtout celle de Jimmy qu’il réussit à arriver une dizaine de minutes plus tard au stade de quidditch, celui-ci se trouvant assez éloigné de leur salle commune.

    Ki Suk, une fois arrivé, chercha du regard la silhouette de Yano au milieu des gradins et après quelques secondes d’observations la remarqua non loin des marches. Ne diminuant pas son rythme, il apparut quelques instants plus tard près de lui. Ce fut exténué qu’il commença à engager la conversation avec son meilleur ami.

    « Je suis vraiment désolé pour mon retard ! Je me suis bêtement endormi au dortoir. Les cours d’arithmancie m’ont un peu assommé tout à l’heure, de ce fait je suis directement parti me reposer mais n’ayant pas pourtant pas eu l’intention de m’endormir. A ta place, je n’aurais pas vraiment apprécié attendre alors je préfère m’excuser… »

    Ce ne fut que lorsqu’il finit son monologue qu’il se permit de reprendre sa respiration calmement, courir du dortoir jusque dans ces lieux était assez epuisant surtout pour lui qui n’était pas spécialement trop sportif, même s’il avait réussi à rentrer dans l’équipe de quidditch en tant que batteur. Il fallait dire avant tout que l’équipe manquait cruellement de membres…

    « Tu ne m’en veux pas, ne ? »

    En présence de son meilleur ami, il avait appris malgré lui à prendre quelques expressions typiquement japonaises. Au bout de 5 ans de vie commune, cela était bien évidement normal selon lui. Ki Suk se permit un sourire à cette phrase, Yano sans doute n’y prendrait pas vraiment compte, il râlerait peut-être un peu mais rien de bien inquiétant.
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Wada YanoWada Yano
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MessageSujet: Re: Something Good Can Work | Wada Yano   Something Good Can Work | Wada Yano EmptyMar 10 Aoû - 10:38


Yano avait été d’une humeur massacrante pendant toute la journée même s’il avait réussi à se contenir face aux autres. La journée avait été loin d’être de tout repos, il faut dire que ça ne faisait pas vraiment parti de ses habitudes de se prendre la tête sur des choses qui ne valaient pas la peine et pourtant…Pourtant son foutu orgueil à deux yens avait fait des siennes. A peine levé, il avait prit la mouche parce qu’un sempai - qui à ce moment là, il ne connaissait pas son statut d’ainé – l’avait parlé trop froidement, l’avait pris pour un voleur de baguette, avant de reconnaitre ses tords lorsqu’il lui avait dit ses quatre vérités. Ses quatre vérités qui furent à leurs tours révélaient à Yano par ce dit garçon avant que celui-ci s’excuse en découvrant qui il était réellement. Yano avait bien comprit qu’il avait bafoué son orgueil et s’en voulait, il s’était excusait auprès de lui, avait admis ses fautes, avait voulu qu’ils repartent sur des bases dites « normales » pour ne pas mettre mal à l’aise leur ami en commun Ki Suk, mais voila, il avait prit la mouche de nouveau lorsque celui-ci lui avait dit qu’il lui pardonnerait qu’une fois qu’il se serait vengé. Une vengeance qu’il jugeait ne pas avoir mérité, il avait déjà bafoué son orgueil en venant s’excusant auprès de lui en tentant de se montrer plus amical et ouvert. Tout ce qu’il avait gagné c’était ça ? Une promesse de vengeance ? Grand bien lui fasse, en tout cas il n’allait pas lui faciliter la tâche. Une guerre froide entre les deux était déclarée ? Pire que ça, il comptait bien faire comme si ce mec n’existait pas et pourtant depuis ce matin, il ne cessait de revoir encore et encore ses foutues images.

Il avait passé sa journée dans un silence, se concentrant uniquement sur ce que disaient ses professeurs bien qu’il avait tendance à se plonger de nouveau dans sa rancœur. Jamais jusqu’à aujourd’hui, on l’avait pris de si haut en bafouant son orgueil de la sorte. Il aurait très bien pu se venger mais ce n’était pas son genre et puis soyons réaliste, ça serait mesquin et méchant et il ne l’était pas. Non même si vous êtes son pire ennemi, il vous méprisera jusqu’à sa mort mais ne fera jamais rien pour vous mettre des bâtons dans les roues. C’était comme ça qu’il se vengeait : une indifférence maitrisée par des silences et des regards inexpressifs comme s’il regardait un objet sans valeur. Après les cours, il était monté au stade de Quiddich pour être un peu seul, de plus il avait rendez vous avec Ki Suk dans une heure et demi. Arrivé là bas, il s’assit sur les marches et ouvrit un de ses bouquins. Il fit son devoir d’arithmancie avec un air sérieux. Autant pour les autres matières, il pouvait se montrer distrait autant la divination et l’arithmancie s’étaient une autre tasse de thé. Il prit donc un parchemin et se cola le dos contre les marches de la rangée supérieure. Il commença à gratter son parchemin avec sa plume pour la noircir de son inspiration et de ses connaissances. Il ouvrit d’ailleurs plusieurs fois son livre pour être sur de quelques trucs et une heure plus tard, il avait terminé. En rangeant ses affaires, il prit un bouquin sur les loups garous qu’il avait emprunté à la bibliothèque et se contenta d’en lire quelques pages en attendant que son ami arrive.

Il s’était tellement plongé dans son bouquin qu’il ne vit pas le temps passé. C’est ainsi que lorsqu’il vit l’ombre de son ami arrivé à sa hauteur totalement essoufflé. Il referma seulement son bouquin inquiet du souffle de son ami. Y avait-il un problème? Alors qu’il était sur le point de lui demander son ami se mit enfin à parler :

« Je suis vraiment désolé pour mon retard ! Je me suis bêtement endormi au dortoir. Les cours d’arithmancie m’ont un peu assommé tout à l’heure, de ce fait je suis directement parti me reposer mais n’ayant pas pourtant pas eu l’intention de m’endormir. A ta place, je n’aurais pas vraiment apprécié attendre alors je préfère m’excuser… »

Quel idiot, eut-il envie de dire comme si ça pouvait le déranger de l’attendre ?…Bon en toute honnêteté, il n’avait pas remarqué le retard de son ami, bien trop concentré sur le livre qu’il était en train de lire. Finalement, il avait eu raison de venir directement ici sinon son ami serait en train de l’attendre car il aurait été trop absorbé par son livre pour se rendre compte de l’heure. Oui il avait bien fait de venir directement au point de rendez vous à la fin des cours.

« Tu m’en veux pas, ne ? »

Lui en vouloir ? Pourquoi ? Pour Ki Suk il voulait bien attendre une heure seul, s’il le fallait. Il faut dire que Ki suk n’était surement pas n’importe qui. Après tout n’était-il pas devenu avec le temps son meilleur ami ? Celui qui l’avait habitué à s’ouvrir un peu plus, lui avait fait découvrir les traditions moldues ? Oui, il lui devait tellement et de plus il ne semblait pas du tout prendre en compte son statut en compte de petit prince. Il s’adressait à lui comme on s’adresse à son égal et ça il appréciait énormément…Peu de gens au final prenait ça en compte quand ils venaient lui parler.

« En temps normal j’aurai pu t’en vouloir…Mais dans ma grande clémence je te pardonne. » Dit-il avec un air froid avant de sourire en tirant tout simplement la langue. « Non plus sérieusement, j’avais même pas remarqué que t’étais retard de toute façon. J’étais tellement plongé dans mon livre…et comme tu me connais, j’ai de nouveau totalement perdu la notion du temps. » Finit-il en montrant le dit bouquin. « Sinon que me faut l’honneur d’un rendez vous en bonne et du forme ? Tu voulais discuter de quelque chose en particulier ? »

Contrairement à ses habitudes, sa voix qui semblait être cassante et froide en accoutumé semblait bien plus douce et agréable. Un sourire accompagnait ses paroles et il se contenta de le regarder simplement. Il se doutait bien que son ami devait avoir quelque chose à lui dire, soit voulait qu’ils fassent quelque chose et là seul son ami avait la réponse à cette question.
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MessageSujet: Re: Something Good Can Work | Wada Yano   Something Good Can Work | Wada Yano EmptyLun 16 Aoû - 2:25


    Cela faisait maintenant 5 années que Ki Suk côtoyaient à son plus grand plaisir l’aîné des Wada, l’une des grandes familles de sang-purs de la ville d’Osaka. Il fallait avouer avant tout que lors de leur première rencontre, le jeune muneo issu de parents moldus, ne s’était pas rendu compte de l’importance du statut social qui pouvait être donné aux Wada dans le monde magique. Ce fut ce manque cruel de connaissances qui permit de faire en sorte que les deux futurs muneos prennent contact. Nullement effrayé, c’était avec une attitude curieuse qu’il était allé à sa rencontre lui posant tout un tas de questions autant futiles qu’intéressantes sur le monde sorcier. Le jeune étudiant avait été bien au départ assez froid envers sa personne mais Ki Suk n’y avait fait que peu attention, préférant s’attarder sur ce qu’il devait savoir. Yano était un enfant de sorciers alors il devait tout connaitre de ce monde. Ki Suk, bien naïf, aurait eu durant le cours de sa première année bien des problèmes si celui-ci n’avait pas était près de lui. L’adaptation fut bien difficile pour le sorcier né de parents moldus, incroyablement crédule, il croyait trop facilement aux paroles de ces camarades qui se moquaient gentiment de son ignorance. Bien entendu il restait toujours ses sangs-purs qui s’étaient amusés à le traiter de sang-de-bourbe. Ki Suk en avait certainement souffert mais maintenant il n’y faisait que peu attention, préférant simplement les ignorer et continuer sa scolarité en paix. Il avait assez de problèmes actuellement pour ne pas y penser.

    Le jeune muneo fut bien ravi d’entendre les paroles de son meilleur ami, ainsi il n’avait pas eu l’attendre dans la mesure où Yano avait été passionné par son livre. Ainsi son retard n’avait été ni remarqué, ni soulevé, ce qui le fit sourire gentiment. Il y avait bien une chose de sûre, les deux étudiants se ressemblaient à ce propos. Ki Suk à sa place aurait pu lui aussi très bien être absorbé par n’importe quel livre qui le passionnerait oubliant possiblement son propre rendez-vous.

    « Rien de bien spécial, j’ai eu juste envie de profiter de ta présence. Ah oui, j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer. Ça a été bien entendu une surprise plus qu’agréable ! J’ai été convoqué tout à l’heure chez le directeur pour qu’il m’annonce un évènement … tu as devant toi le nouveau préfet des muneos ! »

    Ki Suk ne put s’empêcher de laisser apparaitre une expression de joie sur son visage à la fin de ces paroles. Le jeune muneo était bien entendu heureux de recevoir une telle estime de la part du corps professoral. Dès aujourd’hui on lui confiait de grandes responsabilités, il devait maintenant s’occuper de ses camarades ! Enfin, heureusement pour lui, Ki Suk faisait parti des muneos, la maison la moins réputée pour s’attirer des problèmes ; ceux ce qui feraient tout pour ne pas prendre des risques. Au moins, il n’aurait pas autant de travail que les autres préfets ! Pour une fois qu’être muneo signifiait avoir moins d’ouvrages. Ki Suk ne s’en plaindrait certainement pas.

    Dès le lendemain il enverrait un hibou à ses parents et ses petits frères pour leur annoncer cette joyeuse nouvelle. Si seulement il n’avait pas été le seul sorcier de cette famille ! Il aurait tant aimé partager ces moments avec eux, surtout le plus petit, Chung Ho. Mais si par un pur hasard celui-ci possédait de la magie en lui, il ne pourrait même pas profiter de sa présence en ces lieux, ils avaient bien trop d’écart entre eux.

    « La seule chose qui me chagrine c’est ce qu’en plus de mes horaires de préfets, ceux de quidditch se rajoutent, sans oublier les devoirs obligatoires et les cours ! Les journées vont me paraitre bien longues… Enfin ! Soyons heureux de cette nouvelle.»

    Suite à ces quelques paroles il s’installa simplement près de son meilleur ami, sur la même marche. Une fois bien assis, il commença doucement à reprendre son souffle, le manque d’air se faisant quelque peu présent après cette course folle. Autant qu’il s’en souvienne, il n’avait jamais couru si vite sur une si longue distance pour une quelconque personne, Yano était décidément exceptionnel ! A l’aide de sa main gauche, il releva l’une de ses mèches de cheveux qui cachait quelque peu sa vision avant de reprendre son souffle doucement.

    « Tu es prêt pour le bal de la rentrée ? »



Dernière édition par Yoon Ki Suk le Mer 25 Aoû - 23:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Something Good Can Work | Wada Yano   Something Good Can Work | Wada Yano EmptyLun 16 Aoû - 8:44

Spoiler:

Si Ki Suk et lui s’entendait si bien, c’était du surement au fait qu’ils se ressemblaient énormément. Tout deux de nature très calme, donnant limite l’impression d’être un peu austère, ils s’étaient très bien trouvés. Entre eux, il n’y avait pas vraiment de tabou, lorsque l’un souhaitait garder le silence, l’autre n’insistait pas et attendait patiemment que celui-ci vienne à lui. Leur relation avait toujours fonctionné de la sorte et n’était surement pas prête de changer.

Après tout, Ki Suk était devenu une personne aussi importante qu’un membre de sa famille pour lui. Il l’adorait autant qu’on puisse aimer son propre frère et aurait surement eu le plus grand plaisir de le présenter tel qu’il était à ses parents si celui-ci n’était pas un enfant né moldus. Contrairement à ses parents, il n’avait jamais eu de priori envers ses enfants qui ne connaissaient rien à la magie avant d’entrer à l’école. Il les trouvait même vraiment incroyable. Après tout, depuis son enfance il avait baigné dans cet univers, alors que les choses rudimentaires demandaient à ses personnes, une ouverture d’esprit incroyable. Peu de personnes pouvaient comprendre ça et il n’aurait jamais pu le découvrir également, s’il n’était pas venu en aide au garçon lors de sa première année.

Ils étaient dans la même année et il voyait bien que le garçon était totalement largué…Ne savait pas ou se diriger, quoi faire, ni comment, en gros n’avait aucun repère. C’était donc tout naturellement qu’il était venu à son aide, quelques fois avant de lui proposer son aide d’une façon permanente. En échange, il ne manquait pas les occasions de demander à Ki Suk, des questions sur le monde moldu, pour en savoir plus. Il n’avait jamais eu l’occasion de franchir les barrières de son monde, ne connaissait en fait du monde que ce que ses parents lui avaient montrés…En gros pas grand-chose…Pas assez pour contenir le jeune homme qui avait une soif d’apprendre et de découverte incroyablement grande. Il avait pleinement conscience que parfois il devait ennuyer son ami avec ses questions mais il ne pouvait pas s’empêcher. C’était ainsi qu’il était fait.

Il voulait aller au bout des choses au risque de se faire passer un fou. Malheureusement pour le moment il était encore sous l’emprise de sa famille ou du moins se forcer à le rester jusqu’au moins la majorité d’Aika et d’Eichi pour qu’eux aussi puissent choisir leur propre voie. Donc jusqu’à ce jour là, il se forçait de faire à croire aux autres qu’il allait marcher sur les pas de ses illustres ancêtres. En fait depuis son enfance, sa carrière et son avenir avaient été tracés comme on trace une ligne droite. Il devait apprendre les rudiments de la magie lors de son enfance, se perfectionner à l’école et devenir un illustre magicien en devenant à son tour un auror. Tout était prévu et pourtant il aspirait à autre chose. Mais cela, seul Ki Suk connaissait son plus grand secret. Nul autre ne pouvait se vanter d’en savoir plus sur le jeune homme que le sorcier moldu qui se tenait à ses côtés à cet instant même.

Il fut soulagé des paroles de son ami. Ainsi donc il s’était inquiété pour rien ? C’était vraiment rassurant. Il lui annonça alors une nouvelle qui l’enchanta. Son ami était donc le nouveau préfet officiel des muneo, un poste qu’il avait amplement mérité se disait-il tandis qu’il regardait son ami sourire, surement plus qu’heureux de cette distinction.

Après tout, être distingué de cette façon, il ne pouvait que être fier de lui et de ce qu’il avait accompli jusqu’à aujourd’hui. Il l’avait même largement mérité et en plus de cela, cette distinction lui ouvrirait surement des portes, lorsqu’il entrera dans la vie active qu’importe ce qu’il choisirait. Il savait parfaitement que son ami s’en sortirait, il était indéniable et se contenta donc de lui sourire tandis que celui lui narrait que les journées allaient être chargées à présent entre toutes ses activités.

Il faut dire que le jeune homme était loin d’être inactif : entre les cours, les entrainements de Quiddich et les devoirs obligatoires, il faisait déjà bonne figure mais désormais en plus il devait prendre en charge ses responsabilités en tant que préfets. Oui, Yano se demandait même si vingt quatre dans une journée allait lui être suffisant pour tout faire, peut être devrait-il même penser à lui décrotter un retourneur de temps pour s’en sortir ? Il ne pu s’empêcher de sourire à cette idée. Il se demandait même si Ki Suk avait connaissance de cet objet. Si tel était le cas, il était persuadé qu’il tenterait d’être en possession d’un tel objet mais il n’allait pas lui en parler. Après tout Yano savait parfaitement que cet objet était rare et précieux, sans oublier qu’il pouvait se révéler très dangereux si on l’utilisait mal.

Ki Suk s’installa auprès de lui et tandis qu’il reprenait calmement son souffle celui-ci dirigea la conversation vers le bal, lui demandant s’il se sentait prêt pour cette fameuse soirée.

« Tout d’abord félicitation, cher préfet Yoon pour vos nouvelles fonctions. Dois-je vous vouvoyer maintenant, monsieur ? Je ne voudrais surtout pas me faire coller pour vous avoir manqué de respect après tout… » Lui répondit-il dans une voix calme mais donnant quand même l’impression d’être froide due au ton assez rauque de celle-ci.

Yano avait un humour particulier, ou du moins on avait du mal à savoir s’il plaisantait ou pas. Mais ses yeux pétillants et son sourire en coin devait être suffisant pour faire comprendre qu’il plaisantait pour quelqu’un qui le connaissait bien.

« En ce qui concerne le bal, grâce à vos conseils, je suis enfin parvenu à acheter une boutonnière qui devrait plaire à la jeune cavalière que je ne connais toujours pas…Ou du moins pas directement. En ce qui concerne mon costume, tout est prêt. Et vous ? Êtes-vous prêt également ? Vous y allez avec Sachiko, si je ne me trompe pas ? »
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MessageSujet: Re: Something Good Can Work | Wada Yano   Something Good Can Work | Wada Yano EmptySam 21 Aoû - 11:19

Spoiler:

Ki Suk ne put s’empêcher de rire aux paroles de Yano, le vouvoiement, quelle étrange idée ! Du haut de ses 19 ans, rares étaient les personnes qui le vouvoyer mise à part ces enseignants et quelques élèves bien respectueux envers leurs ainés. Autant dire qu’il ne vivait cette situation que rarement, sa famille pouvait facilement être jugée de « riches » étant donné leur position sociale plus qu’aisé dans le monde moldu. Qui à Séoul ne connaissait pas la célèbre musicienne Yoon, celle qui enseignait dans la prestigieuse école de musique de cette même ville ? Mais dans le monde des sorciers, sa famille n’avait pas simplement de rang social si ce n’était inférieur. Il était bien le seul enfant Yoon connu, à l’heure actuelle, à posséder des pouvoirs magiques pour cette famille si moldue alors il faudrait encore un temps avant que le nom Yoon gagne un certain prestige. S’il aurait des petits enfants sorciers dans un futur lointain, peut-être qu’eux auront-ils droit à ce traitement ? Cela serait bien difficile à se réaliser, il espérait néanmoins que cela ne se réalise pas ; ils en vivraient tout aussi mieux. Il lui avait suffi d’écouter son meilleur ami pour s’en rendre compte, il avait grandi dans un monde ô renfermé, dans cette famille au sang-pur.

A ce propos, le jeune homme avait réussi à rentrer dans la demeure de la famille Wada, seulement et uniquement parce qu’il avait réussi à se faire passer pour un sang-mêlé auprès des parents de Yano. Ceux-ci n’appréciaient pas, pour ne pas dire haïr, les nés moldus. Ki Suk qui avait toujours vécu dans un monde rempli de liberté et éloigné des préjugés, avait bien entendu était très surpris dès son entrée chez les Wada. Sa famille était bien différente de la sienne, tout était trop calme, beaucoup trop calme à son goût. Si par chance, un jour son meilleur ami réussissait à venir auprès de sa famille à Séoul, il serait bien étonné de voir sa famille. Ses 3 jeunes frères étaient bien actifs, bien trop actifs pour son propre bien. Jamais, o grand jamais, s’ils avaient été sorciers, ils n’auraient été admis chez les muneos. Ils auraient été seulement acceptés chez les yongwang ! Il lui suffisait d’observer son jeune frère de 16 ans pour vite s’en rendre compte. Celui-ci enchainait depuis maintenant 2 ans un nombre incalculables de conquêtes féminines, et ainsi il était devenu la coqueluche de son lycée moldu. Ki Suk possédait une personnalité bien différente, le fait d’être l’ainé de cette famille ô complexe avait dû l’influencer forcement dans son comportement. En étant l’ainé, il devait symboliser la sérénité, le paternalisme, il détenait un rôle protecteur, il devait guider ces cadets dans leurs choix. Peut-être étaient-ce des raisons pour lesquelles il avait été désigné préfet de sa maison ? Sans doute.

« Ne craignez rien cher camarade Wada. Vous pourrez devenir mon bras droit dans mes actions futures et également profiter de quelques avantages du à ce statut ! Vous ne pourrez obtenir que des faveurs en me côtoyant chaque jour ! Vous ne craignez rien, je vous protègerai. Et pour répondre à votre question, vous pouvez désormais si cela vous plait me vouvoyer ! »

Le jeune muneo se laissait entrainer par les propos et l’humour de son meilleur ami. Il se rendait bien compte qu’il pouvait paraitre bien ridicule en cet instant, mais Yano en sa présence avait dû subir des moments bien plus risibles. Le jeune muneo était bien inculte dans certains domaines.

Le bal de la rentrée. Quelle étrange idée me diriez-vous, mais dans le monde de la magie, qu’est-ce qui pouvait être qualifié de normal ? Depuis son entrée à Akiwa, le jeune muneo n’avait jamais cessé d’être surpris et émerveillé par tout ce qui s’y déroulait. Ki Suk fut ravi de savoir que son aide avait été précieuse, lors du choix de la boutonnière, pour la mystérieuse cavalière de Yano. Pour sa part, il n’avait pas trouvé l’utilité d’en obtenir pour sa partenaire. La relation qu’il partageait avec sa meilleure amie était différente de celle que Yano partageait avec la sienne.

« Si mes conseils ont été utiles, je ne peux qu’en être réjoui ! En effet, je m’en vais assister à ces festivités en compagnie de ma chère Sachiko qui sera sans aucun doute plus que ravissante ! Pour mon costume, tout est prêt aussi. Si on s’est bien compris avec ma cavalière, nous arriverons les deux avec les mêmes tons de couleurs. Nous allons bien nous amuser, ne croyez-vous pas ? »

Ki Suk laissa échapper un sourire sur son visage, il lui tardait de pouvoir profiter de ces festivités en la compagnie de sa meilleure amie. Ces derniers temps il n’avait pas réellement pu profiter de sa présence, celle-ci, étant tout comme lui, occupée par diverses activités et problèmes. Ce bal serait sans aucun doute l’occasion de passer un bon moment et de ne plus penser à ses difficultés. Ces trois jours de fêtes s’annonçaient déjà comme merveilleux. Ki Suk ferait honneur à sa cavalière. Depuis l’annonce du bal, le jeune homme n’avait cessé de s’imaginer des dizaines de scénarios pour faire en sorte que tout se déroule parfaitement. Une chose était sure, le jeune homme s’amuserait certainement sur la piste de danse, étant donné qu’il appréciait particulièrement cette activité.



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MessageSujet: Re: Something Good Can Work | Wada Yano   Something Good Can Work | Wada Yano EmptyDim 29 Aoû - 10:25

Spoiler:

Il se doutait bien que son ami prenait à la légère le ton et la façon dont il avait de s’exprimer à l’heure actuelle. Après tout, ce n’était pas son meilleur ami pour rien, non ? Enfin, il voulait penser qu’il avait su voir qu’il plaisantait et puis comment aurait-il pu passer à côté de son regard moqueur et amical ? Impossible, non ? La réaction de Ki Suk ne se fit pas trop attendre également, un rire agréable s’échappa des lèvres de son ami tout naturellement comme il l’avait souhaité. Il faut dire tout de même que l’humour de l’héritier de l’illustre famille Wada d’Osaka était assez spécial. Qui aurait eu l’idée de vouvoyer son ami de cette façon uniquement pour lui jouer une petite plaisanterie ? Peu de personne en réalité. Il faut dire que le vouvoiement de nos jours ça faisait très vieux jeu et pourtant Yano respectait cette tradition de son côté : il vouvoyait ses ainés, se montrer toujours poli envers quiconque et ce même si son rang était considéré comme inférieur au sien. Après tout, c’était de cette façon qu’il avait été élevé. L’image de sa famille passait avant tout, même avant son identité propre. En tant qu’héritier, il devait être un homme droit, poli, intelligent, doté d’une culture digne d’un prince en plus de posséder un orgueil indispensable au petit bourge qu’il était. C’était ainsi depuis toujours et il faisait toujours par magnétisme ce genre de chose, dur d’aller contre ce genre d’habitude. D’ailleurs, impossible parfois pour lui de faire autrement de ce qu’on lui avait apprit de faire et ce même s’il le désirait ardemment, vu qu’il avait trop peur « du que dira-t-on ? », du moins tant qu’il serait sous la tutelle de ses parents.

Cependant dans le cas de Ki suk ce vouvoiement n’avait aucun lieu d’être et ce surtout lorsqu’on connaissait le statut spécial qu’avait le garçon dans le cœur de son ami. Après tout, Ki Suk était son meilleur ami et il pouvait donc s’autoriser des familiarités qu’il ne pourrait jamais avoir avec d’autres. C’est d’ailleurs ce qu’il y avait d’intéressant dans la situation actuelle, ce vouvoiement qui n’avait aucun lieu d’être et qui pourtant chacun prenait plaisir de faire, car oui son ami jouait le jeu. Les propos et les tournures de phrase que tenait son ami étaient dignes d’une pièce de théâtre du quinzième siècle et Yano ne pouvait s’empêcher de sourire tout en poussant un léger rire presque inaudible tellement il était doux. Son ami lui proposa de devenir son bras droit dans ses futures actions et de profiter des quelques avantages que lui procurer son nouveau statut. Comme si déjà en tant qu’héritier, il n’avait pas déjà accès à certains avantages. Il l’informa également qu’il n’avait plus rien à craindre, qu’il le protégerait désormais et que si ça lui faisait tellement plaisir, il pouvait désormais le vouvoyer. Pourquoi pas ? Se dit-il en se redressa en le regardant d’un œil mi moqueur mi amusé par la situation qu’il venait de créer. Ça pouvait être idiot mais Yano n’avait pas peur du ridicule et surtout pas en face des personnes qu’il affectionnait particulièrement. D’ailleurs le fils ainé de la famille Yoon faisait partie de ceux-ci.

Son ami poursuivit sur le sujet du bal qu’il avait également abordé en lui disant qu’il était ravi que ses conseils avait pu lui être utile, reconnu bien volontiers qu’il irait là bas en compagnie de Sachiko, sa meilleure amie et amie commune, qu’il était persuadé qu’elle sera ravissante autant que lui et que pour couronner le tout, leurs tenues seraient assorties. Yano avait vraiment hâte de voir ça alors que son ami lui demanda s’il pensait également qu’ils allaient bien s’amuser tout en échappa un sourire sur son visage. Yano pouvait remarquer que son ami semblait très heureux et impatient d’y être autant que lui avait hâte de rencontrer enfin de vive voix, sa fameuse correspondante. Bien qu’il ne l’affichait pas franchement, il était un peu inquiet, inquiet de mal faire les choses et donc de blesser la jeune fille. Il faut dire qu’il n’avait pas l’habitude d’interagir avec les autres, on lui avait apprit à être poli, courtois mais jamais à se laisser aller de la bonne façon, de s’exprimer avec simplicité. C’était le genre de chose qui l’inquiétait à chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un. C’est peut être pour cette raison majeure qu’il faisait en sorte de se cacher sous l’apparence de l’héritier froid et discret et de ne laisser qu’un noyau de personnes connaitre son côté franc limite un peu intransigeant avec ses proches mais terriblement attachant et aimant. Mais ce n’était pas vraiment le moment de penser à tout ça alors en se levant, le jeune homme se retourna vers son ami en lui lançant dans un ton plus qu’amical.

« Je suis persuadé que vous et votre cavalière seraient magnifiques et que votre soirée se passera des meilleures façons qu’il soit, espérons qu’il en sera de même pour moi et ma chère cavalière. »

Ayant fini de parler, il se tourna de nouveau vers le terrain de Quiddich qui était vide à l’heure actuelle. Il eut d’un seul coup une folle envie d’y jouer. Il faut dire que ses parents lui interdisait l’idée même d’y songer une seule seconde et même dans ses rêves les plus fous mais oui, malgré tout ça, il aimait ce sport. Ce sport qui permettait à tout le monde de créer des liens, de créer un esprit d’équipe et de compétition d’une telle intensité. Il était persuadé qu’il aurait prit plaisir à jouer dans l’équipe officielle de sa maison…Seulement le destin en avait décidé autrement. A cet instant même, il avait réellement envie d’y jouer. Peut être que Ki suk, n’y verrait pas d’objections ? Après tout, son ami faisait partie de l’équipe au poste de batteur, il était donc aussi passionné que lui par le Quiddich. C’est pour cette raison qu’il sortit sa baguette de sa poche et pensa très fortement à son balai qu’il avait rangé sous son lit. Il n’eut pas besoin de prononcer la formule qu’il aperçut quelques secondes plus tard son balai se diriger droit vers lui. L’attrapant au vol, il se contenta seulement de se retourner vers son ami en lui lançant tout naturel, le sourire aux lèvres quoiqu’un peu hautain.

« Mon ami, que diriez vous si on en profiter pour se dépenser ? Après tout un peu d’exercice après une longue journée resté assis ne devrait pas nous faire du mal ? Qu’en dites-vous ? »

Il posait cette question uniquement pour la forme. Il était indéniable pour ne pas dire obligé que son ami allait sauter sur l’occasion de passer du bon temps avec lui. Après tout, n’était ce pas leurs passions communes qui avaient fait d’eux, d’excellents amis ?
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MessageSujet: Re: Something Good Can Work | Wada Yano   Something Good Can Work | Wada Yano EmptyJeu 9 Sep - 1:32

Le jeune muneo ne put s’empêcher de laisser apparaitre un sourire son visage, s’il lui tardait bien une chose c’était bien le bal. Depuis un certain temps maintenant, il n’avait pas pu profiter de la présence de sa meilleure amie plus de quelques heures et autant dire qu’il en était quelque peu attristé. A chaque fois lorsqu’il devait partir subitement pour s’occuper de son rôle de préfet, il ne pouvait s’empêcher de ressentir un pincement au cœur. Même si elle taisait à chaque fois, il ne pouvait s’empêcher de lire dans ces yeux une certaine tristesse. Elle ne devait pas s’empêcher de penser qu’elle passait après ses responsabilités et sa passion, en second choix, ce qui n’était vraiment pas les pensées du jeune muneo. Ki Suk était bien trop aimant pour penser ainsi. Si seulement il avait pu s’alléger de n’importe quelle charge pour elle ! Mais malheureusement pour lui, cela lui était bien impossible ou inconcevable à l’heure actuelle. Il était bien trop bon pour pouvoir abandonner ses coéquipiers au quidditch, comme d’abandonner son poste de préfet, le corps professoral lui avait accordé une grande confiance et à ses yeux il ne devait aucunement les décevoir, perdre la confiance de quelqu’un était quelque chose bien douloureux. Si Sachiko avait été reparti chez les muneos à son entrée dans cette école, il aurait sans aucun doute pu profiter de sa présence plus souvent. Le destin lui en voulait peut-être ? Il lui suffisait d’attendre maintenant, simplement que tout s’arrange. Son travail s’allègerait peut-être avec le temps, il l’espérait en tout cas. Ainsi, avec le temps il pourrait profiter à nouveau de la présence ses amis les plus proches et peut-être se reposer un peu. Il fallait dire avant tout que désormais il dormait bien moins qu’à son habitude, plusieurs fois par semaines, il se devait d’arpente les couloirs en pleine nuit pour surveiller qu’aucun élève n’en avait profité pour sortir et rejoindre d’autres étudiants. Son rôle était bien évidement bien épuisant et c’était peut-être l’une des raisons pour lesquelles il s’était endormi quelques heures plus tôt sur son lit, à peine sa journée de cours finie. Un peu de repos, ne lui avait vraiment aucun mal.

Le quidditch, le sport des sorciers. Le premier sport du monde magique. La plupart des sorciers s’y intéressait de toutes origines confondues. Qui donc dans cet univers ne pouvait ne pas apprécier ce sport, si excitant et dangereux à la fois. Dans son monde d’origine, il n’y avait pas vraiment d’équivalences avec un sport qui pourrait obtenir de tels attention et fanatisme à travers les passionnés du monde entier. Il y avait bien quelques activités qui y ressemblaient, peut-être que le football pouvait être pris en considération pour nourrir un tel engouement ? Sans doute que oui. Mais il y avait bien une chose que Ki Suk appréciait en ce sport, c’était d’être sur un balai et de pouvoir voler, cette sensation de liberté qui prenait part dans son corps à chaque envol sans jamais qu’il puisse n’y faire quelque chose. Voler, n’était-ce pas le plus grand rêves des êtres humains ? Sentir le vent frais qui traverse son corps entier, pouvoir enfin admirer ce monde du ciel, se sentir libre et en même temps se rendre compte de la dangerosité de ses actions. Le quidditch rajoutait bien évidement à toutes ses sensations l’esprit d’équipe, bien indispensable au risque de faire perdre ses coéquipiers, il fallait à tout moment aller les secourir, ceux-ci ayant besoin de vous comme vous d’eux. En tant qu’actuel batteur des muneos, il se rendait bien évidement de cette tache ô compliqué, son rôle étant de protéger ses coéquipiers en renvoyant autant que possible des Cognards sur les adversaires. Enfin, il espérait malgré tout pour lui que bientôt de nouveaux membres intègreraient leur équipe, l’équipe des muneos manquait cruellement de membres, sans doute qu’ils préféraient pour la plupart passer du temps le nez dans leurs livres. Ki Suk ne faisait aucunement parti de ces personnes, son emploi du temps était bien trop chargé pour qu’il se laisse aller simplement dans les livres comme avant. Cette année s’annonçait bien plus que chargé !

Alors ce ne fut sans aucun étonnement qu’il ne put qu’accepter la proposition de son ami, ainsi ils pourraient passer un moment ensemble au travers de leur passion commune. Il afficha un grand sourire avant de répondre à son meilleur ami.

« Oh oui ! Je ne pourrais pas qu’accepter de faire un peu d’exercice en votre présence ! Et puis, je ne pourrais jamais ô grand jamais refuser une partie de quidditch ! »

Comme l’avait fait Yano quelques instants, il appela à l’aide d’un sort son cher balai qui ne demandait qu’une seule chose, de venir ici pour pouvoir quelque peu respirer le bon air et non la poussière bien présente sur le sol du dortoir des cinquièmes années. En tant que membre assidu, il s’était permis bien évidement de pouvoir s’offrir son propre balai. Sa famille n’était nullement pauvre alors il pouvait bien évidement se servir quelque peu de cet argent ? Ces parents n’avaient pu qu’être ravis, personne ne pouvait ne pas désirer voir Ki Suk avec un sourire sincère et heureux, n’est-ce pas ? Surtout ces parents qui étaient bien trop aimants pour supporter le voir triste ou déçu.

Ainsi, son balai arriva quelques instants plus tard et qu’il se stabilisa devant sa silhouette. N’attendant aucunement le signal de départ de Yano, il enfourcha rapidement son balai et partit en direction du terrain quelque peu en hauteur, non loin de leur position de départ ayant pour but d’attendre quelque peu Yano. Une fois qu’il arriva à sa hauteur, il se permit donc de décoller et de prendre un peu de hauteur, leur but principal était de s’amuser avant tout, non ? Il continua ainsi pendant quelques minutes avant de s’arrêter subitement et de s’adresser à son meilleur ami.

« Cher camarade, une petite course vous tenterait pour bien commencer avant de se lancer dans un quelconque entrainement ? Il n’y a rien de mieux pour s’échauffer ! »
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MessageSujet: Re: Something Good Can Work | Wada Yano   Something Good Can Work | Wada Yano EmptyVen 10 Sep - 23:16

Spoiler:

Il y avait beaucoup de choses qui passionnaient le garçon et parmi celles-ci, il y avait le Quiddich. Véritable passion pour le jeune homme et ce depuis sa tendre enfance, il avait toujours enfermé au fond de cœur, une envie cruelle d’y jouer. Oui d’y jouer en dehors d’un simple passe temps. Oui il y avait eu un temps ou lui aussi voulait faire parti de ses professionnels qui faisaient rêver des millions de sorciers à chaque fois qu’ils enfourchaient leurs balais tels des héros d’un vieux conte pour enfants ou d’une grande légende. Seulement tous ses espoirs avaient été étouffés dans l’œuf…Il était convenu qu’au grand jamais, il ne pourrait enfourcher son balai dans une quelconque équipe officielle et donc qu’il lui était formellement interdit d’avoir à l’idée de faire du Quiddich à Akiwa. Encore une fois, il s’était plié à cette condition, cette sorte de dictature dont usés sur lui ses parents.

Tout le monde avait beau penser que c’était vraiment une chance de faire partir d’une famille hautement placée dans la hiérarchie des sorciers, lui haïssait sa place. Il aurait même tout fait pour pouvoir être lui-même : pouvoir jouer au Quiddich autant qu’il le voulait, entrer dans l’équipe de sa maison, déclarer à tout va que son ambition dans le futur était de traverser le monde entier pour découvrir et étudier les milliers de créatures magiques qui peuplaient le monde et non celle de suivre l’illustre tradition de sa famille en devenant une bon Auror. Si seulement les gens pouvaient imaginer à quel point ça le blessait de devoir mentir de la sorte…De devoir camoufler sa passion comme si c’était illégal. Bien sur que c’était illégal ou du moins pour lui. Il n’avait aucun droit d’y penser, d’espérer pouvoir un jour faire tout ça et pourtant, il était résolu à suivre sa propre voie sans se soucier de l’avis de sa famille. Faire comme son ami Hyun Seong le faisait en se léguant contre sa famille et en poursuivant son rêve. Seulement ce n’était pas le bon moment pour Yano. Non il avait bien trop peur que la pression que ses parents exerçaient sur lui ne soit reportée sur Aika ou Eichi. Non il voulait qu’eux puissent choisir la voie qu’ils voulaient suivre sans avoir peur que leurs parents puissent venir contrecarrer leurs plans. C’était pour cette seule et unique raison pour laquelle il concédait à être le digne héritier de la famille Wada d’Osaka…La seule.

Il n’était pas malheureux, non même loin de là. Il avait juste apprit à faire des concessions et de les assumer sans regret. La preuve, il regrettait jamais ce qu’il faisait, préférait attribuer tout ça au destin ou à la fatalité. C’était bien étonnant mais selon lui, qu’importe le choix qu’on faisait…si une chose devait se produire, elle se produirait quoiqu’il arrive. Imaginons que ses parents avaient consentis à faire du Quiddich, peut être n’aurait-il eu aucune envie d’intégrer l’équipe de sa maison ou il aurait pu ne pas avoir le niveau pour y entrer, ce qui reviendrait au même : il ne jouerait qu’au Quiddich que pour son plaisir personnel. Certains penseront surement que c’est juste un moyen de se trouver des excuses mais c’est ainsi qu’il raisonnait.

Comme il l’avait imaginé, son meilleur ami ne passerait pas devant une telle occasion d’enfourcher son balai comme lui souhaitait ardemment de le faire. Après tout, n’était-ce pas lui qui lui avait permis de découvrir ce sport en lui en parlant de longues soirées avant de l’amener au premier match de leur maison ? N’était-ce pas lui qui avait passé de longue journée à lui expliquer les règles, à l’aider à se perfectionner au vol sur son balai ? À pouvoir intégrer n’importe quel poste lorsqu’il passerait les sélections ? Sans grande modestie, il fallait bien reconnaitre que Yano avait eu une grande part de responsabilité dans l’entrainement de son ami bien que le mérite ne revenait qu’à Ki Suk d’être un excellent joueur et ce même de naissance moldue. Pour Yano s’était toujours un réel plaisir pour lui de s’envoler avec son ami et de partager un moment de cette intensité avec lui. Rien n’était mieux que d’être sur un balai et de sentir la force de l’air venir comprimer sa poitrine tandis qu’une bourrasque de vent venait contrecarrer son avancée. Devoir se battre contre une telle force c’était vraiment ce qu’il y avait de mieux. Il n’y avait point d’égal en réalité.

Ki Suk venait tout juste de prononcer sa réponse que son balai s’était déjà stabilisé devant lui. Il n’attendit aucun signal de la part de Yano qu’il enfourcha rapidement son balai pour passer près de son ami en se stabilisant un peu au dessus de celui-ci. Yano se contenta seulement de sourire en regardant son ami s’éloigner de lui sur son balai. Ki suk s’arrêta cependant quelques secondes plus tard et lui proposa une petite course pour commencer leur « petit » entrainement protestant qu’il n’y avait rien de mieux pour s’échauffer.

« Avec plaisir mon ami. » Lui lança-t-il en haussant le ton pour que celui-ci puisse l’entendre d’où il se tenait.

Il enfourcha alors à son tour son balai et fit quelques tours pour trouver la position idéale pour tenir correctement et confortablement sur son balai avant d’arriver à la hauteur de son ami. Il se stabilisa alors près de lui et ajouta également dans un sourire amical.

« On fait le tour de l’école et le premier arrivé de nouveau ici et le grand gagnant, d’accord ? »


Sans vraiment d’étonnement son ami hocha vivement de la tête en signe d’assentiment. Sans plus attendre, ils s’élancèrent tout simplement en direction de l’école. Yano s’éloigna de Ki Suk au cas où, pour éviter tout contact. Il savait parfaitement que lorsqu’on prenait trop de vitesse, il était de plus en plus difficile de diriger correctement son balai et une collision pouvait avoir lieu à tout moment. Il ne voulait surtout pas risquer une telle chose, il ne se le permettrait jamais s’il venait à faire du mal à Ki Suk pour une innocente petite course. Il s’éloigna suffisamment de celui-ci et prit même la tête de la course, zigzaguant entre les diverses verdures du parc qui entouraient l’école. Yano maitrisait à merveille son balai tout en ayant une vitesse assez conséquente de croisière. Seulement il ne vit pas à temps surgir d’un des arbres une hirondelle et en voulant l’éviter, il perdit tout simplement le contrôle de son balai, filant directement vers le sol. Malgré lui, il percuta la branche d’un des arbres entre lesquels il zigzaguait. Le choc fut tel qu’il lâcha le manche de son balai avant de s’écraser comme une crêpe sur le sol du parc. La chute n’était pas très haute mais suffisante pour qu’il ne puisse réprimer un cri de douleur. Il faut dire qu’il avait senti son dos craquer sous le choc de l’impact. Il espérait sincèrement que sa colonne verticale n’avait rien eu et que c’était seulement son imagination…Il avait vraiment mal mais tenta de garder les yeux ouverts pour garder connaissance. Mais qu’est ce qu’il avait pu être idiot à s’être diriger en bas par réflexe au lieu d’être monté plus haut pour éviter cet oiseau. Devant lui, il voyait le feuillage encore touffu s’étalait de tout son long. Il devait se relever maintenant, mais il n’y arrivait pas, il avait trop mal. Alors il se contenta seulement de rester allongé regardant les arbres devant lui et en espérant que Ki Suk ne s’inquiéterait pas trop de sa légère absence, le temps qu’il puisse enfin trouver la force de se relever.
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MessageSujet: Re: Something Good Can Work | Wada Yano   Something Good Can Work | Wada Yano EmptyMer 22 Sep - 11:45

Les années s’étaient doucement écoulées aux yeux de Ki Suk depuis sa première rencontre avec l’aîné de la noble famille des Wada. Malgré leurs différences d’origines, ils étaient devenus assez proche jusqu’à se considérer meilleurs amis, le jeune muneo n’avait jamais douté des sentiments qu’il ressentait envers Yano une seule fois depuis cette rencontre. Les jours avaient avancés et Ki Suk semblait toujours ressentir les mêmes émotions, croire le contraire serait tout simplement invraisemblable selon sa logique. Il lui était bien arrivé quelque fois de ressentir une certaine vile jalousie lorsqu’il l’observait en compagnie d’autres personnes dans les couloirs, ou même pendant les cours mais cette attitude s’expliquait simplement par le fait qu’il soit quelque peu possessif dès qu’il s’agissait de son meilleur ami, rien de plus. Cela ne pouvait nullement être mal interprété, n'est-ce pas ?

Convenablement assis sur son balai de quidditch, le jeune muneo s’était arrêté quelques instants le temps de voir son camarade arriver à son niveau. Il ne put que sourire devant sa bonne humeur. N’était-ce pas lui qui lui avait transmis sa passion pour le quidditch ? Il fallait bien être aveugle pour ne pas se rendre que son meilleur ami était bien plus que passionné pour ce sport sorcier. Même si celui-ci ne le lui avait jamais dit, il s’imaginait très bien voir dans ses yeux un sentiment d’envie, Ki Suk était en effet un membre aujourd’hui officiel de l’équipe des muneo, après avoir été accepté en tant que batteur. La seule et unique raison pour laquelle il ne se trouvait pas dans celle-ci était que sa famille le lui interdisait. Si Yano n’avait pas pu venir dans la demeure des Yoon, Ki Suk avait eu la « chance » de pouvoir franchir les portes du domicile des Wada en mentant sur ses origines moldus, il aurait été très mal reçu si ce n’avait pas été le cas. Il s’agissait avant tout d’un « sang-de-bourbe », ces moldus qui possédaient en eux cette magie. Cet étrange phénomène les amenait à être considérés comme des êtres inférieurs par la grande aristocratie sorcière de ce monde, il n’était pas normal qu’ils puissent détenir les mêmes dons qu’eux. Sans aucun doute qu’il s’agissait d’un complexe de leur part, eux qui prônaient la pureté de leur sang devaient se trouver être dans une position identique à celle des nouveaux sorciers. Non, cela n’était nullement acceptable. Les nés moldus étaient bien inférieures à eux et ô grand jamais, ils ne devaient avoir de la sympathie pour ces personnes. En vue de ce contexte, il lui aurait été bien difficile pour ne pas dire impossible qu’il se présente comme un sorcier né moldu aux parents de Yano, cela engendrerait bien trop de problèmes, autant pour Yano que pour Ki Suk.

Le jeune Wada semblait donc intéressé par sa proposition, celle de faire une course avant de commencer un quelconque entrainement. Les consignes étaient donc simples, ils devaient faire le tour du château et revenir à leur point de départ. Rien de bien difficile quand on y réfléchissait bien, ce n’était aucunement la première fois qu’ils faisaient cette activité ensemble. Ki Suk ne pouvait qu’apprécier les sensations qu’il le parcourait, au fur et à mesure qu’il prenait de la vitesse, le vent le frappait de plein fouet. Il devait avant tout diriger son balai pour éviter de faire face à un éventuel danger, les zones qu’ils traversaient étant quelque peu hasardeuses. Il pouvait apercevoir devant lui la silhouette de son meilleur ami se faufilait entre les arbres et les feuillages qui recouvraient leur chemin. Yano était décidément bien doué sur un balai ! L’équipe des muneos auraient bien pu profiter de son savoir-faire s’il avait pu y entrer, surtout connaissant le niveau actuel de l’équipe. Il manquait cruellement de recrues, il fallait donc croire que les muneos étaient bien plus préoccupés par leurs études que par leur représentation dans ce sport. Ce qui n’était au final pas forcément une mauvaise chose, même si leur équipe n’était pas forcément la meilleure. Leur maison ne souffrait pas de pertes de points, les élèves étant pour la plupart « intelligents » et « sages », ils apportaient très facilement des points en cours, ce qui n’était nullement négligeable !

Ce ne fut que lorsqu’il sortit de ses pensées qu’il remarqua l’absence de Yano dans son champs de vision. Même s’il n’avançait pas aussi rapidement que son camarade, il aurait dû l’apercevoir au moins sa silhouette même s’il se trouvait être loin. Le silence couvrant les lieux, il s’arrêta subitement à la recherche d’une explication. Plusieurs hypothèses étaient possible après réflexion, soit Yano était réellement loin devant lui, soit il lui était arrivé une mésaventure alors qu’il était encore dans ses pensées. Autant dire qu’il préfèrerait la première supposition, il ne se saurait jamais pardonner d’avoir fait subir à son meilleur ami un malheur suite à leur petite course, après tout c’était lui-même qui l’avait proposé. Cherchant du regard la silhouette du jeune homme, il se mit doucement à arpenter en chemin inverse leur trajet pendant quelques minutes à sa recherche. Mais alors qu’il observait les arbres, il vit apparaitre quelques mètres plus bas un balai échoué, celui de son jeune ami. Pris d’une panique soudaine, il accéléra rapidement jusqu’à se poser après de l’objet désiré. Guettant le moindre mouvement humain, il chercha du regard le corps de Yano, un sentiment d’angoisse le possédant. S’il lui était arrivé un malheur il ne se pardonnerait sans doute jamais, il tenait bien trop à lui. Il ne pouvait tout simplement pas vivre sans lui, comment ferait-il pour continuer à avancer, à survivre dans ce monde sans sa présence ? Non, cela lui était tout bonnement impossible. Son cœur se serra à cette pensée. Yano. Il ne pouvait cesser de penser à lui ! Il fallait absolument qu’il le retrouve sinon il ne se pardonnerait pas.

Derrière un certain nombre de feuillage, il vit enfin le corps allongé de son meilleur ami. Toujours sous une crise de panique, il arriva directement à sa hauteur quelques instants plus tard. Il lâcha un soupir soulagé en voyant que celui-ci avait les yeux encore ouverts. Il s’accroupit à sa hauteur, son visage arborant un air inquiet et coupable.

« Yano ! Tu vas bien ? Tu te sens bien ? Tu veux de l’aide ? Tu veux que j’appelle l’infirmière ? Je suis vraiment désolé, tout est de ma faute, si je n’avais pas voulu faire cette maudite course, tu ne serais pas là allonger sur le sol et tu ne serais pas tombé. Je m’en veux vraiment ! Quand j’ai vu ton balai là-bas, je me suis imaginé les pires scénarios ! Je m’imaginais déjà que tu n’étais plus et… et… sans toi j’aurais vraiment du mal à vivre et…et… Enfin. Je veux dire... Tu as mal quelque part ? »

Perdu dans ses pires angoisses, le jeune muneo avait réellement du mal à pouvoir réussir à penser correctement comme il avait l’habitude de le faire. Il tenait vraiment à Yano, peut-être trop pour des sentiments purement amicaux mais en cet instant il ne s’en préoccupait pas, seul le sort de son camarade l’intéressait. Il n’espérait qu’une chose, qu’il n’ait rien de grave, si jamais il devait s’en sortir avec des séquelles, il s’en voudrait vraiment, il n’oserait tout simplement pas recroiser son regard. Il se sentirait coupable, bien trop coupable pour pouvoir de nouveau affronter son meilleur ami.

« Yano, dis-moi ! »
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Something Good Can Work | Wada Yano _
MessageSujet: Re: Something Good Can Work | Wada Yano   Something Good Can Work | Wada Yano EmptyJeu 23 Sep - 0:59

Spoiler:

Il ne savait pas depuis combien de temps, il se trouvait allongé là à même le sol. Il faut dire que son esprit commençait tellement à s’embrouiller désormais qu’il n’était même pas sur d’être pleinement conscient. Il ressentait au niveau de l’épaule droite, une douleur si vive qu’il devait se mordre les lèvres pour ne pas hurler. Loin d’être une chouchoute en temps normal, il supposât rapidement qu’il avait du se casser le bras, ce qui expliquait surement le bruit de cassure qu’il avait entendu alors qu’il avait heurté durement le sol. Pourtant il devait se relever, oui il le devait. Il ne pouvait décidément pas rester dans cette position. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne voulait pas inquiéter Ki Suk. Oui tout simplement. Pour cela, il devait donc se relever, enlever le plus les traces de ses vêtements, de son visage et de ses cheveux qui donnaient l’impression qu’il avait rencontré un problème. Non, il refusait de voir sur les traits de son ami, une quelconque inquiétude à son sujet. Les raisons d’une telle peur, d’une telle prévenance envers le jeune homme n’avait pas particulièrement d’explications ou plutôt il préférait ne pas y penser en se disant qu’il réagirait surement de la même façon avec quiconque. Pourtant ce n’était pas le cas, c’était vraiment loin d’être le cas.

Il fallait bien avouer que Ki Suk était devenu vraiment important dans la vie de Yano. Dur à imaginer pour lui qui était pourtant avant sa rencontre avec le dit jeune homme, un garçon qui se complaisait dans la solitude. Oui, la solitude avait été longtemps sa seule amie, sa confidente, celle qui lui permettait de se retrouver lorsqu’il avait l’impression de se perdre dans sa vie. Mais tout cela faisait parti du passé. Oui, un passé totalement revoulu car désormais l’univers du jeune homme tournait essentiellement autour de son meilleur ami. Il ressentait depuis des années, cette même sensation que lorsqu’il était seul. C’était idiot dit comme ça mais Ki Suk lui donnait cette terrible sensation d’être son âme sœur. N’était-ce pas totalement saugrenue ? Et pourtant c’était ce qu’il ressentait au plus profond de lui. Ki Suk était la personne qu’il estimait et respectait le plus au monde. Celui qu’il ne voulait surtout pas blesser qu’importe ce qu’il devait arriver, comme il refusait qu’on puisse lui faire du mal. Il comprenait parfaitement que ce sentiment n’était pas normal, que ce n’était vraiment pas commun pour un simple ami de vouloir protéger son ami de cette façon. Seulement…Seulement Ki Suk était la seule personne dont il était vraiment proche, la personne qu’il ne voulait surtout pas qu’on éloigne de lui et surement la personne qu’il souhaitait le plus voir sourire de toutes ses dents. Non, s’il devait l’inquiéter…jamais il ne pourrait le supporter en son âme et conscience.

C’est pour cette raison majeure qu’il tenta plusieurs fois de se relever mais c’était trop lui demander, il semblait que son corps souhaitait qu’il lui laisse le temps de se remettre du choc qu’avait occasionné sur lui la chute. Il du alors se résoudre à rester allongé ainsi, d’une façon surement pitoyable mais c’était le dernier cadet de ses soucis. Il cherchait déjà ce qu’il pourrait donner comme excuse à Ki suk pour ne pas l’inquiéter sur son retard. Mais aurait-il la force de lui mentir…de lui mentir à lui s’il lui demandait droit dans les yeux ? C’était horrible à avouer mais face à lui, ça n’était pas possible. Non jamais il pourrait lui mentir de cette façon. C’est pour ça qu’il était souvent inquiet vis-à-vis de ses étranges sentiments qu’il avait envers Ki Suk. Etait-ce de l’amitié, un mélange d’amitié avec une envie de le protéger comme un membre de sa famille, ou était-ce un sentiment encore plus fort ? Il était totalement incapable de répondre à une telle question. La seule chose dont il était sure, c’était que Ki Suk était à part dans son cœur, tout simplement. Pour l’instant, il préférait se conforter dans cette idée en se disant qu’il se prenait trop la tête dans la signification de son amitié pour son ami. Pourquoi ? Tout simplement à cause du léger sentiment de gêne qui commençait à naitre au fond de lui lorsqu’il le voyait se dévêtir…le fait qu’il avait tendance à vouloir poser ses yeux sur les formes de son ami. C’était totalement idiot et il le savait. Etait-ce les troublants sentiments d’attirance qu’il avait pour un autre qui lui donnait l’impression qu’avec Ki Suk cela pouvait être la même chose ? En tout cas il s’en voulait toujours horriblement lorsque cette scène gênante se passait. Oui, il s’interdisait tout simplement d’avoir cette idée…c’était manquer trop de respect envers son ami en le regardant de cette façon. Du moins c’était ce qu’il ressentait à chaque fois qu’il laisser son regard se poser sur lui.

Il soupira vraiment tourmenté par les émotions qu’il ressentait à chaque fois qu’il y pensait. Depuis combien de temps était-il là à se perdre dans ses pensées ? Il n’en avait aucune idée mais il semblait qu’il était ainsi depuis assez de temps pour que sa plus grande crainte se réalise. La voix soucieuse de Ki Suk parvint à ses oreilles alors que sa silhouette était dans son champ de vision. Il pouvait lire l’inquiétude du jeune homme à travers ses traits et surtout ses paroles. Des paroles qui lui serrèrent le cœur comme lui en mettait du baume. C’était cruellement étrange. Il était triste qu’il pense qu’il s’était blessé par sa faute parce qu’il avait proposé cette course. Mais n’était-ce pas Yano qui avait proposé qu’ils jouent au Quiddich ? Il avait imaginé les pires des scénarios, s’imaginait déjà qu’il était mort et qu’il…qu’il aurait vraiment eu du mal à vivre sans lui… C’était à la fois inquiétant et incroyable à quel point ils étaient sur la même longueur d’ondes. Si similaires, comment était-ce possible ?

Une chose était sure, c’était que son cœur était rempli de bonheur bien qu’il s’en voulait de voir un tel air sur les traits de son Ki Suk. Son ? Non de Ki Suk tout simplement. Comment pouvait-il le traiter comme sa propriété ? Il ferma les yeux une seconde pour trouver assez de force pour se relever. Péniblement il parvint à se hisser pour se retrouver assis en face de son ami qui était toujours accroupit près de lui. Ils étaient si proches. La seule chose qu’il parvint à donner comme réponse fut de lui sourire tendrement alors qu’il sentait son épaule lui faire mal. Dans un geste tendre, il vint placer sa main gauche sur la joue de son ami en lui murmurant tout simplement.

« Je vais bien…Ki Suk. Merci de t’être inquiéter mais ça me fait encore plus de mal de te voir avec cet air soucieux et coupable. Ce n’est pas de ta faute, d’accord ? Alors fais-moi un sourire, s'il te plait. »

Le ton de sa voix avait été très doux, presque incroyablement tendre. Son geste bien que peut être déplacé était naturel pour Yano. Il avait prit l’habitude de venir caresser tendrement les joues de son frère et de sa sœur lorsqu’ils avaient l’air soucieux ou tristes. Ça avait toujours eu le don de les apaiser et c’était donc naturel qu’il en avait fait de même pour Ki Suk. Seulement sentir la peau du jeune homme contre la sienne, l’apaisait également. Sans se rendre compte, il caressa encore quelques secondes la peau du jeune homme avant d’enlever tout simplement sa main lorsqu’il remarqua que ce n’était peut être pas naturel, la laissant tomber sur ses genoux.

« Par contre je pense que je vais devoir faire un tour vers l’infirmerie, je crois que je me suis cassé quelque chose : le bras ou l’épaule, je ne sais pas…mais je pense que c’est plus prudent qu’on y aille. Encore désolé de t’avoir inquiéter de la sorte Ki Suk. Vraiment… » Finit-il tout simplement dans un murmure accablé de nouveau par l’idée de l’avoir tant inquiété.
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